
Hélas ! quelle déception !

Non pas sur le film lui-même, que j'ai effectivement apprécié et dans lequel on retrouve les prémices d'oeuvres ultérieures : l'inspiration de "Je t'aime, je t'aime" en particulier est assez évidente. Bien sûr, pour un amateur de SF de 2005, le thème du paradoxe temporel n'étonne plus vraiment, mais il faut essayer de se replacer dans le contexte de l'époque où la SF, en dehors d'un petit noyau de passionnés, était tenue pour simple enfantillage.
Non, ce sont en fait les conditions de diffusion par Arte qui me poussent à ce coup de gueule : déjà, le maintien du logo à l'écran pendant toute la diffusion (celui-ci ayant de plus été volontairement décalé vers le bas pour s'afficher DANS l'image et non dans la bande noire supérieure de l'écran) n'était guère bienvenu. Même remarque pour l'indication de format 16/9, qui aurait pu précéder la diffusion au lieu d'être placée sur les premières images.
Mais le pompon, si j'ose dire, c'était le bandeau qui est venu défiler dans le bas de l'écran quelques secondes avant la fin, au point culminant du film où survient le dénouement. J'ai dû me repasser la séquence une seconde fois pour bien l'apprécier, car mon attention avait été complètement détournée par cette annonce qui aurait très pu être présentée par un panneau fixe ou une annonce après la fin du film.
Finalement, Arte n'a pas beaucoup plus de respect pour son téléspectateur que n'importe quelle chaîne commerciale !
