Manolito a écrit :Pour la petite histoire, je l'ai vu la première fois vers l'âge de douze ans (après avoir vu la version de 1933) et j'avais déjà été horriblement déçu (King Kong arrivant trop tard, film se déroulant dans la pénombre...), et je pensais qu'en le revoyant maintenant, ça irait mieux. Mais non, décidemment, je ne peux pas !
...la musique de John Barry est quand même pas mal, même si c'est loin d'être sa meilleure partition.
AAAAAAAAAAAH! déja là un point interessant, tu ne l'a pas vu a sa sortie (conclusion hative de ma part bien sur, arretez moi si je me trompe!) de un et surtout tu avais l'avantage enorme de connaître la premiere version, contrairement a moi qui n'avait aucun point de comparaison quand je l'ai decouvert,
De plus, imaginez l'inimaginable: j'ai vu ce film bien avant que LA GUERRE DES ETOILES ne sorte sur les ecrans, ce qui changea pour toujours le visage du cinéma hollywoodien (et mondial) et les attentes qu'on lui portait. On n'etait trèèèèèès loin du "tout est possible" actuel.
Donc techiquement, malgré certaine faiblesse, le film reste dans une bonne moyene. La mise en scene de Guillermin et comme toujours solide et elegante, meme si impersonnel et la musique envoutante de Barry est
un énorme plus (même si la aussi elle ne peux faire oublier le magnifique score de Max Steiner)
KING-KONG (ou plutot le DINO-KONG comme on l'appelait alors) dans le contexte dans le quel il s'est présenté reste quand même un des films les plus spectaculaires de cet époque, même si sur ce plan il prend les chemins de la facilité en eliminant tout les monstres de l'île (ce qui aurait donné vu la technique, d'autre mec dans des costumes de caoutchouc...)
Ce qui est le plus daté evidement est cet approche débile des relations Dwan-Kong, mais la fin reste quand même bien émouvante quand ce gros balourd, alors qu'il est en train de se faire desouder, repousse malgré elle la fragile blondasse qui le suplie de la reprendre pour faire cesser le feux des 'copteres. Ce qui etait hautement improbable vu la connerie des mechant militaires de toute façon, la peroxydée du COLOSSES DE HONG-KONG poura en temoigner (en fait non puisque qu'elle est dezinguer en même temps que le poilu)
Tiens, au fait, tant qu'on on parle, par deux fois on réemploi, et de façon bien visible, le même plan de l'helico s'ecrasant sur la tour.
...Mais les survivant de cette époques glorieuse se souviendront ému de la KONGmania qui suivit l'annonce du projet De Laurentiis et la pletore de films qui fure annoncé sur la lancée, dont le fameux -jamais realisé- BABY KONG par Mario Bava!!!
PS: rassurez vous, malgré la grande tendresse que j'eprouve pour ce film pour des raisons evidement subjectives, je n'essaie tout de même pas de vous faire gober que c'est un chef-d'oeuvre incompris. J'essaie juste de ne pas jetter le bébé avec l'eau du bain. Meme si ici le bébé s'avere bien petit.