David Cronenberg
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
- VEmpire
- Messages : 174
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 10:26 pm
- Localisation : Chicoutimi, Qc, Canada
David Cronenberg
Alors voilà, le sujet sur la future édition Criterion de Videodrome m'a donné envie de partir un jolie thread sur ce réalisateur Canadien que j'adore.
Bon pour débuter, une petite biographie.
David Paul Cronenberg est née à Toronto au Canada le 15 mars 1943. S'intéressant dès son tout jeune âge à la lecture et à la musique, il graduera de l'université de Toronto en littérature. Faisant son petit bout de chemin comme directeur de petites séries télé canadiennes, il réalise son premier long métrage Shivers en 1973. Dans cette période assez axé sur le gore et le sexe, il se différencie notamment en démontrant la détérioration de ses personnages graduellement. Son véritable "coming out" grand publique se fera en 1983, avec Dead Zone . Agée aujourd'hui de 61 ans, ce bon vieux David bosse sur deux films dont on ne connaît pas encore grands choses encore, London Fields et A story of violence.
Je vais tenter de classer la filmographie de Cronenberg selon certaines périodes, c'est un peu ma façon de voir son travail.
1ère période : Nudité et gore
Je n'ai pas encore eu la chance de visionner un seul film de cette période, en conséquent, je m'appuierai sur ce que je connais de ces films et certains avis que j'ai lu/entendu.
- Shivers (1975) : Son premier long métrage. Le film raconte l'histoire d'un scientifique qui découvre les travaux d'un homme portant sur un virus sexuellement transmissible. Peu après, les résidents du bloc où l'homme vivait commence à démontrer des signes d'infection. Un film d'horreur tourné avec les moyens du bord (179, 000$ Cdn), le film démontre déjà comment Cronenberg réussit à démontrer une détérioration étape par étape, choses très importante pour lui.
- Rabid (1977) : Second long métrage, le film reste dans la même veine que son précédent, soit une femme qui après un accident de moto, subit une chirurgie expérimentale qui lui donne une soif de sang et une maladie ressemblant à la rage. (Rabid = rage) Avec un budget cette fois un peu plus gros, mais qui reste quand même assez maigrelet (530,000), le cher réal réussit une fois de plus un petit film d'horreur "cheap" mélangeant le gore et la nudité. (L'actrice principale est une ancienne star du porno)
- The Brood (1979) : Le film raconte l'histoire d'une mère de famille qui se fait soigner chez un psychiatre qui utilise de nouvelles méthodes. Quand la fille du couple reviens à la maison avec sa mère couverte de blessures, son père commence à se poser des questions sur les "méthodes" du psychiatre. N'ayant pas vu le film, je ne connais presque rien sur celui-ci, excepté la trame qui semble assez semblable à celle de ses 2 précédents films.
* Il a aussi réalisé un film de course automobile assez peu connue intituléeFast Company juste après Rabid, mais le film s'éloignant beaucoup du reste de sa filmo et étant quasi inconnue au grand publique, j'ai décidé de l'exclure.
2ème période : La mutation et l’aliénation
Dans cette période, celle que je préfère d'ailleurs, j'ai vue les films en question et je pourrai donc mieux m’exprimer sur chacun d'eux.
- Scanners (1981) : Possédant un budget de 4 millions de dollars, Cronenberg décide de s'attaquer aux exceptions humaines que sont les Scanners. Le film suit la vie de Cameron Vale, un Scanner clochard qui sera employé par le CONSEC pour tuer le plus puissant des Scanners, Darryl Revok. Même si j'aime bien Scanners je le trouve bien inférieur à Videodrome. En fait, j'ai l'impression que ce film est Videodrome incomplet. Les circonstances sont différentes, mais la trame des deux films est identique. Malgré le changement assez radical depuis Rabid, il en reste au film quelques scènes bien gore, comme la tête du docteur qui explose par exemple. Le film se laisse bien regardé et est très sympa, mais sans plus pour moi.
- Videodrome (1983) : Ce film représente l'apothéose de Cronenberg. La récente nouvelle du futur Criterion me fait vraiment chaud au cœur. On retrouve de tout dans ce film, les évolutions psychologiques et physiques propres à Cronenberg, du gore, un peu de Q, des rebondissements scénaristiques, une fin terrible, bref un chef-d’œuvre pour moi. Le désormais célèbre James Wood joue le rôle de Max Renn, président d'une compagnie télé qui cherche à s'approprier la chaîne "Videodrome", qui diffuse de la torture en direct. Mais comme le découvrira Max, des secrets bien plus sombres te complexes se cachent derrière Videodrome. Vivement le mois d’août. (Scanners à amassé 14 millions $ et Videodrome à peine 2 millions $...)
- Dead Zone (1983) : Considéré par plusieurs comme la meilleure adaptation d'un roman de Stephen King, Dead Zone fut le film qui dévoila Croneneberg au monde entier. On suit Johnny Smith, un professeur qui, après 5 ans de coma, se découvre un don, celui de prédire l'avenir des gens seulement qu'en les touchant. Interprété par la merveilleux Christopher Walken, Jonhy descendra dans les limites de la dégradation mentale et de l’aliénation.
