même chose que Greedo, mais je me souviens en tout cas d'avoir eu une trouille sérieuse quand j'étais petite, comme avec Les Oiseaux de Hitchcok.John Trent a écrit :est-ce que l'original est aussi bien que le remake (excellent, tres belle photo, le rat est vraiment pas gentil, Glover est grandiose) ?
parce que j'ai la suite de l'original en K7, "Ben", et c'est une grosse merde !
Willard - 2003 - Glen Morgan
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Gràce à la critique du site j'ai découvert hier ce film.Terrible portrait pathétique ce WILLARD !
Le genre de personnage aimé du cinéma fantastique. On souffre avec lui, Crispin Glover en forçant le trait livre un numéro qui reste humain.
Pour autant, ca tourne un peu à vide au bout d'un moment. La relation avec les rats n'est pas très bien décrite. Il y a une impression d'inabouti relativement frustrante qui subsiste au bout.
Très beau passage de poursuite de chat par une horde de rats, placé au milieu pour relancer un intérêt qui pédale dans la semoule.
J'avais pas fais gaffe que c'était un remake, et j'allais dire que peut-être que le sujet, pas assez riche avait empéché le film de tourner tout du long à plein régime, comme le souligne Haribo ci-dessus et aurait trouvé plus sa place dans un épisode de série TV style Les contes de la cryptes. Visiblement j'ai tout faux puisqu'il y a même eu une suite à la version originale...
Pour ma part je n'éprouve aucune pitié pour ce genre de personnage, et ils ont souvent le don de m'agacer car souvent, qui plus est, les réalisateurs ne peuvent pas s'empécher de forcer le trait dans ce genre de description (merci Peter Jackson et son salutaire Braindead qui apporte un peu d'humour et de décalage, idem pour son perso. de Fantome contre fantome interprété par Jeffrey Comb d'ailleurs)...
Ce qui m'a sauté aux yeux de prime abord c'est cette volonté apparement de recycler et d'utiliser uniquement des acteurs habitués à rester dans l'ombre mais que tous le monde connait pourtant (Miss Lost Highway, Bruce Davidson : l'ombre du père, R Lee Ermey et Crispin Glover donc).
Ensuite c'est le côté un peu conte macabre, style Gremlins, Tim Burton et autres.
La scène d'introduction est particulièrement bien réalisé et soignée. J'aime beaucoup la scène du chat aussi.
Dans l'ensemble c'est un film correcte mais le début laissait espérer beaucoup mieux. Dommage...
Crispin H. Glover!
aah! Je suis fan!
Un super acteur, malgré sa réputation de cinglé (justifié ou pas, je men fous, et même, l'idée ne me déplait pas!)
Le film est bon, pas grandiose mais bon, et c'est déja pas mal.
Et il est tellement passé inaperçu qu'il mérite bien qu'on lui file un bon coup de pouce!
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Un super acteur, malgré sa réputation de cinglé (justifié ou pas, je men fous, et même, l'idée ne me déplait pas!)
Le film est bon, pas grandiose mais bon, et c'est déja pas mal.
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un peu déçu moi aussi ! Certains pans du scénar ne sont quasi pas exploités (la relation avec Laura Elena, la relation Socrate/Willard/ben, etc) et pis perso je trouve qu'on a du mal à avoir de l'empathie pour Willard et là ça la fout mal je trouve. Mais bon qq scenes excellentes dont un générique de début superbe ! Allez hop : 3/6
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Le documentaire (making-of) présent en bonus sur le dvd est vraiment pas mal également, il à le mérite de présenter assez bien l'envers du décor, surtout comme précisé dans la critique présente sur DevilDead lors des projections tests et des résultats.
L'autre reportage sur les rats est assez amusant aussi, surtout avec la tarée qui à 200 rats chez elle (et une 30 aine d'autres espèces animales
)
Sinon j'ai revu le film quelques fois depuis et je trouve qu'il fonctionne toujour aussi bien, même s'il est loin à mon avis de valloir le film de 1971 dont une critique accompagnée de captures est disponible ici http://www.animalattack.info/PmWiki/Willard1971
L'autre reportage sur les rats est assez amusant aussi, surtout avec la tarée qui à 200 rats chez elle (et une 30 aine d'autres espèces animales

Sinon j'ai revu le film quelques fois depuis et je trouve qu'il fonctionne toujour aussi bien, même s'il est loin à mon avis de valloir le film de 1971 dont une critique accompagnée de captures est disponible ici http://www.animalattack.info/PmWiki/Willard1971
Modifié en dernier par carcharoth le ven. sept. 22, 2006 7:32 pm, modifié 1 fois.
