Enfin vu ce soir un ptit film qu'on croise parfois ds des histoires du cinéma ...
Et ben j'avoue que malgré tout ce qu'on a pu écrire, dire sur un tel film, quand on le voit finalement, même tardivement, ça mets qd même une sacrée claque !
Un des films phares du Neo-realisme donc, Rossellini s'attache à décrire l'Italie. Mais il nous la présente sous un aspect bien spécifique, le côté des resistants à l'occupation fascisto-nazie. Alors on peut dire qu'il fait un peu l'impasse sur une partie de l'histoire de son pays. J'avais lu un jour qqu'un dire que : "Après avoir vu "Rome ville ouverte" tous les italiens étaient persuadés d'avoir été resistants" et on peut le comprendre. Mais on peut aussi comprendre cette envie de témoigner d'une certaine frange de la population, de leur rendre hommage, montrer que tous n'ont pas courbés l'échine face à ces dirigeants.
Quoiqu'il en soit, il en ressort un film d'une grande force. L'aspect quasi documentaire propre au courant Neo-realiste rend certaines scènes de rafle, d'execution ou de tortures vraiment glaçantes, et même les séquences hors champ font leur effet. L'aspect religieux est également bien présent et bien que Rossellini n'épargne guère les Allemands ds son portrait, il n'oublie pas un personnage nazi quelque peu désabusé, qui en qques minutes résume toute l'absurdité de la guerre et de tous ses morts.
Beaucoup de thèmes brassés avec une intelligence et une force rare, j'avoue que malgré son statut, je m'attendais vraiment pas à un si grand film. Un chef d'oeuvre quoi. Pour une fois qu'un tel terme n'est pas usurpé, ça fait plaisir.
"Rome Ville ouverte" (R.Rossellini - 1945)
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"Rome Ville ouverte" (R.Rossellini - 1945)
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
