"Délivrance" de John Boorman
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"Délivrance" de John Boorman
-----------PRESENCE DE SPOILERS-----------
J'ai vu le film hier soir pour la 1ère fois (9,99 € dans tous les Auchan), alléché par sa réputation sulfureuse de film hyper-violent.
Pour commencer, l'image est incroyable : la compression est impeccable et rend justice aux magnifiques décors, on dirait que le film a été tourné hier.
Ensuite, le film distille un certain malaise dès le départ, à la manière d'un MASSACRE A LA TRONCONNEUSE : sans qu'on en sache véritablement pourquoi, certains détails destabilisent, comme la tronche des autochtones (qu'on soupçonne de se reproduire entre eux), certaines répliques ambigus, le fait que la ville et la riviere vivent leurs derniers jours.
Et finalement, lors du 1er acte, il ne se passe pas grand chose, si ce n'est l'installation d'une ambiance, d'une tension qui nous prépare à l'horreur. Et bien sûr, l'horreur survient. Le début d'un enchainement d'épreuves que les héros s'infligent eux-même, poussés par la terreur qui les conduit à comettre erreur sur erreur et à sombrer dans la parano. Et là où Boorman tape dans le mile, c'est que le spectateur se trouve dans le meme état d'esprit : on s'attend au pires horreur, on s'attend à CANNIBAL HOLOCAUST à cause de l'ambiance malsaine, alors qu'en fin de compte le seul danger vient des 2 chasseurs pervers, dont un est mort et l'autre lachement disparu. Donc en fait, apres le viol, les 4 campeurs n'auraient plus rien à craindre s'ils ne se mettaient d'eux meme dans la pire des merdes
J'ai vu le film hier soir pour la 1ère fois (9,99 € dans tous les Auchan), alléché par sa réputation sulfureuse de film hyper-violent.
Pour commencer, l'image est incroyable : la compression est impeccable et rend justice aux magnifiques décors, on dirait que le film a été tourné hier.
Ensuite, le film distille un certain malaise dès le départ, à la manière d'un MASSACRE A LA TRONCONNEUSE : sans qu'on en sache véritablement pourquoi, certains détails destabilisent, comme la tronche des autochtones (qu'on soupçonne de se reproduire entre eux), certaines répliques ambigus, le fait que la ville et la riviere vivent leurs derniers jours.
Et finalement, lors du 1er acte, il ne se passe pas grand chose, si ce n'est l'installation d'une ambiance, d'une tension qui nous prépare à l'horreur. Et bien sûr, l'horreur survient. Le début d'un enchainement d'épreuves que les héros s'infligent eux-même, poussés par la terreur qui les conduit à comettre erreur sur erreur et à sombrer dans la parano. Et là où Boorman tape dans le mile, c'est que le spectateur se trouve dans le meme état d'esprit : on s'attend au pires horreur, on s'attend à CANNIBAL HOLOCAUST à cause de l'ambiance malsaine, alors qu'en fin de compte le seul danger vient des 2 chasseurs pervers, dont un est mort et l'autre lachement disparu. Donc en fait, apres le viol, les 4 campeurs n'auraient plus rien à craindre s'ils ne se mettaient d'eux meme dans la pire des merdes
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J'avais déjà fait un post sur l'interprétation de Delivrance sur l'ancien forum alors j'ai un peu la flemme de la refaire...
Mais heu oh !!! Miracle !!! Je viens de le retrouver sur mon disque dur !!!
Voilà ce que j'avais mis à l'époque :
A mon avis, Délivrance - le film est, avant d'être un film d'horreur (ou un survival), une formidable aventure humaine.
C'est une confrontation entre le monde "civilisé" et un monde qui n'a pas évolué depuis des décennies. Les 4 protagonistes réalisent pratiquement un voyage dans le temps dans lequel ils n'ont qu'arcs, flèches et canoës pour survivre.
On peut aussi voir Délivrance comme une expérience de laboratoire. On prend 4 individus très différents qui sont totalement représentatifs de la population dites "civilisée" (une équipe dans une entreprise par exemple). On les met dans un milieu hostile pour voir quel va être leur comportement et on observe.
