sur cinefx, trépasse pour qq fois, ce doux film bucolique et excellent somnifère comptant un roadmovie lentissime (encore heureux le bolide fait du 300km/h !) : un duel entre un ex-pilote de course frustré et un vieux pilote de chasse azimuté.
tout ça car la Terre a souffert, des épidémies, le manque de ressources pétrolières ont condamné les survivants à subir un régime "écologique" et plutôt bureaucratique dont les voitures ont été bannies. mais Lee Majors n'en démord pas, il capte un message pirate d'une lointaine contrée, Californie et décide de déterrer son bolide de course planqué dans le garage pour s'y rendre, accompagné d'un gamin terroriste à ses heures
y'a comme de méchants hics pour le montage de l'histoire. la notion essentielle est .. le carburant ! hors comment en a t'il gardé ? comment le pilote de chasse envoyé à son encontre pour détruire ce nouvel espoir symbolique peut t'il faire le plein dans un no man's land ? ah oui.. on nous dit que les vieilles stations essence ont toujours de l'essence.. ah bon ? et comment puisque tout a été pillé ?! les routes sont dans un état excellent, quasi désertes, à croire que le pays a juste subi une bombe à neutrons ?! et qq autres questions en épingle..
sinon pour qui aime les paysages canadiens apparemment, ça vaut le coup d'oeil, mais bon que d'ennui, du mal à croire que le film ne dure qu'1h40 !
La course à la mort - 1981 - Martyn BURKE
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The Last Chase (1981) Martyn Burke
Hier, je rentre du taf fatigué lorsque ma compagne m'accueille en m'expliquant qu'elle a pensé à moi dans l'après midi. Non pas en raison de mon corps d'athlète mais parce qu'elle est tombée sur une dystopie au charme désuet, portée par le brillant Lee Major : THE LAST CHASE...
Dans le futur, la pollution a provoqué.. des trucs. Et puis les véhicules de toutes façons, c'était des vecteurs d'accidents, de problèmes sociaux, de vols etc. Bref, y'avait tout un tas de soucis si complexes que Franklyn Hart (Lee Majors) est obligé de nous les expliquer en voix-off pendant 5 minutes. Lui-même a beaucoup de mal parce qu'il a bien conscience qu'on ponctionne un peu ROLLERBALL, MAD MAX, LA COURSE A LA MORT DANS L'AN 2000, 1984, 451° FARENHEIT etc. Mais bon, il le fait tout même avant de nous dire qu'un gouvernement totalitaire a résolu les nombreux problèmes en interdisant les véhicules. Soit. Le spectateur est perplexe mais ce n'est rien à côté de Franklyn qui ne peut plus conduire de voiture depuis 25 ans alors qu'il est... pilote automobile ! Du coup après un quart de siècle à se faire chier, Franklyn fait comme John Wick : Il prend une masse, défonce le sol de son garage et sort... une voiture de course (une Porsche) ! Il part alors en virée dans les Etats-Unis, traqué par le gouvernement et bientôt par un vétéran de la Corée et du Vietnam à qui on file un avion de chasse.
Donc voilà. THE LAST CHASE, titré LA COURSE A LA MORT sur le câble, c'est du lourd.
Lee Majors roule dans sa caisse en plastique avec son sourire en coin, sa nuque longue et un gamin nostalgique d'un temps qu'il n'a pas connu. Le rythme ne mollit pas mais l'action est en carton, à l'image des rares décors futuristes.
D'ailleurs de quel futur on se parle ? Le pilote d'avion a connu la guerre de Corée. Sans doute sur la fin, en 53. Le pilote a alors 23 ans admettons. Il en a environ 65 ans dans le film (l'acteur en a 64). Donc le film pourrait se passer en en 95. Comme il est dit que le gouvernement totalitaire est en place depuis 25 ans, j'en déduis que le monde à sombré en 1970, et que ce film réalisé en 1981 nous parle d'un futur arrivé 11 ans plus tôt. Etrange, c'est bien la première que je vois un futur situé dans le passé. A moins que l'un soit non pas dans une dystopie mais dans une uchronie. Bref...