- The Fly (1986) : Dans ce remake du classique de 1958, Jeff Goldblum incarne, Seth Brundle, un chercheur qui viens de mettre au point un télépode parfaitement fonctionnel. Malheureusement, en le testant son ADN est mélangé à celui d'une mouche, ce qui paraissait une bénédiction deviens vite un cauchemar. Délaissant ici la mutation psychologique, on a ici droit à une métamorphose terrible. Plusieurs considèrent ce film comme le meilleur Cronenberg, et il y a de quoi. Selon moi, il sa place juste en-dessous de Videodrome. Le film est gore à souhait, et par dessus tout, vraiment fun. Jeff Goldblum colle parfaitement au personnage et on s'attache vraiment à lui. Quand à l'histoire d'amour, on dirait la belle et la bête tourné à l'envers. Espérons qu'un éditeur se décide à publier une jolie édition de ce film.
- Dead Ringers (1988) : Les frères Matle (tout deux joué par Jeremy Irons) sont identiques autant physiquement que dans leur carrière, cependant, un des deux est beaucoup plus confiant que l'autre et réussit toujours à avoir les femmes avant l'autre. Le premier frère, quand il en a assez d'une compagne, la refile à l'autre sans qu'elle se rende compte de rien, jusqu’au jour où le second frère tombe en amour en premier. Retournant à la bonne vieille tourmente psychologique, on assiste ici à une performance remarquable de Jeremy Irons. Un film troublant sur la schizophrénie.
3ième période : l'expérimentation et l'adaptation
Passant de l'autobiographie d'un camé à une histoire d'amour Franco-chinoise, pour enfin revenir au psychologique, Cronenberg essaie dans cette période de nouvelles avenues.
- Naked Lunch (1991) : Cronenberg tente ici ce qu'on croyait impossible, adapter le roman de William S. Burroughs au cinéma. Bien sûr il aurait été impossible d'adapter mot pour mot le livre original de Burroughs. On a alors droit à un mélange de biographie et d'interprétation personnelle sur le roman. Bill Lee, exterminateur, tue accidentellement sa femme et sombre dans un délire de drogue où il se croit un agent secret qui travaille pour des créatures bizarres et qui écrit un compte-rendu de ses actions. Vous ai-je parlé de sa machine à écrire qui se transforme en cafard? Etant moi même fan du roman, j'ai bien aimé la vision de Cronenberg et l'achat du Criterion sera pour très bientôt.
- M.Butterfly (1993) : Voici le film qui s'éloigne le plus de l'univers Cronenbergien. Se basant sur une histoire vrai, celle-ci raconte une histoire d'amour entre un Français et une chanteuse d'opéra chinoise. On y retrouve l'une fois de plus grandiose Jeremy Irons au côté de Jonh Lone. Le film n'est, selon moi, pas aussi mauvais qu'on le prétend, mais pour un fan de Cronenberg il est beaucoup plus difficile à embarquer. M'enfin, les histoires d'amours lui conviennent mieux quand un des amoureux est une mouche géante.
- Crash (1996) : Ayant reçu un prix à Canne pour son audace, le film retourne au tout début des films de Cronenberg, les images choques et le sexe. Nouvelle adaptation d'un célèbre roman, celui de J.G. Ballard, on retrouve Cronenberg en pleine forme après un M.Butterfly décevant. James Ballard, après un terrible accident de voiture, deviens obsédé par le sexe et les accidents de voitures. Fréquentant une nouvelle bande de copain, il entraînera sa femme et ses amis dans les limites de la perversion et des accidents, bref, un film assez troublant. Il marque un retour au source pour Croneneberg. Je ne le classerais pas comme un de ses meilleurs films, mais il se regarde bien.
- eXistenZ (1999) : Allegra Geller a conçu un nouveau jeu vidéo révolutionnaire, eXistenZ. Pendant une partie, elle est attaqué par un assassin avec un pistolet organique et décide de gardé Ted Pikul, un jeune vendeur, comme garde du corps. On a ici droit à un "melting pot" de Cronenberg, tout ses sujets cultes y passe. Malgré tout, le film garde tout de même quelques petites originalités, mais je ne considère pas que le film atteigne des sommets comme Videodrome ou The fly. Un Croneneberg comme il sait si bien en faire, mais loin d'être son meilleur.
- Spider (2002) : Le tout dernier Croneneberg retourne dnas l'histoire de torture psychologique. Dennis Clegg est dans la trentaine et vie dans une semi maison de fous à Londres. Surnommé "Spider" par sa mère quand il était jeune, il est enfermé penadnt 20 ans pour schizophrénie. hélas, sont mal n'est pas guérie... Après un derneir film assez bof et science-fiction, on nous sert un drame psychologique qui ne m'a pas vraiment plu. Je n'arrive pas à mettre le doigt suir ce qui me déplaît, mais j'ai de la difficulté avec ce film. M'enfin, j'espère que notre cher réal nous sortira une belle surprise avec un de ses 2 projets.
Alors voilà, je sais que la qualité de mon travail laisse à désirer, mais bon, il est présentement 3:30 du mat et j'ai essayé de mettre ça le plus court possible. De plus, ce ne sont que des opinions, alors je suis certains que plusieurs sont sûrement ne désaccord avec mes dires, mais bon on est ici pour échanger des idées, non?
J'attend vos commentaires sur ce réal qui me surprend de plus en plus, et qui fait du cinéma comme je l'aime. Aussi, si vous voyez des erreurs dans mes dires, n'hésitez pas à me corriger.
Merci,
VEmpire
Bon pour débuter, une petite biographie.
