Pete et Jefty, deux amis, s'occupent d'un Bowling dans un petite ville du nord des USA. Lily, une chanteuse, vient de Chicago pour animer l'endroit. Jefty et Pete s'éprennent d'elle, et elle choisit Pete. Aigri, Jefty décide de monter une combine pour se venger...
Un film noir de la Fox, signé par un pillier de ce studio et qui souffre d'un scénario quand même bien mélodramatique. Heureusement, on apprécie l'interprétation de son trio de stars (Ida Lupino, Cornel Wilde, Richard Widmark) et la rigueur de sa mise en scène.
Vu sur Ciné Cinéma Classic, dans une très bonne copie image, mais au son un peu trop étouffé. 1.33, noir et blanc, et mono d'origine.
"La femme aux cigarettes" (1948) de Jean Negulesco
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Le côté "mélo" ne me gêne pas du tout, je dirais même: au contraire!
Il y a un côté "mélo" dans beaucoup de romans noirs, et c'est celà qui les rend si vivants, si inoubliables. C'est encore plus évident chez les auteurs dits "de suspense", comme William Irish, le maître incontesté. La fatalité, les coïncidences, la misère qui colle à la peau et vous projette dans des situations de plus en plus tragiques, le héros poussé vers sa chute par un destin implacable, les décors sinistres des banlieues de grandes villes américaines, et un désespoir sous-jacent qui prend le lecteur aux tripes, il y a tout celà chez Irish, avec ici et là, de façon saugrenue, des nouvelles qui sont, elles, de petits bijoux d'humour rose ou noir.
"La femme aux cigarettes" n'est pas une histoire d'Irish (dont l'oeuvre a engendré plus de soixante films et autant de téléfilms un peu partout dans le monde), mais elle s'inscrit dans le même univers nocturne, où le sort s'acharne contre les humains qu'il a choisi pour cibles. Le cinéma américain de cette époque alignait les chefs-d'oeuvre, on ne s'en rendait sans doute pas vraiment compte à l'époque, mais en cette période de disette, "La femme aux cigarettes" vous redonnerait presque envie d'en griller une et de dire "merde" à notre monde contemporain, si "politiquement correct" que çà vous découragerait même de vivre...
Il y a un côté "mélo" dans beaucoup de romans noirs, et c'est celà qui les rend si vivants, si inoubliables. C'est encore plus évident chez les auteurs dits "de suspense", comme William Irish, le maître incontesté. La fatalité, les coïncidences, la misère qui colle à la peau et vous projette dans des situations de plus en plus tragiques, le héros poussé vers sa chute par un destin implacable, les décors sinistres des banlieues de grandes villes américaines, et un désespoir sous-jacent qui prend le lecteur aux tripes, il y a tout celà chez Irish, avec ici et là, de façon saugrenue, des nouvelles qui sont, elles, de petits bijoux d'humour rose ou noir.
"La femme aux cigarettes" n'est pas une histoire d'Irish (dont l'oeuvre a engendré plus de soixante films et autant de téléfilms un peu partout dans le monde), mais elle s'inscrit dans le même univers nocturne, où le sort s'acharne contre les humains qu'il a choisi pour cibles. Le cinéma américain de cette époque alignait les chefs-d'oeuvre, on ne s'en rendait sans doute pas vraiment compte à l'époque, mais en cette période de disette, "La femme aux cigarettes" vous redonnerait presque envie d'en griller une et de dire "merde" à notre monde contemporain, si "politiquement correct" que çà vous découragerait même de vivre...

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