* Burt Reynolds. A première vue quelqu'un qui a confiance en lui. Il connaît (ou veut faire croire qu'il connaît) le milieu dans lequel il va être plongé. Sa principale préoccupation est avant tout d'impressionner les 3 autres en leur exposant son savoir (savoir qu'il n'a sans doute pas dans le monde "civilisé") et sa connaissance du monde sauvage. Il veut donner régulièrement l'impression qu'il maîtrise mais dès le début, le ton est donné: Il se trompe de route en voulant prendre l'initiative. Sa "punition" dans le film sera d'être remit à sa place: Celle d'un homme certes solide mais qui, quoiqu'il tente de montrer, à ses limites et ne pourrait pas survivre sans les autres. Il se voulait fort ? Il sera puni physiquement et devra vraiment faire preuve de force...
* Ned Beatty quant à lui n'est pas forcément un poltron. C'est juste celui qui n'a pas confiance en lui, celui dont on se moque parce qu'il est malhabile et enveloppé. Frustré, il se réfugie dans l'humour acide. Il dénigre et se montre injurieux envers ceux qui lui sont plus faibles (selon son jugement), les seuls dont qui se sent supérieur. Sa punition, après avoir rabaissé tous les habitants qu'il a rencontré, sera d'être à son rabaissé par ces mêmes habitants.
* Ronny Cox joue quant à lui un personnage d'homme simple, qui n'existe que parce qu'il a une femme et 2 enfants. D'ailleurs, il est un homme-enfants. Il s'amuse, reste d'une extrême naïveté jusqu'au bout, est déphasé par rapport à la réalité. Dans la vie de tous les jours, il est sans doute pris en charge par sa femme et lors de cette expédition, il espère être pris en charge par ses amis. Malheureusement, au moment où enfin, chacun doit se battre pour sauver sa peau, là où les autres sont capables de se prendre en main, lui "pète un câble", il creuse le trou (pour enterrer le cadavre) comme le ferai un animal, un enfant ou un fou. Il panique, oublie son gilet et en meurt.
* Enfin Jon Voight. C'est un homme simple qui parviendra à se dépasser. Il n'est ni agressif, ni sûr de lui, ni passif. Son seul tort ? C'est de rester étranger à ce qui se passe autour de lui. Il espère que tout va glisser sur lui. Quand ce n'est pas le cas (comme début, quand Reynolds négocie le prix pour faire ramener les voitures), il retire ses billes, tente de ne pas être éclaboussé. Lorsque son ami se fait violer, il tente de garder une distance, conserve sa pipe à la main, se réfugie dans un certain confort ("Le système m'a plutôt bien réussi à moi, je l'aime ma vie") et quand on lui demande de prendre une décision, il s'en remet encore à Burt Reynolds. Il sera puni en étant contraint de prendre les choses en mains et de devoir tuer de ses mains. Ces 2 morts et le fait de ne pas avoir été force de persuasion lui coûteront le châtiment psychologique que l'on voit à la fin du film...
Au final, on pourrait penser que parmi nos 4 rats de laboratoire (ou équipe dans une entreprise, c'est au choix, c'est pareil!), Jon Voight a le rôle le plus glorieux. Il se dépasse, devient le sauveur du groupe mais qu'en est-il réellement ? Jamais il ne devient Leader du groupe. On le pousse à faire ce qu'il fait. Il est certes le plus apte à le faire mais Burt Reynolds reste le leader, celui qui impose son opinion. De plus, la "punition" de Jon Voight n'est à mon sens pas des plus enviable.
Donc pour résumer, Reynolds est le chef d’équipe (qui a besoin de son équipe pour survivre), Beatty est le souffre douleur empoté, Cox est celui se repose sur les autres, incapable d’initiative et Voight est l’homme capable, mais qu’il faut pousser pour cela.
Alors je pense que la question réellement soulevée par ce film est la suivante : Parmi ces quatre hommes, vous, lequel seriez-vous ?