Oui, l'acteur incarnant le pilote de Chasse a alors 64 ans. Il s'agit de Burgess Meredith, grand acteur, interprète sur le tard de Mickey, l'entraineur ronchon de ROCKY.
Malgré la sympa que j'ai pour Majors et le plaisir de voir Meredith. Malgré l'entrain à lancer un film parlant d'un futur totalitaire mis à mal par des anarchistes rêveurs, je dois dire que THE LAST CHASE de Martyn Burke (AVENGING ANGELO avec Stallone) est une belle déception, ne dépassant jamais le statut de petit téléfilm fauché et confus. Le dénouement, facile et sans surprise, arrive par ailleurs comme un cheveux sur la soupe, achevant un film sans doute déjà désuet en son temps, appartenant déjà au passé avant d'avoir été dévoilé. Et ça aussi, c'est une forme de prouesse temporelle que je salue !

Dans le futur, la pollution a provoqué.. des trucs. Et puis les véhicules de toutes façons, c'était des vecteurs d'accidents, de problèmes sociaux, de vols etc. Bref, y'avait tout un tas de soucis si complexes que Franklyn Hart (Lee Majors) est obligé de nous les expliquer en voix-off pendant 5 minutes. Lui-même a beaucoup de mal parce qu'il a bien conscience qu'on ponctionne un peu ROLLERBALL, MAD MAX, LA COURSE A LA MORT DANS L'AN 2000, 1984, 451° FARENHEIT etc. Mais bon, il le fait tout même avant de nous dire qu'un gouvernement totalitaire a résolu les nombreux problèmes en interdisant les véhicules. Soit. Le spectateur est perplexe mais ce n'est rien à côté de Franklyn qui ne peut plus conduire de voiture depuis 25 ans alors qu'il est... pilote automobile ! Du coup après un quart de siècle à se faire chier, Franklyn fait comme John Wick : Il prend une masse, défonce le sol de son garage et sort... une voiture de course (une Porsche) ! Il part alors en virée dans les Etats-Unis, traqué par le gouvernement et bientôt par un vétéran de la Corée et du Vietnam à qui on file un avion de chasse.
Donc voilà. THE LAST CHASE, titré LA COURSE A LA MORT sur le câble, c'est du lourd.
Lee Majors roule dans sa caisse en plastique avec son sourire en coin, sa nuque longue et un gamin nostalgique d'un temps qu'il n'a pas connu. Le rythme ne mollit pas mais l'action est en carton, à l'image des rares décors futuristes.
D'ailleurs de quel futur on se parle ? Le pilote d'avion a connu la guerre de Corée. Sans doute sur la fin, en 53. Le pilote a alors 23 ans admettons. Il en a environ 65 ans dans le film (l'acteur en a 64). Donc le film pourrait se passer en en 95. Comme il est dit que le gouvernement totalitaire est en place depuis 25 ans, j'en déduis que le monde à sombré en 1970, et que ce film réalisé en 1981 nous parle d'un futur arrivé 11 ans plus tôt. Etrange, c'est bien la première que je vois un futur situé dans le passé. A moins que l'un soit non pas dans une dystopie mais dans une uchronie. Bref...
Oui, l'acteur incarnant le pilote de Chasse a alors 64 ans. Il s'agit de Burgess Meredith, grand acteur, interprète sur le tard de Mickey, l'entraineur ronchon de ROCKY.
Malgré la sympa que j'ai pour Majors et le plaisir de voir Meredith. Malgré l'entrain à lancer un film parlant d'un futur totalitaire mis à mal par des anarchistes rêveurs, je dois dire que THE LAST CHASE de Martyn Burke (AVENGING ANGELO avec Stallone) est une belle déception, ne dépassant jamais le statut de petit téléfilm fauché et confus. Le dénouement, facile et sans surprise, arrive par ailleurs comme un cheveux sur la soupe, achevant un film sans doute déjà désuet en son temps, appartenant déjà au passé avant d'avoir été dévoilé. Et ça aussi, c'est une forme de prouesse temporelle que je salue !

