Fangoria annonce que le meilleur film vu à l'American Film Market est le film hongrois KONTROLL :
Hungary’s KONTROLL is the AFM’s most pleasant surprise. It’s a thrilling, funny and quirky yarn set entirely on the Budapest subway. Someone has been pushing commuters in front of trains, which is just one dilemma that a group of eccentric ticket inspectors get wrapped up in. Directed by Nimrod Antal, KONTROLL is a winner from the first stop to the last. Though it has a few David Lynch echoes, KONTROLL arrives as a true original.
DOnc si je calcule bien ... 3000/40=75 donc 75 francs donc 11,5 euros ... la bande annonce est vraiment bonne je trouve et pour ce prix ca ma tente bien
Synopsis
Avec son équipe (le 'professeur', Tibi, Lecso et Muki), Bulcsu contrôle les billets dans le métro de Budapest. À peine sait-il encore ce qu'est la lumière du jour, car depuis des années, les entrailles du métro ne sont pas seulement son lieu de travail, il y a également élu domicile. Un mystérieux assassin hante les lieux, mais aussi l'amour, qui vient à la rencontre de Bulcsu sous les traits de la belle Szofi.
Critique de Arte À tout juste trente ans, Nimród Antal, cinéaste hongrois né à Los Angeles, crée avec ce premier film un univers qui obéit à ses propres lois. Au royaume du métropolitain, les contrôleurs sont rois. Leurs nuées d'escadrons quadrillent l'ensemble du réseau afin de piéger les usagers sans billet. Pour la plupart, ils ne portent pas d'uniforme, mais dès qu'ils repèrent une proie, ils enfilent à la hâte le brassard rouge estampillé « Contrôle », et se sentent aussitôt légitimés à régner en maîtres… Nimród Antal met en scène des contrôleurs sûrs de leur bon droit. Mais parfois, Bulcsu et ses collègues forcent un peu le trait, les absurdités auxquelles ils se livrent paraissent tirées par les cheveux et leur rigueur un rien excessive. Pourtant, cette troupe globalement plutôt attachante fait oublier et pardonner les lacunes du film, et la vie au quotidien de Bulcsu dans son métro capte à nouveau toute l'attention.
Nimród Antal n'a pas économisé ses efforts pour pondre un scénario d'une grande densité. Tout y est : un assassin, un personnage tout droit surgi du passé de Bulcsu, Bulcsu faisant la lumière sur le mystère qui entoure une jolie fille dans une peau d'ours, et histoire d'amour à la clef. Mais mystère oblige, on ne saura pas pourquoi Szofi porte une peau d'ours, qui d'ailleurs lui va à merveille.
L'un des points forts de KONTROLL est la caméra, qui réussit à filmer le métro de Budapest de telle façon que le spectateur se sente transporté dans un monde à part. Curieuse, la caméra explore chaque recoin de ce labyrinthe souterrain. Et comme il se doit, le voyage ne va pas sans une certaine angoisse… Qui sait ? Le mystérieux assassin en cagoule et manteau de cuir noir pourrait se trouver dans les parages.
Mais Nimród Antal ne se décide pas pour une genre particulier. Son film est à la fois un thriller, une comédie et une romance. KONTROLL nous plonge dans un univers curieux et divertissant, où les contrôleurs règnent en maîtres sous la lumière des néons.
mouais ... Arte se paluche toujours autant... pas décu mais pas non plus à me pincer le bout des tétons devant ce film. En fait on ne sait pas trop où le réal veut aller, ni ce qu'il veut dire... c'est assez lent malgré le côté djeun de la bande annonce. Le problème est que tout est à peine esquisé. La fille habillée en nounours, le tueur que l'on voit 3 fois etc ... et c'est bien dommage car les personnages sont attachants (même si petit à petit tout se focalise vers une personne), se sont tous des loosers et on se plais à regarder leurs gallères, la mise en scène n'en fait pas trop et confère au film une belle atmosphère ... pas aidé par une photographie moyenne. Mais le problème est que l'on ne décolle pas vraiment et qu'on se détache vite du film à cause du problème de scénario... et à la fin on se demande ... "oui mais tout ca pour quoi ???"