David Paul Cronenberg est née à Toronto au Canada le 15 mars 1943. S'intéressant dès son tout jeune âge à la lecture et à la musique, il graduera de l'université de Toronto en littérature. Faisant son petit bout de chemin comme directeur de petites séries télé canadiennes, il réalise son premier long métrage Shivers en 1973. Dans cette période assez axé sur le gore et le sexe, il se différencie notamment en démontrant la détérioration de ses personnages graduellement. Son véritable "coming out" grand publique se fera en 1983, avec Dead Zone . Agée aujourd'hui de 61 ans, ce bon vieux David bosse sur deux films dont on ne connaît pas encore grands choses encore, London Fields et A story of violence.
Je vais tenter de classer la filmographie de Cronenberg selon certaines périodes, c'est un peu ma façon de voir son travail.
1ère période : Nudité et gore
Je n'ai pas encore eu la chance de visionner un seul film de cette période, en conséquent, je m'appuierai sur ce que je connais de ces films et certains avis que j'ai lu/entendu.
- Shivers (1975) : Son premier long métrage. Le film raconte l'histoire d'un scientifique qui découvre les travaux d'un homme portant sur un virus sexuellement transmissible. Peu après, les résidents du bloc où l'homme vivait commence à démontrer des signes d'infection. Un film d'horreur tourné avec les moyens du bord (179, 000$ Cdn), le film démontre déjà comment Cronenberg réussit à démontrer une détérioration étape par étape, choses très importante pour lui.
- Rabid (1977) : Second long métrage, le film reste dans la même veine que son précédent, soit une femme qui après un accident de moto, subit une chirurgie expérimentale qui lui donne une soif de sang et une maladie ressemblant à la rage. (Rabid = rage) Avec un budget cette fois un peu plus gros, mais qui reste quand même assez maigrelet (530,000), le cher réal réussit une fois de plus un petit film d'horreur "cheap" mélangeant le gore et la nudité. (L'actrice principale est une ancienne star du porno)
- The Brood (1979) : Le film raconte l'histoire d'une mère de famille qui se fait soigner chez un psychiatre qui utilise de nouvelles méthodes. Quand la fille du couple reviens à la maison avec sa mère couverte de blessures, son père commence à se poser des questions sur les "méthodes" du psychiatre. N'ayant pas vu le film, je ne connais presque rien sur celui-ci, excepté la trame qui semble assez semblable à celle de ses 2 précédents films.
* Il a aussi réalisé un film de course automobile assez peu connue intituléeFast Company juste après Rabid, mais le film s'éloignant beaucoup du reste de sa filmo et étant quasi inconnue au grand publique, j'ai décidé de l'exclure.
2ème période : La mutation et l’aliénation
Dans cette période, celle que je préfère d'ailleurs, j'ai vue les films en question et je pourrai donc mieux m’exprimer sur chacun d'eux.
- Scanners (1981) : Possédant un budget de 4 millions de dollars, Cronenberg décide de s'attaquer aux exceptions humaines que sont les Scanners. Le film suit la vie de Cameron Vale, un Scanner clochard qui sera employé par le CONSEC pour tuer le plus puissant des Scanners, Darryl Revok. Même si j'aime bien Scanners je le trouve bien inférieur à Videodrome. En fait, j'ai l'impression que ce film est Videodrome incomplet. Les circonstances sont différentes, mais la trame des deux films est identique. Malgré le changement assez radical depuis Rabid, il en reste au film quelques scènes bien gore, comme la tête du docteur qui explose par exemple. Le film se laisse bien regardé et est très sympa, mais sans plus pour moi.
- Videodrome (1983) : Ce film représente l'apothéose de Cronenberg. La récente nouvelle du futur Criterion me fait vraiment chaud au cœur. On retrouve de tout dans ce film, les évolutions psychologiques et physiques propres à Cronenberg, du gore, un peu de Q, des rebondissements scénaristiques, une fin terrible, bref un chef-d’œuvre pour moi. Le désormais célèbre James Wood joue le rôle de Max Renn, président d'une compagnie télé qui cherche à s'approprier la chaîne "Videodrome", qui diffuse de la torture en direct. Mais comme le découvrira Max, des secrets bien plus sombres te complexes se cachent derrière Videodrome. Vivement le mois d’août. (Scanners à amassé 14 millions $ et Videodrome à peine 2 millions $...)
- Dead Zone (1983) : Considéré par plusieurs comme la meilleure adaptation d'un roman de Stephen King, Dead Zone fut le film qui dévoila Croneneberg au monde entier. On suit Johnny Smith, un professeur qui, après 5 ans de coma, se découvre un don, celui de prédire l'avenir des gens seulement qu'en les touchant. Interprété par la merveilleux Christopher Walken, Jonhy descendra dans les limites de la dégradation mentale et de l’aliénation.
- The Fly (1986) : Dans ce remake du classique de 1958, Jeff Goldblum incarne, Seth Brundle, un chercheur qui viens de mettre au point un télépode parfaitement fonctionnel. Malheureusement, en le testant son ADN est mélangé à celui d'une mouche, ce qui paraissait une bénédiction deviens vite un cauchemar. Délaissant ici la mutation psychologique, on a ici droit à une métamorphose terrible. Plusieurs considèrent ce film comme le meilleur Cronenberg, et il y a de quoi. Selon moi, il sa place juste en-dessous de Videodrome. Le film est gore à souhait, et par dessus tout, vraiment fun. Jeff Goldblum colle parfaitement au personnage et on s'attache vraiment à lui. Quand à l'histoire d'amour, on dirait la belle et la bête tourné à l'envers. Espérons qu'un éditeur se décide à publier une jolie édition de ce film.
