
A Dirty Shame - John Waters (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
1500 entrées : ca fait très mal.
Vraiment un bide sur Metropolitan qui en attendait très probablement bien plus. Mais bon, affiche repoussante, critique tiédasse, un John Waters dont le nom ne suffit probablement plus à attirer les spectateurs.
Dommage, le film est vraiment drole.
Sinon un peu étonnant qu'il n'y ait pas eu une petite interdiction...
Vraiment un bide sur Metropolitan qui en attendait très probablement bien plus. Mais bon, affiche repoussante, critique tiédasse, un John Waters dont le nom ne suffit probablement plus à attirer les spectateurs.
Dommage, le film est vraiment drole.
Sinon un peu étonnant qu'il n'y ait pas eu une petite interdiction...
Il y a une interview très intéressante de Waters dans le Monde daté du mercredi. En fait, Waters pensait que le film serait classé "R", il l'avait monté exactement dans ce sens, pour satisfaire le MPAA, mais ceux-ci lui ont collé un NC-17 qui l'a pris totalement au dépourvu (et honnêtement, il ne le mérite pas). New Line l'a soutenu et a accepté de le sortir tel quel. Mais un NC-17 aux USA, c'est le bide assuré, quoi qu'il arrive...
Pour le film lui-même, je rejoins le rang des relativement déçus. Pas de rythme, pas de progression, un gag sur deux qui ne marche pas, des personnages ratés (celui de Jimmy Knoxville et la plupart de ses adeptes sont sans intérêt, alors que les anti-sex et leurs discours m'ont paru beaucoup plus amusants) et un film bien moins attachant que ses deux derniers titres. Cela reste bon esprit, on passe un moment agréable, mais c'est tout. Alors que de la part de Watres, et avec un sujet comme ça, on était en droit d'atendre un vrai feu d'artifice.
Pour le film lui-même, je rejoins le rang des relativement déçus. Pas de rythme, pas de progression, un gag sur deux qui ne marche pas, des personnages ratés (celui de Jimmy Knoxville et la plupart de ses adeptes sont sans intérêt, alors que les anti-sex et leurs discours m'ont paru beaucoup plus amusants) et un film bien moins attachant que ses deux derniers titres. Cela reste bon esprit, on passe un moment agréable, mais c'est tout. Alors que de la part de Watres, et avec un sujet comme ça, on était en droit d'atendre un vrai feu d'artifice.
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Bah, voilà qui explique le relatif ratage du film... Il aurait du TOUT montrer, au lieu de couper juste au moment où ça pouvait devenir trash, et se serait pris un NC -17 de toute façon.Manolito a écrit :En fait, Waters pensait que le film serait classé "R", il l'avait monté exactement dans ce sens, pour satisfaire le MPAA.
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Tu m'étonnes que c'est un bide en France,il sort nulle part!
Je l'attends toujours,moi,le nouveau Waters...