Cette question et ces 4 personnages types sont valables quels que soit le contexte (entreprise, société, groupe d'amis...) et je pense que c'est ça le message délivré par délivrance... Tiens, Delivrance... Pourquoi ce titre ? Je ne crois pas que le choix soit anodin et fasse uniquement référence au soulagement final ressenti à la fin du film. Je l'ai dit, Délivrance est pour moi une aventure humaine et la vraie délivrance pour ces 4 hommes, c'est d'avoir été confronté à ce qu'ils sont vraiment, d'avoir eu la réponse quant à ce qu'ils sont et ce qu'ils sont capables de faire.
Bien entendu, cette opinion n'engage que moi et certain trouveront que je me prend la tête... C'est pourquoi je recommande la lecture du roman homonyme de James Dickey (moins de 5 euros, c'est un bon investissement) qui est beaucoup plus "clair" en ce qui concerne la psychologie des personnages et la finalité de cette "expérience", chose qu'on ne ressent pas vraiment lors de la première vision du film...
Mais heu oh !!! Miracle !!! Je viens de le retrouver sur mon disque dur !!!
Voilà ce que j'avais mis à l'époque :
A mon avis, Délivrance - le film est, avant d'être un film d'horreur (ou un survival), une formidable aventure humaine.
C'est une confrontation entre le monde "civilisé" et un monde qui n'a pas évolué depuis des décennies. Les 4 protagonistes réalisent pratiquement un voyage dans le temps dans lequel ils n'ont qu'arcs, flèches et canoës pour survivre.
On peut aussi voir Délivrance comme une expérience de laboratoire. On prend 4 individus très différents qui sont totalement représentatifs de la population dites "civilisée" (une équipe dans une entreprise par exemple). On les met dans un milieu hostile pour voir quel va être leur comportement et on observe.
* Burt Reynolds. A première vue quelqu'un qui a confiance en lui. Il connaît (ou veut faire croire qu'il connaît) le milieu dans lequel il va être plongé. Sa principale préoccupation est avant tout d'impressionner les 3 autres en leur exposant son savoir (savoir qu'il n'a sans doute pas dans le monde "civilisé") et sa connaissance du monde sauvage. Il veut donner régulièrement l'impression qu'il maîtrise mais dès le début, le ton est donné: Il se trompe de route en voulant prendre l'initiative. Sa "punition" dans le film sera d'être remit à sa place: Celle d'un homme certes solide mais qui, quoiqu'il tente de montrer, à ses limites et ne pourrait pas survivre sans les autres. Il se voulait fort ? Il sera puni physiquement et devra vraiment faire preuve de force...
* Ned Beatty quant à lui n'est pas forcément un poltron. C'est juste celui qui n'a pas confiance en lui, celui dont on se moque parce qu'il est malhabile et enveloppé. Frustré, il se réfugie dans l'humour acide. Il dénigre et se montre injurieux envers ceux qui lui sont plus faibles (selon son jugement), les seuls dont qui se sent supérieur. Sa punition, après avoir rabaissé tous les habitants qu'il a rencontré, sera d'être à son rabaissé par ces mêmes habitants.
* Ronny Cox joue quant à lui un personnage d'homme simple, qui n'existe que parce qu'il a une femme et 2 enfants. D'ailleurs, il est un homme-enfants. Il s'amuse, reste d'une extrême naïveté jusqu'au bout, est déphasé par rapport à la réalité. Dans la vie de tous les jours, il est sans doute pris en charge par sa femme et lors de cette expédition, il espère être pris en charge par ses amis. Malheureusement, au moment où enfin, chacun doit se battre pour sauver sa peau, là où les autres sont capables de se prendre en main, lui "pète un câble", il creuse le trou (pour enterrer le cadavre) comme le ferai un animal, un enfant ou un fou. Il panique, oublie son gilet et en meurt.
* Enfin Jon Voight. C'est un homme simple qui parviendra à se dépasser. Il n'est ni agressif, ni sûr de lui, ni passif. Son seul tort ? C'est de rester étranger à ce qui se passe autour de lui. Il espère que tout va glisser sur lui. Quand ce n'est pas le cas (comme début, quand Reynolds négocie le prix pour faire ramener les voitures), il retire ses billes, tente de ne pas être éclaboussé. Lorsque son ami se fait violer, il tente de garder une distance, conserve sa pipe à la main, se réfugie dans un certain confort ("Le système m'a plutôt bien réussi à moi, je l'aime ma vie") et quand on lui demande de prendre une décision, il s'en remet encore à Burt Reynolds. Il sera puni en étant contraint de prendre les choses en mains et de devoir tuer de ses mains. Ces 2 morts et le fait de ne pas avoir été force de persuasion lui coûteront le châtiment psychologique que l'on voit à la fin du film...