- Dead Ringers (1988) : Les frères Matle (tout deux joué par Jeremy Irons) sont identiques autant physiquement que dans leur carrière, cependant, un des deux est beaucoup plus confiant que l'autre et réussit toujours à avoir les femmes avant l'autre. Le premier frère, quand il en a assez d'une compagne, la refile à l'autre sans qu'elle se rende compte de rien, jusqu’au jour où le second frère tombe en amour en premier. Retournant à la bonne vieille tourmente psychologique, on assiste ici à une performance remarquable de Jeremy Irons. Un film troublant sur la schizophrénie.
3ième période : l'expérimentation et l'adaptation
Passant de l'autobiographie d'un camé à une histoire d'amour Franco-chinoise, pour enfin revenir au psychologique, Cronenberg essaie dans cette période de nouvelles avenues.
- Naked Lunch (1991) : Cronenberg tente ici ce qu'on croyait impossible, adapter le roman de William S. Burroughs au cinéma. Bien sûr il aurait été impossible d'adapter mot pour mot le livre original de Burroughs. On a alors droit à un mélange de biographie et d'interprétation personnelle sur le roman. Bill Lee, exterminateur, tue accidentellement sa femme et sombre dans un délire de drogue où il se croit un agent secret qui travaille pour des créatures bizarres et qui écrit un compte-rendu de ses actions. Vous ai-je parlé de sa machine à écrire qui se transforme en cafard? Etant moi même fan du roman, j'ai bien aimé la vision de Cronenberg et l'achat du Criterion sera pour très bientôt.
- M.Butterfly (1993) : Voici le film qui s'éloigne le plus de l'univers Cronenbergien. Se basant sur une histoire vrai, celle-ci raconte une histoire d'amour entre un Français et une chanteuse d'opéra chinoise. On y retrouve l'une fois de plus grandiose Jeremy Irons au côté de Jonh Lone. Le film n'est, selon moi, pas aussi mauvais qu'on le prétend, mais pour un fan de Cronenberg il est beaucoup plus difficile à embarquer. M'enfin, les histoires d'amours lui conviennent mieux quand un des amoureux est une mouche géante.
- Crash (1996) : Ayant reçu un prix à Canne pour son audace, le film retourne au tout début des films de Cronenberg, les images choques et le sexe. Nouvelle adaptation d'un célèbre roman, celui de J.G. Ballard, on retrouve Cronenberg en pleine forme après un M.Butterfly décevant. James Ballard, après un terrible accident de voiture, deviens obsédé par le sexe et les accidents de voitures. Fréquentant une nouvelle bande de copain, il entraînera sa femme et ses amis dans les limites de la perversion et des accidents, bref, un film assez troublant. Il marque un retour au source pour Croneneberg. Je ne le classerais pas comme un de ses meilleurs films, mais il se regarde bien.
- eXistenZ (1999) : Allegra Geller a conçu un nouveau jeu vidéo révolutionnaire, eXistenZ. Pendant une partie, elle est attaqué par un assassin avec un pistolet organique et décide de gardé Ted Pikul, un jeune vendeur, comme garde du corps. On a ici droit à un "melting pot" de Cronenberg, tout ses sujets cultes y passe. Malgré tout, le film garde tout de même quelques petites originalités, mais je ne considère pas que le film atteigne des sommets comme Videodrome ou The fly. Un Croneneberg comme il sait si bien en faire, mais loin d'être son meilleur.
- Spider (2002) : Le tout dernier Croneneberg retourne dnas l'histoire de torture psychologique. Dennis Clegg est dans la trentaine et vie dans une semi maison de fous à Londres. Surnommé "Spider" par sa mère quand il était jeune, il est enfermé penadnt 20 ans pour schizophrénie. hélas, sont mal n'est pas guérie... Après un derneir film assez bof et science-fiction, on nous sert un drame psychologique qui ne m'a pas vraiment plu. Je n'arrive pas à mettre le doigt suir ce qui me déplaît, mais j'ai de la difficulté avec ce film. M'enfin, j'espère que notre cher réal nous sortira une belle surprise avec un de ses 2 projets.
Alors voilà, je sais que la qualité de mon travail laisse à désirer, mais bon, il est présentement 3:30 du mat et j'ai essayé de mettre ça le plus court possible. De plus, ce ne sont que des opinions, alors je suis certains que plusieurs sont sûrement ne désaccord avec mes dires, mais bon on est ici pour échanger des idées, non?
J'attend vos commentaires sur ce réal qui me surprend de plus en plus, et qui fait du cinéma comme je l'aime. Aussi, si vous voyez des erreurs dans mes dires, n'hésitez pas à me corriger.
Merci,
VEmpire
First it controlled her mind, then it destroyed her body... Long live the new flesh!
Mon top à Cronenberg que j'ai vu :
Rage : 4/10
Chromosome 3 : 7/10
Scanners : 7/10
Vidéodrome : 10/10
Dead zone : 6/10
La mouche : 7/10
Faux semblants : 9/10
Le festin nu : 9/10
M. Butterfly : 8/10
Crash : 5/10
eXistenZ : 7/10
Spider : 5/10
Rage : 4/10
Chromosome 3 : 7/10
Scanners : 7/10
Vidéodrome : 10/10
Dead zone : 6/10
La mouche : 7/10
Faux semblants : 9/10
Le festin nu : 9/10
M. Butterfly : 8/10
Crash : 5/10
eXistenZ : 7/10
Spider : 5/10
Dernière modification par Anonymous le sam. mai 22, 2004 12:20 pm, modifié 1 fois.
