Revu ce WE, donc review obligée!!
Avec Runaway, Crichton continue dans la lignée des films technologiques dont il s'est fait le specialiste depuis Westworld.
Apres Looker, il retrouve donc cet nivers qui lui est cher, celui des robots et de la manipulation dont ils peuvent être victimes par de dangereux criminels à des fins bien peu orthodoxes.
Cette fois, ce sont de petits robots ménagers qui sont la cible de Crichton, ces machines si innoffensives dont tout citoyen se sert au quotidien afin de se faciliter la vie ignorant cette fois qu'un scientifique leur a inséré une puce qui en fait de dangereuses machines à tuer.
Sur cette base, Crichton réalise un trés honnête thriller dans la lignée de Looker, thriller fort efficace et rondement mené. Une fois de plus, il jette un regard visionnaire sur notre societé en dénonçant le danger que peut representer le progrés technologique sur lequel repose notre monde moderne.
D'autant plus visionnaire que ses robots traqueurs, ses robots-espions, ses terribles araignées-robots ou pire ses balles rocket a tête chercheuse ne sont plus aujourd'hui des utopies mais sont bel et bien réels.
Crichton prend ainsi de bien dangereux airs qui par delà l'écran peut faire froid dans le dos.
Alerte dans sa mise en scéne, entretenant un excellent suspens, Runaway nous offre également un vilain particulièrement charismatique en la personne du Dr Luter magistralement interprété par Gene Simmons, le leader du groupe Kiss qui voyait là un des ses premiers grands roles au cinéma, personnage qui colle parfaitement à son inquiètant physique.
Crichton parséme son film de quelques petites scenes gore des plus réjouissantes auquelles on rajoutera quelques séquences cpmme l'ouverture du film où un bébé est pris en otage par un robot meurtrier.
Les trés bons F/X achèvent de faire de Runaway un excellent film fantastique intelligent et qui n'a pas vraiment pris de rides.
Aux coté de la Rhodes et d'une magistrale sale, la Alley inoubliable dans Hellraiser, on doit malhureusement supporter la moustache de Selleck, seul bémol au film pour ceux qui comme moi sont urtiquairement allergique à Mr Magnum.
Hormis cela, RAS!