Sinon, ce film ne tient en effet pas la route. Vague prétexte "policier" pour mettre en avant les idées les plus noires et réactionnaires hollywoodiennes en place à l'époque. Conservatisme aigu, assimilation de l'homosexualité à une maladie transmissible, le film transpire la mauvaise foi et le côté "prends-toi ça dans ta gueule, spectateur" que Friedkin a vulu porté en art (de se foutre la gueule du monde). une grosse tâche dans le monde du cinéma, une immondice de la pire espèce , fascisant, dangeureux et homophobe jusqu'à la lie.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Tiens SWS tout à fait sérieusement quel polar dans le même genre, avec un regard à tes yeux plus "nuancé" ou plus véridique sur la communauté homosexuelle, recommanderais-tu ?
Prodigy a écrit :Tiens SWS tout à fait sérieusement quel polar dans le même genre, avec un regard à tes yeux plus "nuancé" ou plus véridique sur la communauté homosexuelle, recommanderais-tu ?
Hard de John Huckert (1998). un film prenant le contrepied total de Cruising.
L'histoire d'un jeune inspecteur enquetant une série de meurtres brutaux de prostitués masculins à L.A. Se battant tout d'abord contre la police elle-même, ne jugeant pas les meurtres "importants", il doit se battre aussi contre le tueur qui semble connaitre un secret contre le flic...et joue avec.
"nor for the squeamish"
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
J'ai revu Cruising pour l'ouverture de ce thread par l'ami kaoru et je suis de l'avis de SWS...
Ss etre un mauvais film, Cruising est surtout à mes yeux un film visant à demontrer que l'homosexualité est une maladie, une tare dangereuse.. et à ce niveau les dialogues st parfois tendancieux et plutot puants tt comme certains sous-entendus.
Pretexte à une accumulations de poncifs et d'images stereotypées du gay cuir de base, de la drague, du monde SM et du ghetto new yorkais, Cruising se perd qque peu ds sa propre trame et Friedkin semble s'en rendre cpte en mettant ce twist final en place.. Curieux certes mais assez ridicule ici voire risible dans sa tentative psychanalityque. Pacino découvrant sa veai lui interieur alors que la femme revet le fameux costume cuir frole le tartuffe!
Friedkin sous entendrait il donc qu'en chaque homme veille un homo donc un tueur potentiel? on en revient a la problemetique du depart: homosexualité = danger.
Tout ds Cruising est caricature donc bien peu pertinent
Sinon, Cruising se laisse voir sans ennui et distille qques moments de malaise bien réel.. ambiance bien glauque et malsaine, sueur, cuir, violence.. images chocs des clubs new gay yorkais..
Qque plans sex comme ces fist fucking live, ces meurtres sadiques, qques beaux plans de cul poilus, des mecs losers et crasseux comme j'aime.. et une tres bonne BO...
POur cela, j'aime Cruising et l'oublie aussi vite!
Dommage qu'on ne voit pas les fesses de Pacino ni aucun petit kiki.. a ce niveau on reste prude... d'un coté, on se veut trash, de l'autre on garde une certaine retenue. Toute l'équivoque de Friedkin!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Je suis assez d'accord avec vous trois (Haribo, SWS et eric).
Et là où ça m'a le plus choqué dans le vide que contient ce film, c'est la nullité de l'intrigue policière, alors que je pense qu'il y avait de quoi faire (vite fait je te montre une photo, hop tu trouves le meurtrier, un coup de couteau et FIN)
En tout cas SWS tu m'as donné envie avec ton film Hard, à voir.