Re: La course à la mort
Un film de SF assez étrange, totalement inscrit dans la veine de la SF pessimiste américaine des années 70, mais avec un point de vue de pure réaction. Si "Soleil vert" et compagnie nous mettent en garde contre la pollution, "Course à la mort : l'ultime solution" prône la liberté individuelle envers et contre tout, dans un monde où il n'y aurait plus de pétrole (le héros est sceptique sur cette question, on ne sait d'ailleurs pas trop pourquoi...). La liberté de conduire sa voiture a été abolie, remplacé par le vélo et les transports en commun : ce qui, pour l'auteur du métrage revient à une dictature de type Orwellienne, voire dangereusement socialisante !
L'auteur du métrage n'est d'ailleurs idéologiquement pas super net, il est par exemple aussi le scénariste du discutable "The second civil war" de Joe Dante ou du déjà bien parano "Le jeu de la puissance". On est donc dans un étrange métrage à la mentalité ultra-libérale, qui rappelle un peu le propos individualiste de "Rollerball", mais avec un univers beaucoup moins bien construit et un argument bien moins étayé. Si bien que le personnage passe surtout ici pour quelqu'un d'hyper égoïste et même d'assez con !
Il en ressort un métrage au prémices très flous, ultra fauché (le canon laser !), avec une grosse tête de téléfilm (mais il est pourtant bien sorti au cinéma dans quelques pays), tourné entre le Canada et l'Arizona, affligé de placements de produits lourds (Porsche, Goodyear, Coca Cola... Car le héros a ici la nostalgie du bon temps (de l'obésité et du cholestérol ?) où on buvait du coca et on mangeait chez McDonald's)... Et surtout, pour un film de "course", quel ennui ! C'est une épreuve d'arriver au bout de ce métrage super lent, répétitif, mou...
Bref, à éviter d'urgence...
Inédit en salles en France me semble-t-il, mais sorti en VHS. Beau visuel de Melki...

Il est en permanence sur le replay d'OCS, homologué comme un "film HBO" (alors qu'il n'a pas été produit par cette compagnie, mais bon, il est peut-être inclus dans leur catalogue pour je ne sais quelle raison), dans une copie 1.33 (le format d'origine était sans doute du 1.85) manifestement repiqué sur une cassette vidéo analogique en mauvais état. Avec VM anglaise mono et STF.
L'auteur du métrage n'est d'ailleurs idéologiquement pas super net, il est par exemple aussi le scénariste du discutable "The second civil war" de Joe Dante ou du déjà bien parano "Le jeu de la puissance". On est donc dans un étrange métrage à la mentalité ultra-libérale, qui rappelle un peu le propos individualiste de "Rollerball", mais avec un univers beaucoup moins bien construit et un argument bien moins étayé. Si bien que le personnage passe surtout ici pour quelqu'un d'hyper égoïste et même d'assez con !
Il en ressort un métrage au prémices très flous, ultra fauché (le canon laser !), avec une grosse tête de téléfilm (mais il est pourtant bien sorti au cinéma dans quelques pays), tourné entre le Canada et l'Arizona, affligé de placements de produits lourds (Porsche, Goodyear, Coca Cola... Car le héros a ici la nostalgie du bon temps (de l'obésité et du cholestérol ?) où on buvait du coca et on mangeait chez McDonald's)... Et surtout, pour un film de "course", quel ennui ! C'est une épreuve d'arriver au bout de ce métrage super lent, répétitif, mou...
Bref, à éviter d'urgence...
Inédit en salles en France me semble-t-il, mais sorti en VHS. Beau visuel de Melki...

Il est en permanence sur le replay d'OCS, homologué comme un "film HBO" (alors qu'il n'a pas été produit par cette compagnie, mais bon, il est peut-être inclus dans leur catalogue pour je ne sais quelle raison), dans une copie 1.33 (le format d'origine était sans doute du 1.85) manifestement repiqué sur une cassette vidéo analogique en mauvais état. Avec VM anglaise mono et STF.