Après que plusieurs de ses élèves aient eu un accident mortel alors qu'ils étaient sous sa garde, un enseignant choisit de quitter sa profession. Il pratique alors de nombreux petits métiers pour permettre à son fils de mener de bonnes études. Le garçonnet, placé en pension, souffre de ne jamais voir son père.
Cet inédit de Ozu qui vient de sortir en France s'avère encore une belle réussite. Cadrages d'une rigueur intemporelle, douceur de l'interprétation, beauté des images, intelligence et limpidité du propos et des dialogues, "Il était un père" réunit les qualités habituelles de ce cinéaste et nous raconte l'histoire exemplaire d'un veuf qui sacrifie son existence pour que son fils mène une vie décente. Malgré la qualité horrible de la copie, l'émotion passe encore une fois...
"Il était un père" (1942) de Yasujiro Ozu
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Oui, un très beau film.
Avec son sujet simple, sa structure narrative astucieuse et fluide, Ozu parvient une fois de plus à toucher à l'universel. Il est assez étonnant de voir à quel point son "style" était déjà totalement affirmé.
La fin est un modèle du genre. Sensible et pudique, mais tellement touchante.
La copie est en effet en très mauvais état, mais bon...
Avec son sujet simple, sa structure narrative astucieuse et fluide, Ozu parvient une fois de plus à toucher à l'universel. Il est assez étonnant de voir à quel point son "style" était déjà totalement affirmé.
La fin est un modèle du genre. Sensible et pudique, mais tellement touchante.
La copie est en effet en très mauvais état, mais bon...