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"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
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Ce qui nous prouve que notre ami Waters visait le même public que American pie et tout.Manolito a écrit :En fait, Waters pensait que le film serait classé "R", il l'avait monté exactement dans ce sens, pour satisfaire le MPAA, mais ceux-ci lui ont collé un NC-17 qui l'a pris totalement au dépourvu (et honnêtement, il ne le mérite pas).
Il s'est doublement loupé, puisqu'il n'a pas obtenu d'être classé R (ce que je trouve injuste aussi, à mon avis, le MPAA s'est contenté de regarder le nom du réal pour juger le film en NC-17) et en plus pour être classé R il a fait un film pas assez poussé.
Bref, Waters qui s'autocensure ça me fait mal, et malheureusement, ça nous prouve bien qu'il a vieilli, donc arrêtons de comparer ses débuts à Dirty Shame, rien à voir, à l'époque il provoquait la censure, alors que maintenant, il se la colle lui même.
Tout à fait d'accord.Manolito a écrit : un film bien moins attachant que ses deux derniers titres
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Saluons le grand retour de John Waters avec un film trash tel qu'il sait si bien les faire. Ici, pas l'ombre d'un doute, le cinéaste laisse libre cours à son mauvais goût le plus total. Prenant appui sur une histoire très proche de celle du "Frissons" de Cronenberg (la propagation d'un virus qui déchaîne les pulsions sexuelles de ses victimes), le cinéaste ne se donne aucun interdit et nous pond un sommet de vulgarité hilarante. C'est bien simple, aucune phrase n'est "normale", pour le plus grand plaisir des amateurs de film bis. Les acteurs s'en donnent à coeur joie et sont excellents dans le registre outrancier. L'ensemble est donc à mourir de rire, pour toute personne ayant le bon goût d'aimer le plus total mauvais goût. On imagine déjà d'ici les bonnes mères de famille scandalisées par la teneur de ce petit bijou qui ne dépasse jamais le niveau de la braguette. Le cinéaste a monté son film (enfin façon de parler) comme s'il s'agissait d'un acte sexuel avec un véritable crescendo dans le n'importe quoi, avant de finir dans un ultime jet de sperme jeté à la face des spectateurs. Le cinéaste n'hésite pas à chier (littéralement dans le film) sur une certaine Amérique croyante et puritaine détestable. On s'associe à John Waters pour tirer la chasse.
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Saluons le grand retour de John Waters avec un film trash tel qu'il sait si bien les faire. Ici, pas l'ombre d'un doute, le cinéaste laisse libre cours à son mauvais goût le plus total. Prenant appui sur une histoire très proche de celle du "Frissons" de Cronenberg (la propagation d'un virus qui déchaîne les pulsions sexuelles de ses victimes), le cinéaste ne se donne aucun interdit et nous pond un sommet de vulgarité hilarante. C'est bien simple, aucune phrase n'est "normale", pour le plus grand plaisir des amateurs de film bis. Les acteurs s'en donnent à coeur joie et sont excellents dans le registre outrancier. L'ensemble est donc à mourir de rire, pour toute personne ayant le bon goût d'aimer le plus total mauvais goût. On imagine déjà d'ici les bonnes mères de famille scandalisées par la teneur de ce petit bijou qui ne dépasse jamais le niveau de la braguette. Le cinéaste a monté son film (enfin façon de parler) comme s'il s'agissait d'un acte sexuel avec un véritable crescendo dans le n'importe quoi, avant de finir dans un ultime jet de sperme jeté à la face des spectateurs. Le cinéaste n'hésite pas à chier (littéralement dans le film) sur une certaine Amérique croyante et puritaine détestable. On s'associe à John Waters pour tirer la chasse.
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Re: A Dirty Shame - John Waters (2004)
je relisais ce que j'avais écrit à la sortie
Et il faut surtout penser le contexte US dans lequel le film est sorti. Une Amérique républicaine en majorité, très "neuter", envers qui Waters pisse à la raie, mais avec son côté bricolo de génie et remue-ménage. C'est un festival d'énormités et j'adore ça.
11 ans après, par contre, les effets spéciaux sont absolument catastrophiques (les écureuils, l'avion, l'étron de David hasselhoff...).
Très bon documentaire de 82mn sur la galette. il faudrait que je réécoute les commentaires dont je n'ai plus souvenir.
Bref, ça m'a refichu la patate
... exactement le même sentiment à la revoyure sur le DVD français. J'ai passé un excellent moment. Tracey Ullman est formidable! Viva Selma Blair!Superwonderscope a écrit :Une véritable orgie cinéphilique!
Retour en grande forme et dans le trash total. Du triolisme en passant la scatologie (" a little scat chat if you please ") les gays nounours le cunnilingus sauvage... tout pour choquer (une partie de la salle l'était, en tous cas)... toutes les perversions sexuelles y sont (sauf la douche dorée
).
C'est frénétique, parfois hystérique, Waters ose tout (ou presque) jusqu'à la scène finale, incroyablement osée (comme tout le reste, ceci dit). il va très loin. tous les acteurs s'en donnent à coeur joie. Un vrai bonheur, rafraichissant et qui plus est, ouvertement social, politique et anti-républicain, fuck la religion, pratiquement nihiliste.
Vive la partouze généralisée, c'est le message.
SWS dit : XXX
Et il faut surtout penser le contexte US dans lequel le film est sorti. Une Amérique républicaine en majorité, très "neuter", envers qui Waters pisse à la raie, mais avec son côté bricolo de génie et remue-ménage. C'est un festival d'énormités et j'adore ça.
11 ans après, par contre, les effets spéciaux sont absolument catastrophiques (les écureuils, l'avion, l'étron de David hasselhoff...).
Très bon documentaire de 82mn sur la galette. il faudrait que je réécoute les commentaires dont je n'ai plus souvenir.
Bref, ça m'a refichu la patate

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: A Dirty Shame - John Waters (2004)
Houla j'ai pas décroché un sourire
Pourtant c'est le genre de films qu'on a envie de soutenir mais là rien n'a fonctionné sur moi.
Le message? une blague à moins d'être coincé du cul.

Le message? une blague à moins d'être coincé du cul.