Un Jour sans fin - Groundhog Day - Harold Ramis - 1993
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Un Jour sans fin - Groundhog Day - Harold Ramis - 1993
Film de Harold Ramis avec en vedette Bill Murray. Titre original: Groundhog day (le jour de la marmotte)
Voilà un film que j'aime beaucoup. Je peux le voir souvent, en VO, en VF, chez moi, dans un avion, en VHS, en DVD... A chaque fois je me marre comme un bossu, et je suis ému comme un gosse devant E.T. En plus ça me remet le moral pour une bonne semaine.
Un petit miracle très fortement inspiré des comédies romantiques d'un certain Franck Capra.
Le pitch:
Phil Connors est présentateur météo sur une chaine cablée. Chaque année il est envoyé en reportage à Punxsutawney-Pennsylvanie, une petite ville ou la mascotte locale, une marmotte, est sensée annoncer le printemps ou son contraire, la prolongation des frimas (ça existe en vrai). Phil va vivre cette journée comme un calvaire de plus. Genre je suis une future star du petit écran, obligé une fois encore de passer 24 heures au milieu de nulle part et entouré de ces pauvres ploucs qui croient qu'une marmotte (le rat comme il l'appelle) peut prédire le temps qu'il va faire pour les prochains mois.
Bref la journée se passe, et là, alors que la petite équipe composée de Phil, de la "scripte" Rita (Andie MacDowell, craquante et un peu nunuche), et du caméraman Larry (Chriss Elliot, très bien aussi) sont sur le chemin du retour vers la grande ville et leur milieu naturel, voilà qu'ils se retrouvent coincés par un blizzard imprévu (arf), et sont obligés de séjourner une nuit de plus à Punxsutaney. Phil retourne donc dormir dans la pension qu'il a exigé devoir occuper pour le jour de la marmotte. Le matin, il se réveille, surprise. Semblerait que Phil revive la journée d'avant, mais que les autres la vivent comme une journée normale. Et ce n'est pas fini, car il va en vivre un bon paquets de jours de la marmotte, à l'identique, rien que pour lui. Pour lever cette malédicition du jour sans fin, Phil va devoir changer, s'occuper un peu plus des autres, et devoir réussir à conquérir le coeur de Rita. Parcequ'en fait y'a que le vrai amour qui peut vous sauver d'une malédiction pareille...
Mon avis: Ouh là, on se dit qu'avec un pitch pareil, il y avait quand même matière à faire un film tout pourri, gavé jusqu'à la geule de bons sentiments, et moralisateur-cul-coincé tout naze.
Il n'en est rien. Certes, le film idéalise l'altruisme, le don de soi. Mais il le fait de manière très subtile. Phil nous fait rire et nous émeut tout le long du métrage. Mais il ne se pose jamais en père la morale. Il est, il agit, dans sa situation, et c'est nous seuls qui sommes, tels le petit dieu qui a joué un tour à Phil, les juges de ses actes. Le scénar exploite un maximum de possibilités de l'argument principal, et le fait bien. Phil essaie tout: il dévalise un convoi de fonds, mange des pâtisseries toute la journée en fumant clopes sur clopes, se saôule comme un porc pour tester la réactivité des agents de police locaux, essaye toutes les techniques de suicide, se tape toutes les jolies femmes de la ville, grâce à l'imparable méthode de drague qui suit: collecte de l'information et exploitation le lendemain pour collecte de l'information pour exploitation le lendemain...(ad lib jusqu'au lit) que permet sa situation. Et c'est bien, entre autres, toute cette exploration des possibilités du pitch de départ qui font le charme de ce film.
Ca, et le jeu hors du commun de Bill Murray, qui cabotine méchamment, mais qu'on sent bien qu'il a bon fond ce garçon, et que sous ses airs vachards, il y a un petit coeur qui ne demande qu'à prendre toute sa place. Et puis aussi Andie MacDowell, qui trouve là, sûrement, son meilleur rôle, assez effacée par rapport au premier rôle masculin, mais efficace.
Bref, c'est très drôle, enlevé, et on est en pleine positive attitude. Que demander de plus, n'est ce pas Jean-Pierre ?
PS: après avoir vu ce film, I got You Babe de Sonny and Cher on l'entend, ben ça fait pas pareil qu'avant.
Voilà un film que j'aime beaucoup. Je peux le voir souvent, en VO, en VF, chez moi, dans un avion, en VHS, en DVD... A chaque fois je me marre comme un bossu, et je suis ému comme un gosse devant E.T. En plus ça me remet le moral pour une bonne semaine.
Un petit miracle très fortement inspiré des comédies romantiques d'un certain Franck Capra.
