
Nicholson retrouve son complice de toujours dérrière la caméra et ce que j'apprécie le plus c'est qu'il ne cabotine pas, qu'il ne fait pas de numéro d'acteur, il reste assez minimaliste, et ce rôle de salaud, mi-figue, mi-raisin lui sier parfaitement.
Michael Cain est tout aussi bon... et encore plus pourri.
Une belle brochette d'escroc en somme.
Le thème classique du duel père fils qui se joue autour d'une belle ténèbreuse ainsi que les problèmes de santé qui plane crée une ambiance trouble dans ce faux paradis terrestre que représente la Floride (enfin si ma mémoire est bonne).
On pourrait rapprocher çà (un tout petit peu !) de Comme un chien enragé peut-être en beaucoup moins enragé justement, la quotidienneté prennant le dessus, mais peut-être en plus proche et plus dérangeant.
Un honnête polar qui tourne quelque peu au thriller dans ses dernières minutes ce qui peut peut-être en déconcerter certains, et qui vaut surtout par son côté un peu film noir dans le traitement dramatique.
Personnelement j'aime beaucoup cette fin, un peu éxubérante certes, mais ce qui m'interesse c'est l'amertume qui en résulte autour de cet amour qui a été ainsi démontré (quoique d'un côté un bijou çà remplace beaucoup de chose...) mais aussi par là même à aussi été rendu impossible.