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Découvert ce soir. Une imagerie agréable, et quelques scènes sympas ne font pas oublier quelques faiblesses : Crispin Glover investi dans son rôle mais peu attachant, et un scénario qui rame un peu par moment.
Peut être le format moyen ou court métrage aurait il mieux convenu.
En l'état çà reste quand même un bon ptit film, pour lequel je veux bien pardonner pas mal de choses.
Peut être le format moyen ou court métrage aurait il mieux convenu.
En l'état çà reste quand même un bon ptit film, pour lequel je veux bien pardonner pas mal de choses.
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Re: Willard
La critique du Z2 :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... ew_WILLARD
Ayant d'abord vu Black Christmas, je ne peux que constater le lien visuel entre les deux films. Hormis le fait de s'être attaqué à deux remakes coup sur coup, Morgan a vraiment constitué un univers baroque, un visuel noir mais bourré d'humour décalé. Les grandes demeures qui recèlent des recoins humides et sombres, et à des personnages complètement branques. Willard contient aussi une petite référence à Noël (une coïncidence?) mais il s'agit d'un cinéaste qui possède une patte, un style indéniable. La maison ressemble un chouïa à l'ambiance présente dans Psychose, faisant de Willard une sorte de Norman Bates en puissance nouvelle génération. Entre la relation avec sa mère décrépie, la romance naissante avec sa collègue de bureau, le père absent, le basculement dans la folie, tout ça... Glen Morgan a bien lu son petit Hitchcock Illustré
Il en va de même avec sa direction d'acteurs, optant pour le grotesque et l'exagération. Crispin Glover est certes excellent, mais ses eclats de colère, sa figure comprimée de haine, son visage animé de soubresauts avec ses yeux fixes ressemblent beaucoup à l'interprétation qu'il a pu donner dans Charlie's Angels. R. Lee Ermey se donne lui aussi dans un démarquage des rôles qui l'ont rendu célèbre. Rien de neuf sous le soleil. Jackie Burroughs est incroyable, par contre : les maquilleurs ne l'ont pas arrangée, ni le scénario, assez impitoyable en ménageant une sorte de compassion maladive.
Par contre, côté scénario, c'est un peu le vide. Le scénario/la mise en scène accomplissent de belles scènes avec la relation mère/fils, mais échoue sur le développement de la relation avec les rats qui reste en surface. Comme disait haribo, il y a la scène du chat, purement gratuite, mais qui tente de dynamiser le tout. Elle est jouissive, ajoute à l'ambiance macabre et humour noir, mais perdue au milieu d'une histoire qui n'avance pas. Il y a aussi quelque chose qui ne fonctionne pas au final : lorsque Laura Harring tente d'ouvrir la porte de la maison de Willard à la fin. celui ci apparait à la fenêtre, demandant de l'aide...finalement elle recule de la porte et ne fait rien. Beuh? Quelle raison la pousse à agir de la sorte? C'est incompréhensible. Tout comme cette relation entre Willard et sa collègue de bureau, qui reste à l'état de constat. Comme pour les seconds rôles au bureau (Mrs Leech, au hasard), inutiles au final.
Un film au charme indéniable, un certain sens du macabre et de la folie sous-jacente mais un scénario à l'écriture approximative et aléatoire. L'insuccès du film, si on peut le regretter, n'a cependant rien de bien étonnant à la fin du film. le ton incertain (vaguement un film d'horreur, un peu film fantastique, une comédie de mœurs "mordante" semi-ratée...) attaché à un flair visuel ténébreux n'aide en rien à la compréhension du film pour un large public.
NB : le père mort de Willard est incarné par l'excellent Bruce Davison, qu'on voit sur le tableau et diverses photos au long du film. Il n'est pas crédité en tant que tel au générique (juste un remerciement tout à la fin). C'est surtout lui qui interprétait Willard dans le film original de 1971.