Le pitch:
Phil Connors est présentateur météo sur une chaine cablée. Chaque année il est envoyé en reportage à Punxsutawney-Pennsylvanie, une petite ville ou la mascotte locale, une marmotte, est sensée annoncer le printemps ou son contraire, la prolongation des frimas (ça existe en vrai). Phil va vivre cette journée comme un calvaire de plus. Genre je suis une future star du petit écran, obligé une fois encore de passer 24 heures au milieu de nulle part et entouré de ces pauvres ploucs qui croient qu'une marmotte (le rat comme il l'appelle) peut prédire le temps qu'il va faire pour les prochains mois.
Bref la journée se passe, et là, alors que la petite équipe composée de Phil, de la "scripte" Rita (Andie MacDowell, craquante et un peu nunuche), et du caméraman Larry (Chriss Elliot, très bien aussi) sont sur le chemin du retour vers la grande ville et leur milieu naturel, voilà qu'ils se retrouvent coincés par un blizzard imprévu (arf), et sont obligés de séjourner une nuit de plus à Punxsutaney. Phil retourne donc dormir dans la pension qu'il a exigé devoir occuper pour le jour de la marmotte. Le matin, il se réveille, surprise. Semblerait que Phil revive la journée d'avant, mais que les autres la vivent comme une journée normale. Et ce n'est pas fini, car il va en vivre un bon paquets de jours de la marmotte, à l'identique, rien que pour lui. Pour lever cette malédicition du jour sans fin, Phil va devoir changer, s'occuper un peu plus des autres, et devoir réussir à conquérir le coeur de Rita. Parcequ'en fait y'a que le vrai amour qui peut vous sauver d'une malédiction pareille...
Mon avis: Ouh là, on se dit qu'avec un pitch pareil, il y avait quand même matière à faire un film tout pourri, gavé jusqu'à la geule de bons sentiments, et moralisateur-cul-coincé tout naze.
Il n'en est rien. Certes, le film idéalise l'altruisme, le don de soi. Mais il le fait de manière très subtile. Phil nous fait rire et nous émeut tout le long du métrage. Mais il ne se pose jamais en père la morale. Il est, il agit, dans sa situation, et c'est nous seuls qui sommes, tels le petit dieu qui a joué un tour à Phil, les juges de ses actes. Le scénar exploite un maximum de possibilités de l'argument principal, et le fait bien. Phil essaie tout: il dévalise un convoi de fonds, mange des pâtisseries toute la journée en fumant clopes sur clopes, se saôule comme un porc pour tester la réactivité des agents de police locaux, essaye toutes les techniques de suicide, se tape toutes les jolies femmes de la ville, grâce à l'imparable méthode de drague qui suit: collecte de l'information et exploitation le lendemain pour collecte de l'information pour exploitation le lendemain...(ad lib jusqu'au lit) que permet sa situation. Et c'est bien, entre autres, toute cette exploration des possibilités du pitch de départ qui font le charme de ce film.
Ca, et le jeu hors du commun de Bill Murray, qui cabotine méchamment, mais qu'on sent bien qu'il a bon fond ce garçon, et que sous ses airs vachards, il y a un petit coeur qui ne demande qu'à prendre toute sa place. Et puis aussi Andie MacDowell, qui trouve là, sûrement, son meilleur rôle, assez effacée par rapport au premier rôle masculin, mais efficace.
Bref, c'est très drôle, enlevé, et on est en pleine positive attitude. Que demander de plus, n'est ce pas Jean-Pierre ?
PS: après avoir vu ce film, I got You Babe de Sonny and Cher on l'entend, ben ça fait pas pareil qu'avant.
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- the masqué
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Fatalis rex
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- rusty james
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C'est marrant comme ce mec est devenu à la "in", surtout depuis le film de Sophia Coppola, et comme il est de bon ton de dire que c'est un dieu (je dis pas çà pour vous Nico et Prodigy) mais çà m'agace un peu parce qu'à un moment c'était limite une sous-merde, le genre de gars juste bon à faire le clown, un peu comme un Chevy Chase (je me met à la place de ses détracteurs là)...
Non ce mec a toujours été "in" en ce qui me concerne, même dans des films "contestables" comme Fantômes en fête (que j'aime bien au passage
). J'aime ce mec dans chacun de ses rôles, qu'il ait 3 minutes dans Tootsie ou 2h dans Un jour sans fin, qu'il fasse un caméo chez Jarmusch ou un clin d'oeil à ses potes dans Little shop of horrors (LA scène du film
) et puis il a pas attendu Sofia Coppola et les connards cannois (en plus j'adore LiT, donc pour moi pas le problème) pour jouer dans des films plus en demi teinte comme Rushmore ou Mad Dog & Glory...
De toutes façons c'est toujours le même problème : un acteur fait toujours la même chose il devient insupportable (DeNiro), un acteur essaye de changer de style il devient hype et branché...

Bill Murray is god depuis SOS Fantômes, na !
De toutes façons c'est toujours le même problème : un acteur fait toujours la même chose il devient insupportable (DeNiro), un acteur essaye de changer de style il devient hype et branché...

Bill Murray is god depuis SOS Fantômes, na !