VEmpire,
déja bravo de t'être fait chier à pondre une présentation pareille sur celui qui est pour moi le plus grand réalisateur en activité.
Loin de moi l'idée de de tout corriger mais plus de commenter certaines simplifications.
Pour Shivers, c'est un scientifique qui à crée un parasite du corps humain qui transmet à chacun de ses hôtes le virus du priapisme (que certains forumeurs semblent eux aussi avoir contracté ), comme une sorte de maladie qui transforme ceux qui sont touchés, non pas en mort-vivants mais en baiseurs vivants (voir la dernière scène dans la piscine qui malgré ses défauts est un superbe hommage à Night of the Living Dead, l'une des seules références cinématographies assumées de Cronenberg).
Pour The Brood, je t'engage à acheter de suite le film sur Cdiscount, le dvd est à 3 ou 4 euros et qui plus est vraiment de bonne qualité.
Pour ce qui est du film je t'engage à lire l'article que j'ai écrit pour le Mad de Juin et qui décortique un peu le film. De plus, je vais bientôt ouvrir un site internet un peu spécial ou je vais débuter par un texte qui sera une version allongé de l'article paru dans le Mad et l'organisation d'un débat autour du film à partir de début Juillet (en fait le site ouvrira officiellement le jour de la sortie du Mad).
Pour Scanners, je précise juste que c'est à nouveau à partir d'expérimentations d'un scientifique que l'abberation Scanners est crée. De plus si le film est un peu foutoir c'est du au fait que Cronenberg fut en constante réecriture lors du tournage suite aux pressions des studios.
Pour Dead Zone je ne suis pas d'accord quand tu dis que Johnny descend dans l'aliénation. Il s'agit surtout pour moi d'un dilemme moral et de confiance en soi. Les visions de Johnny sont elles réelles ? Si oui à t'il le droit , le devoir ou l'obligation de tenter de changer le futur probable qu'il lui semble avoir aperçu, ou au contraire est il en tort de se croire chargé de corriger ce même futur.
Alors bien sur il y à une possibilité que Johnny soit un fou et que ces visions ne soient que des hallucinations et le film ne confirme ni n'infirme jamais de façon définitive ce fait mais bon de la à parler d'aliénation pure.
Pour Dead Ringers, les frêre Mantle sont aussi des spécimens et si ils plongent dans la folie je ne suis pas sur que le terme schizophrénie soit le plus approprié (il convient bcp mieux à Spider qui n'est pas non plus pour autant l'étude d'un cas clinique de schizo). L'un ne vit que par rapport à l'autre et vice-versa, Elliot à beau être plus sur et confiant que son frêre, il n'en est pas moins totalement dépendant de lui. Alors lorsque les deux frêres commencent à s'éloigner pour l'amour d'une femme Beverley compense ce manque par de la drogue et les deux jumeaux étant psychologiquement comme physiquement liés Elliot ne tarde pas à le suivre. Naked Lunch qui suivra est en droite ligne des préoccupations de Dead Ringers.
Crash va trés loin car Cronenberg s'appuie sur le roman fou de Ballard pour carrément inventer une nouvelle sexualité à une humanité qui s'ennuie. Il signe son film le plus radical au niveau de la mise en scène comme de son contenu. Un film choc dans le bon sens du terme, qui n'est pas celui que je prefère mais une perle noire à classer parmis les oeuvres les plus fortes et novatrices du cinéma.
Pour Existenz, je dirai que si le background est "classique" pour du Cronenberg, le traitement de la réalité virtuelle et des possiblités de ces univers (voir ma signature) est absolument remarquable en tous points. De plus à son habitude il prend le contrpied complet des représentations classiques du virtuel à l'écran et signe un film carrméent vertigineux lorsque l'on prend le temps de s'y pencher dessus. Il s'agit pour moi d'un des films qui se rapproche le plus de l'univers de KDick, et qui fait regretter que Cronenberg n'ait pu tourner Totall Recall avec son scénario à la place de Verhoeven (non pas que le film soit mauvais mais le traitement de Dick y est extrèment simpliste au contraire de ce qu'avait ecrit Cronenberg dans son scenar).
Spider est effectivement un drame psychologique mais qui propose une vision de l'intérieur de la maladie et de la psychose, au lieu d'une observation de l'extérieur. Nous sommes Spider et c'est sans aucun doute cette position trés inconfortable qui à posé porblème à nombre de spectateurs. Contrairement à nombre de films sur la folie et la schizophrénie; Cronenberg ne fait pas de Johnny Clegg un sauvage à la folie extériorisée mais au contraire un être vivant reclus à l'intérieur de lui-même et ce côté anti-spectaculaire peut décevoir. Ce film est à nouveau une sublime adaptation d'un excellent roman Spider de Peter Mc Grath et Cronenberg y montre à nouveau son intelligence et sa subtilité grace à un jeu trés fin sur la notion de mémoire et de souvenir.
Pour redécouvrir ce film et les autres dans l'ensemble, un bon conseil écoutez les commentaires audio du Sieur David qui sont toujours trés agréables, posés et expliquent le pourquoi du comment sans jamais gacher les visionnages ultérieurs.
