Résumé pour les masos acuriosités par ce film moisi : La petite Rachel est placée en famille d'accueil suite au pétage de plomb de sa môman qui entreprend de redécorer la maison toute seule et avec de la peinture rouge sang-menstruel (voyez le clin do'eil et premier et unique Carrie).
Les années passent, l'eau sous les ponts aussi, et la petite Rachel devient une grande Rachel de 16 ans qui se peint les ongles en noir, roule des yeux globuleux et s'engueule avec ses parents adoptifs. Une vraie jeune fille, quoi !
Ses seuls réconfort dans ce monde pas gentil sont son chien (adopté plus tard par Mamoru Oshii) et sa meilleure amie jouée par la craquante Mena Suvari bien avant qu'elle fasse péter la braguette de Kevin Spacey dans American Beauty. Malheureusement, la copine se fait sauter par un des footeux décérébrés du lycée et c'te conne croyant un amour possible tombe de haut quand le troud'balle à crampons la largue salement et elle décide de tomber d'encore plus haut en allant s'exploser sur le capot d'une bagnole.
Face à toutes ces épreuves effroyablement effroyables Rachel va peu à peu péter les plombs, comme môman, quoi !
Les distributeurs français ont drôlement bien trouvé le titre : Carrie 2, la Haine, nul doute que j'en ai ressenti après avoir visionné ce machin truc sur pellicule juste avant mon dodo. L'impression d'avoir perdu 1h30 de ma vie a été très forte. Déjà la réal (oui, c'est une madame, et blonde de surcroit, mais je ne pense pas qu'il y ait lien de cause à effet), juge bon de nous asséner des scènes du film de De Palma en guise de flash back. Grossière erreur, cela ne fait que souligner le néant abyssallement vide de sa réalisation. Quand Rachel utilise ses pouvoirs de télékinésie, ça fait bzzzzzzbzzzzzzztttt, vous savez le bruitage lambda utilisé pour tout effet avec du courant électrique (le géant de fer, les aventuriers de la 4ème dimension, weird science, superminds la chouette série avec Courtney Cox et le grand black qui jouait le Predator, mais je disgresse trop et revenons à mon avis qui ne tient qu'à moi sur Carrie 2, le retour de la revanche de la Haine de Matthieu Kassovitz). Les méchants sont très méchant ! Normal, ce sont des footballeurs qui ne pensent qu'à niquer toutes les filles du bahut en un concours de bite risible. Et encore, si ce n'était qu'un seul grouoe isolé... Mais non, tous les lycéens mâles ne pensent qu'à la bagatelle. C'est histoire de montrer que Carrie 2, la N, c'est un film over féministe ? Merci, mais non.
Et que dire d'Amy Irving qui joue les totales inutilités ? Ouais,elle est censée servir à faire monter une tension nulle en insistant lourdement sur les dangers que représentent les pouvoirs de Rachel. Merci, on avait pigé, nous aussi, on a vu Carrie the first, hein ?
Et donc, la scène de Haine finale ? Bah il faudra attendre la fin de ce supplice, plus d'une heure avant de voir quelques effets gores rigolos mais un peu mal branlés (les yeux d'une nana explosent en CGI foireuse, un mec voit son service trois pièces partir au fond de la piscine sans pull marine, laissez, c'est un hommage à Gainsbourg) le tout dans un final apocalyptiquement mité où on découvre que l'amûûûûûûr triomphe toujûrs ! (Johnny, sors de mon corps !)
Bref, vous êtes prévenus, mais y aura sûrement des pervers polymorphes aux yeux déconnectés du cerveau qui auront aimé, alors...