Le Z2 est en effet une belle édition, et le 5.1 est vraiment affolant sur les enceintes arrières, tout comme la répartition multicanal de la partition musicale de Shirley Walker, elle aussi bien décalée.
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... ew_WILLARD
Ayant d'abord vu Black Christmas, je ne peux que constater le lien visuel entre les deux films. Hormis le fait de s'être attaqué à deux remakes coup sur coup, Morgan a vraiment constitué un univers baroque, un visuel noir mais bourré d'humour décalé. Les grandes demeures qui recèlent des recoins humides et sombres, et à des personnages complètement branques. Willard contient aussi une petite référence à Noël (une coïncidence?) mais il s'agit d'un cinéaste qui possède une patte, un style indéniable. La maison ressemble un chouïa à l'ambiance présente dans Psychose, faisant de Willard une sorte de Norman Bates en puissance nouvelle génération. Entre la relation avec sa mère décrépie, la romance naissante avec sa collègue de bureau, le père absent, le basculement dans la folie, tout ça... Glen Morgan a bien lu son petit Hitchcock Illustré

Il en va de même avec sa direction d'acteurs, optant pour le grotesque et l'exagération. Crispin Glover est certes excellent, mais ses eclats de colère, sa figure comprimée de haine, son visage animé de soubresauts avec ses yeux fixes ressemblent beaucoup à l'interprétation qu'il a pu donner dans Charlie's Angels. R. Lee Ermey se donne lui aussi dans un démarquage des rôles qui l'ont rendu célèbre. Rien de neuf sous le soleil. Jackie Burroughs est incroyable, par contre : les maquilleurs ne l'ont pas arrangée, ni le scénario, assez impitoyable en ménageant une sorte de compassion maladive.
Par contre, côté scénario, c'est un peu le vide. Le scénario/la mise en scène accomplissent de belles scènes avec la relation mère/fils, mais échoue sur le développement de la relation avec les rats qui reste en surface. Comme disait haribo, il y a la scène du chat, purement gratuite, mais qui tente de dynamiser le tout. Elle est jouissive, ajoute à l'ambiance macabre et humour noir, mais perdue au milieu d'une histoire qui n'avance pas. Il y a aussi quelque chose qui ne fonctionne pas au final : lorsque Laura Harring tente d'ouvrir la porte de la maison de Willard à la fin. celui ci apparait à la fenêtre, demandant de l'aide...finalement elle recule de la porte et ne fait rien. Beuh? Quelle raison la pousse à agir de la sorte? C'est incompréhensible. Tout comme cette relation entre Willard et sa collègue de bureau, qui reste à l'état de constat. Comme pour les seconds rôles au bureau (Mrs Leech, au hasard), inutiles au final.
Un film au charme indéniable, un certain sens du macabre et de la folie sous-jacente mais un scénario à l'écriture approximative et aléatoire. L'insuccès du film, si on peut le regretter, n'a cependant rien de bien étonnant à la fin du film. le ton incertain (vaguement un film d'horreur, un peu film fantastique, une comédie de mœurs "mordante" semi-ratée...) attaché à un flair visuel ténébreux n'aide en rien à la compréhension du film pour un large public.
NB : le père mort de Willard est incarné par l'excellent Bruce Davison, qu'on voit sur le tableau et diverses photos au long du film. Il n'est pas crédité en tant que tel au générique (juste un remerciement tout à la fin). C'est surtout lui qui interprétait Willard dans le film original de 1971.
Le Z2 est en effet une belle édition, et le 5.1 est vraiment affolant sur les enceintes arrières, tout comme la répartition multicanal de la partition musicale de Shirley Walker, elle aussi bien décalée.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Willard
Au début, je n'attendais pas grand chose de ce film. d'ailleurs, cela fait un bail que je l'ai en dvd et aujourd'hui je l'ai regardé et là stupeur, alors que je n'attendais rien de spécial, je me suis retrouvé face à un petit chef d'oeuvre totalement oublié et ce grace à l'interprétation fiévreuse de crispin glover ( ce mec n'a pas changé la meme tete depuis retour vers le futur ) et la relation wilard/rats ( socrate et ben ) totalement différentes. Un très grand film et j'aimerais bien voir l'original maintenant.