Voila pour mes précisions que je l'espère tu ne prenda pas comme malvenues et en tout cas bravo pour ta passion pour ce réalisateur même si je ne suis pas toujours d'accord avec tes avis mais ça c'est subjectif.
Stefan
déja bravo de t'être fait chier à pondre une présentation pareille sur celui qui est pour moi le plus grand réalisateur en activité.
Loin de moi l'idée de de tout corriger mais plus de commenter certaines simplifications.
Pour Shivers, c'est un scientifique qui à crée un parasite du corps humain qui transmet à chacun de ses hôtes le virus du priapisme (que certains forumeurs semblent eux aussi avoir contracté ), comme une sorte de maladie qui transforme ceux qui sont touchés, non pas en mort-vivants mais en baiseurs vivants (voir la dernière scène dans la piscine qui malgré ses défauts est un superbe hommage à Night of the Living Dead, l'une des seules références cinématographies assumées de Cronenberg).
Pour The Brood, je t'engage à acheter de suite le film sur Cdiscount, le dvd est à 3 ou 4 euros et qui plus est vraiment de bonne qualité.
Pour ce qui est du film je t'engage à lire l'article que j'ai écrit pour le Mad de Juin et qui décortique un peu le film. De plus, je vais bientôt ouvrir un site internet un peu spécial ou je vais débuter par un texte qui sera une version allongé de l'article paru dans le Mad et l'organisation d'un débat autour du film à partir de début Juillet (en fait le site ouvrira officiellement le jour de la sortie du Mad).
Pour Scanners, je précise juste que c'est à nouveau à partir d'expérimentations d'un scientifique que l'abberation Scanners est crée. De plus si le film est un peu foutoir c'est du au fait que Cronenberg fut en constante réecriture lors du tournage suite aux pressions des studios.
Pour Dead Zone je ne suis pas d'accord quand tu dis que Johnny descend dans l'aliénation. Il s'agit surtout pour moi d'un dilemme moral et de confiance en soi. Les visions de Johnny sont elles réelles ? Si oui à t'il le droit , le devoir ou l'obligation de tenter de changer le futur probable qu'il lui semble avoir aperçu, ou au contraire est il en tort de se croire chargé de corriger ce même futur.
Alors bien sur il y à une possibilité que Johnny soit un fou et que ces visions ne soient que des hallucinations et le film ne confirme ni n'infirme jamais de façon définitive ce fait mais bon de la à parler d'aliénation pure.
Pour Dead Ringers, les frêre Mantle sont aussi des spécimens et si ils plongent dans la folie je ne suis pas sur que le terme schizophrénie soit le plus approprié (il convient bcp mieux à Spider qui n'est pas non plus pour autant l'étude d'un cas clinique de schizo). L'un ne vit que par rapport à l'autre et vice-versa, Elliot à beau être plus sur et confiant que son frêre, il n'en est pas moins totalement dépendant de lui. Alors lorsque les deux frêres commencent à s'éloigner pour l'amour d'une femme Beverley compense ce manque par de la drogue et les deux jumeaux étant psychologiquement comme physiquement liés Elliot ne tarde pas à le suivre. Naked Lunch qui suivra est en droite ligne des préoccupations de Dead Ringers.
Crash va trés loin car Cronenberg s'appuie sur le roman fou de Ballard pour carrément inventer une nouvelle sexualité à une humanité qui s'ennuie. Il signe son film le plus radical au niveau de la mise en scène comme de son contenu. Un film choc dans le bon sens du terme, qui n'est pas celui que je prefère mais une perle noire à classer parmis les oeuvres les plus fortes et novatrices du cinéma.
Pour Existenz, je dirai que si le background est "classique" pour du Cronenberg, le traitement de la réalité virtuelle et des possiblités de ces univers (voir ma signature) est absolument remarquable en tous points. De plus à son habitude il prend le contrpied complet des représentations classiques du virtuel à l'écran et signe un film carrméent vertigineux lorsque l'on prend le temps de s'y pencher dessus. Il s'agit pour moi d'un des films qui se rapproche le plus de l'univers de KDick, et qui fait regretter que Cronenberg n'ait pu tourner Totall Recall avec son scénario à la place de Verhoeven (non pas que le film soit mauvais mais le traitement de Dick y est extrèment simpliste au contraire de ce qu'avait ecrit Cronenberg dans son scenar).
Spider est effectivement un drame psychologique mais qui propose une vision de l'intérieur de la maladie et de la psychose, au lieu d'une observation de l'extérieur. Nous sommes Spider et c'est sans aucun doute cette position trés inconfortable qui à posé porblème à nombre de spectateurs. Contrairement à nombre de films sur la folie et la schizophrénie; Cronenberg ne fait pas de Johnny Clegg un sauvage à la folie extériorisée mais au contraire un être vivant reclus à l'intérieur de lui-même et ce côté anti-spectaculaire peut décevoir. Ce film est à nouveau une sublime adaptation d'un excellent roman Spider de Peter Mc Grath et Cronenberg y montre à nouveau son intelligence et sa subtilité grace à un jeu trés fin sur la notion de mémoire et de souvenir.
Pour redécouvrir ce film et les autres dans l'ensemble, un bon conseil écoutez les commentaires audio du Sieur David qui sont toujours trés agréables, posés et expliquent le pourquoi du comment sans jamais gacher les visionnages ultérieurs.
