La naïve et complexée Leah signe par erreur un pacte avec le diable Abargadon. Mais elle est sur les listes du Paradis, aussi l'Archange Gabriel intervient il pour causer la perte du démon. Mais Leah commence à trouver Abargadon séduisant et pas si mauvais que ça. Elle décide de sauver son âme...
Voilà un film completement braque, bien éloigné des comédies stériles style "Les visiteurs" ou "L'enquète corse". Ici, on nage dans le n'importe quoi totale, avec, en toile de fond, ce fameux pacte entre une pauvre fille frustré (Josianne Balasko) et un démon Cabotin (Daniel Auteil), fonctionnaire au service de Satan.
Ce film, au casting très bien fourni en loser et autres has been sympathique du cinéma français (Dont un michael Londsale toujours aussi, heu, topujours aussi .....) est souvent très caustique, même si il s'essoufle pas mal sur sa fin.
Enfin, si vous avez envie de voir Richard Berry se faire sodomiser par une sorte de "transexuel", je ne peux que vous le conseiller !
Dragonball a écrit :(Dont un michael Londsale toujours aussi, heu, topujours aussi .....)
Barbu ?:D
Tres bon film, j'aime beaucoup.
Bien sur, il a ses defauts (dont une baisse de regime) mais la bonne humeur, le ton du film et l'abattage d'une Balasko et d'un Auteuil montes sur ressorts permettent d'adherer a cette variation sur le theme de Faust.
Prodigy a écrit :Vulgaire, gras, lourd, beauf, mais foncièrement indétestable
Ben oui, car justement volontairement vulgaire, gras, lourd et beauf (chose caractéristique de pas mal de comédie française mais qui ne s'en rende pas compte ou n'ose pas allé jusqu'au bout. )
"Ma vie est un enfer" est un chef d'oeuvre à ranger juste à coté de "Ma femme s'appelle Maurice" !
Hey, moi qui me demandais si j'avais bien fait de placer "Ma vie est un enfer" dans la catégorie fantastique (lol, aux cotés de thread sur "Land of the dead", "Star wars" et cie), je suis heureux de voir que ce petit film a été chroniqué sur Devildead !
Lonsdale est imperiale en ange Gabrielle, c'est indéniable. (j'adore le moment dans la limousine ailée)
Et le côté completement branque rend ça très sympathique avec des momment bien qui finissent d'emporter l'adhesion (la sodomie de Berry, la porte qui fait la grosse commision) malgré des brouettes pleine de defaut.
PS:Catherine Samie est sublime en mère de Balasko, harpie odieuse tout droit sortie du BRAZIL de Giliam.
Après un début bien rythmé et plutôt marrant,le film part en freestyle et les gags hénaurmes fusent,mais pour hénaurmes qu'ils sont,n'en sont pas pour autant marrants.
Un film sur la corde raide,pour ma part,constamment sur le fil du rasir entre la daube et le bon film comique...
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
Un ratage assez terrible, bourré de fausses bonnes idées : il faut une bonne heure de visionnage pour commencer à accepter que Auteuil puisse incarner un personnage surnaturel, Richard Berry n'est pas crédible en psy, la musique des Rita Mitsouko est complètement en désaccord avec la mise en scène très classique de Balasko... Plus le film progresse, plus il s'enfonce, passant sans cesse de coq à l'âne, parfois au prix d'ellipses assez violentes. Seul Lonsdale en ange gabriel s'en tire la tête haute... L'humour très terre à terre de la génération du Splendid se marie décidément bien mal avec le fantastique...
Manolito a écrit :Un ratage assez terrible, bourré de fausses bonnes idées : il faut une bonne heure de visionnage pour commencer à accepter que Auteuil puisse incarner un personnage surnaturel, Richard Berry n'est pas crédible en psy, la musique des Rita Mitsouko est complètement en désaccord avec la mise en scène très classique de Balasko... Plus le film progresse, plus il s'enfonce, passant sans cesse de coq à l'âne, parfois au prix d'ellipses assez violentes. Seul Lonsdale en ange gabriel s'en tire la tête haute... L'humour très terre à terre de la génération du Splendid se marie décidément bien mal avec le fantastique...
Ce genre de critique, vu le film concerné, m'interpelle quelque part !
D'un coté, je suis heureux qu'un film comique soit analysé et critiqué avec la même rigueur que le serait n'importe quel autre film, puisque je suis loin de penser que le genre comique soit une sorte de sous genre pouvant s'affranchir des "règles" valables pour juger les autres genres (policier, horrifique, dramatique, que sais je encore ....) mais qu'en même je ne peux m'empécher de considérer un film comme "Ma vie est un enfer" comme une grosse farce dont l'intéret ne réposerait pas franchement sur la notion de crédibilité, mais plutôt sur ses délires visuels.
Bref, Daniel Auteil ou Richard Berry crédible en Diable ou en psy, est vraiment celà l'important ici ?
Que ce soit une comédie ou pas, si tu ne crois pas aux personnages, comment est ce que tu veux etre emporté par l'élément comique, horrifique ou dramatique d'une histoire ? Car meme dans une comédie, meme une farce, en fonction du style du film, un acteur va s'inserer plus ou moins bien dans son personnage. Je pense que l'idée est là !
Une comédie, comme tout autre film, fonctionne si on y "croit" un peu. Auteuil est bien pour jouer les employés de bureau, les médecins, les sous-doués qui passent leur bac... Mais en diable, désolé, ça ne fonctionne pas, c'est une erreur de casting dont j'ai trouvé quer le film a beaucoup de mal à se remettre. Alors que Lonsdale, c'était bien trouvé par exemple. C'est vraiment basique, on ne peut pas dire que ce soit de la sur-analyse, parce que ce n'est même pas de l'analyse...
arioch a écrit :Que ce soit une comédie ou pas, si tu ne crois pas aux personnages, comment est ce que tu veux etre emporté par l'élément comique, horrifique ou dramatique d'une histoire ? Car meme dans une comédie, meme une farce, en fonction du style du film, un acteur va s'inserer plus ou moins bien dans son personnage. Je pense que l'idée est là !
Ben je ne sais pas.
En tout cas, Je trouvé Daniel Auteil très crédible en diable burlesque, et encore plus Richard Berry en petit bourgeois frimeur.
qui finissent d'emporter l'adhesion (la sodomie de Berry, la porte qui fait la grosse commision) malgré des brouettes pleine de defaut.