Voila pour mes précisions que je l'espère tu ne prenda pas comme malvenues et en tout cas bravo pour ta passion pour ce réalisateur même si je ne suis pas toujours d'accord avec tes avis mais ça c'est subjectif.
Stefan
- DPG
- Messages : 5389
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:03 pm
- Localisation : Higher, toujours ailleurs
Mon top à moi sur ce que j'ai vu :
Scanners : 6/10
Vidéodrome : 8/10
Dead zone : 7/10
La mouche : 9/10
Faux semblants : 7/10
Crash : 5/10
eXistenZ : 6/10
En fait je m'aperçois que j'en ai pas vu tant que ça et qu'à part "La Mouche" et dans une moindre mesure "Videodrome" je suis pas un grand fan du tout. En plus j'ai pas gd chose à reprocher à ses films, mais juste j'ai pas franchement envie de les revoir, une fois ça m'a suffit. Disons que son cinéma me touche pas vraiment.
Scanners : 6/10
Vidéodrome : 8/10
Dead zone : 7/10
La mouche : 9/10
Faux semblants : 7/10
Crash : 5/10
eXistenZ : 6/10
En fait je m'aperçois que j'en ai pas vu tant que ça et qu'à part "La Mouche" et dans une moindre mesure "Videodrome" je suis pas un grand fan du tout. En plus j'ai pas gd chose à reprocher à ses films, mais juste j'ai pas franchement envie de les revoir, une fois ça m'a suffit. Disons que son cinéma me touche pas vraiment.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Sur le site, vous trouverez :
Le test du zone 2 de "Chromosome 3" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... &FilmID=90
Le test du zone 2 de "Crash" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=212
Le test du zone 2 de "Dead zone" (opening) :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... &FilmID=16
Le test du zone 2 de "la mouche" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=139
Le test du zone 2 de "Le festin nu" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=560
Le test du zone 2 de "scanners" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... &FilmID=86
Pour "Vidéodrome" :
Le zone 1 :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=428
Le zone 2 :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=427
Pas de test pour "Faux-semblants", mais j'avais commis un texte à son sujet qui se trouve ici :
http://emmanuel.denis.free.fr/films/fauxsemblants.htm
Bonne lecture !
Le test du zone 2 de "Chromosome 3" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... &FilmID=90
Le test du zone 2 de "Crash" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=212
Le test du zone 2 de "Dead zone" (opening) :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... &FilmID=16
Le test du zone 2 de "la mouche" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=139
Le test du zone 2 de "Le festin nu" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=560
Le test du zone 2 de "scanners" :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... &FilmID=86
Pour "Vidéodrome" :
Le zone 1 :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=428
Le zone 2 :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=427
Pas de test pour "Faux-semblants", mais j'avais commis un texte à son sujet qui se trouve ici :
http://emmanuel.denis.free.fr/films/fauxsemblants.htm
Bonne lecture !
-
- Messages : 6145
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
- Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
- Contact :
- rusty james
- Messages : 6532
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 7:41 am
J'ai pas eu le temps de lire encore vos commentaire çà à l'air d'être interessant donc dès que j'ai un peu de temps je m'y met et je vous dis ce que j'en pense. En attendant pour faire comme les petits camarades mon p'tit top :
Le festin nu (chef d'oeuvre du maître)
Existenz (très bon)
Vidéodrome (très bon)
Chromosome 3 (très bon)
Dead zone (bon)
Scanners (bon)
Spider, je me décide pas encore faut que je le revois.
Par contre La mouche jamais trop accroché bien que je l'ai vu plein de fois et que çà ne me dérange pas de le revoir...
Le festin nu (chef d'oeuvre du maître)
Existenz (très bon)
Vidéodrome (très bon)
Chromosome 3 (très bon)
Dead zone (bon)
Scanners (bon)
Spider, je me décide pas encore faut que je le revois.
Par contre La mouche jamais trop accroché bien que je l'ai vu plein de fois et que çà ne me dérange pas de le revoir...
Rusty James,
c'est étrange ça !!!
Tu est la première personne que j'entends dire qu'il adore Naked Lunch (Bravo soit dit en passant) avec ce que ça sous entend d'acceptation du système Cronenberg et ne pas accrocher à The Fly.
Qu'est ce qui te gênes dans ce film ou du moins quels sont les éléments qui font que tu n'y accorche pas plus que cela alors qu'il est dans la droite linge de la carrière de Cronenberg et qu'il est souvent considéré comme son plus accessible avec Dead Zone ?
Ta réponse m'interesse beaucoup.
Stefan
c'est étrange ça !!!
Tu est la première personne que j'entends dire qu'il adore Naked Lunch (Bravo soit dit en passant) avec ce que ça sous entend d'acceptation du système Cronenberg et ne pas accrocher à The Fly.
Qu'est ce qui te gênes dans ce film ou du moins quels sont les éléments qui font que tu n'y accorche pas plus que cela alors qu'il est dans la droite linge de la carrière de Cronenberg et qu'il est souvent considéré comme son plus accessible avec Dead Zone ?
Ta réponse m'interesse beaucoup.
Stefan
J'avoue que j'aime bien "La mouche" aussi, mais que je trouve que c'est un film tout de même un peu conventionnel que ces meilleurs titres. C'est une histoire de savant fou dans le plus pur jus de "L'homme invisible" et cie. Cronenberg y est à l'aise et apporte un excellent traitement visuel, avec l'aide de Chris Wallas. Ce film est un bon compromis, mais un compromis tout de même si on le compare à des titres aussi originaux que "Faux-semblants" ou "Le festin nu".
Manolito,
voici effectivement des arguments tout à fait recevables, The Fly est le film de studio de Cronenberg.
Il s'y montre capable de faire grand public (intrigue plus classique et développement également) tout en restant fidèle à ses thémtiques et obsessions vraiment à part et au final tout sauf grand public.
Rusty James dit qu'il n'y à pas accorché et j'aurais aimé savoir si c'est pour cette raison ou bien à cause de l'histoire d'amour (que je trouve superbe mais qui peut déconcerter dans un Cronenberg) ou je ne sais quoi d'autre que j'aimerai découvrir.
Cette histoire du savant combine pour moi les qualités des plus grands films de genre (c'est un remake et Cronenberg ne s'est pas voilé la face sur ce point, bien au contraire il a rendu un superbe hommage au ciné fantastique/sf, sans citer personne ni refaire des scènes cultes) combienées avec les qualités et l'univers propre à Cronenberg.
En dehors de la qualité des effets spéciaux en eux même, je pense que ce film (et tous les autres du bonhomme) sont les exemples les plus prboants d'utilisation inventive et surtout intelligente des effets spéciaux qui sont toujours la pour servir un thème ou une idée et jamais uniquement pour la beauté du geste (le ver bébé dont accouche Veronica en rêve).
Cette utilisation des effets spéciaux est basée sur le trés cher concept de métaphore visuelle qui irrigue tout son cinéma et qui est un apport majeur au language cinématographique contemporain (bien que d'autres aient appliqués ce concept avant lui mais de façon furtive, n'osant pas baser une eouvre dessus comme Videodrome).
Alors Rusty James ?
Stefan
voici effectivement des arguments tout à fait recevables, The Fly est le film de studio de Cronenberg.
Il s'y montre capable de faire grand public (intrigue plus classique et développement également) tout en restant fidèle à ses thémtiques et obsessions vraiment à part et au final tout sauf grand public.
Rusty James dit qu'il n'y à pas accorché et j'aurais aimé savoir si c'est pour cette raison ou bien à cause de l'histoire d'amour (que je trouve superbe mais qui peut déconcerter dans un Cronenberg) ou je ne sais quoi d'autre que j'aimerai découvrir.
Cette histoire du savant combine pour moi les qualités des plus grands films de genre (c'est un remake et Cronenberg ne s'est pas voilé la face sur ce point, bien au contraire il a rendu un superbe hommage au ciné fantastique/sf, sans citer personne ni refaire des scènes cultes) combienées avec les qualités et l'univers propre à Cronenberg.
En dehors de la qualité des effets spéciaux en eux même, je pense que ce film (et tous les autres du bonhomme) sont les exemples les plus prboants d'utilisation inventive et surtout intelligente des effets spéciaux qui sont toujours la pour servir un thème ou une idée et jamais uniquement pour la beauté du geste (le ver bébé dont accouche Veronica en rêve).
Cette utilisation des effets spéciaux est basée sur le trés cher concept de métaphore visuelle qui irrigue tout son cinéma et qui est un apport majeur au language cinématographique contemporain (bien que d'autres aient appliqués ce concept avant lui mais de façon furtive, n'osant pas baser une eouvre dessus comme Videodrome).
Alors Rusty James ?
Stefan
- Filou
- Messages : 714
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 11:29 am
- Localisation : A Sierre, en Suisse. Dingue non ?
Re: David Cronenberg
J'ai vraiement beaucoup aimé ce M. Butterfly. Une histoire d'amour magnifique et torturée, une très belle musique, d'excellentes performances d'acteur... Je trouve justement que ce film ne s'éloigne pas tant que ça de l'univers de son réalisateur. Les histoires d'amour tragiques ont une belle part dans son oeuvre (Crash, La mouche, Faux semblants - amour fraternel). Le film est différent dans le sens ou le fantastique n'y est pas présent. Mais c'est un très beau film que je conseille à tous, fan ou non de Cronenberg. La vhs éditée par Warner ne doit pas être trop difficile à trouver.VEmpire a écrit :- M.Butterfly (1993) : Voici le film qui s'éloigne le plus de l'univers Cronenbergien. Se basant sur une histoire vrai, celle-ci raconte une histoire d'amour entre un Français et une chanteuse d'opéra chinoise. On y retrouve l'une fois de plus grandiose Jeremy Irons au côté de Jonh Lone. Le film n'est, selon moi, pas aussi mauvais qu'on le prétend, mais pour un fan de Cronenberg il est beaucoup plus difficile à embarquer. M'enfin, les histoires d'amours lui conviennent mieux quand un des amoureux est une mouche géante.
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Network, 1976, Sidney Lumet
Network, 1976, Sidney Lumet
Ben non, justement, le "M." du titre, c'est pour "Monsieur", pour le coup. Excellent film, au passage, qui se rapproche plus du drame que du fantastique généralement exploité par Cronenberg, mais qui reste dans la thématique de la chair, Gallimard (Jeremy Irons) étant persuadé d'être amoureux et d'avoir couché avec une femme et non un homme du théâtre de Pékin.Manolito a écrit :Mon top à Cronenberg que j'ai vu :
...
Madame Butterfly : 7/10
...