Au final, on pourrait penser que parmi nos 4 rats de laboratoire (ou équipe dans une entreprise, c'est au choix, c'est pareil!), Jon Voight a le rôle le plus glorieux. Il se dépasse, devient le sauveur du groupe mais qu'en est-il réellement ? Jamais il ne devient Leader du groupe. On le pousse à faire ce qu'il fait. Il est certes le plus apte à le faire mais Burt Reynolds reste le leader, celui qui impose son opinion. De plus, la "punition" de Jon Voight n'est à mon sens pas des plus enviable.
Donc pour résumer, Reynolds est le chef d’équipe (qui a besoin de son équipe pour survivre), Beatty est le souffre douleur empoté, Cox est celui se repose sur les autres, incapable d’initiative et Voight est l’homme capable, mais qu’il faut pousser pour cela.
Alors je pense que la question réellement soulevée par ce film est la suivante : Parmi ces quatre hommes, vous, lequel seriez-vous ?
Cette question et ces 4 personnages types sont valables quels que soit le contexte (entreprise, société, groupe d'amis...) et je pense que c'est ça le message délivré par délivrance... Tiens, Delivrance... Pourquoi ce titre ? Je ne crois pas que le choix soit anodin et fasse uniquement référence au soulagement final ressenti à la fin du film. Je l'ai dit, Délivrance est pour moi une aventure humaine et la vraie délivrance pour ces 4 hommes, c'est d'avoir été confronté à ce qu'ils sont vraiment, d'avoir eu la réponse quant à ce qu'ils sont et ce qu'ils sont capables de faire.
Bien entendu, cette opinion n'engage que moi et certain trouveront que je me prend la tête... C'est pourquoi je recommande la lecture du roman homonyme de James Dickey (moins de 5 euros, c'est un bon investissement) qui est beaucoup plus "clair" en ce qui concerne la psychologie des personnages et la finalité de cette "expérience", chose qu'on ne ressent pas vraiment lors de la première vision du film...
Modifié en dernier par MadXav le ven. nov. 19, 2004 12:52 pm, modifié 2 fois.
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Oui très bonne analyse, en plus le film est encore frais dans ma tete de heir soir (d'ailleurs je crois bien en avoir rêvé
) alors ça facilite la compréhension. c'est clair que le film se prete à analyse, d'autant que traverser une riviere sur une barque ça renvoir à tout un pan de la mythologie égyptienne et grecque où l'on pénétre ainsi dans le royaume des morts (mais là j'extrapole un peu)
SPOILER
Ce que j'ai surtout aimé en fait, c'est qu'on flippe bcp pour rien : à la fin, on est tous persuadés que les villageois leur ont préparé un comité d'accueil, que tout le monde sait qu'ils ont buté l'un d'eux, qu'ils vont les bouffer ou je sais pas quoi
, mais en fait non : les voitures sont là, comme promis, l'ambulance arrive, les flics les soupçonne d'un truc pas clair mais sans suite. Encore une fois, seuls les 2 violeurs présentaient un danger, et toute la merde part de là

SPOILER
Ce que j'ai surtout aimé en fait, c'est qu'on flippe bcp pour rien : à la fin, on est tous persuadés que les villageois leur ont préparé un comité d'accueil, que tout le monde sait qu'ils ont buté l'un d'eux, qu'ils vont les bouffer ou je sais pas quoi

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moi quand jvois l'affiche de ce film, je pense à Waterworld

Ce qui explique pourquoi j'ai mis du temps à le voir
Un article très interessant en rapport avec le film :
lire : http://www.cine-studies.net/r9_2004_03.html
qui, dans les deux cas, est sévérement réprimendé par la suite...


Ce qui explique pourquoi j'ai mis du temps à le voir

Un article très interessant en rapport avec le film :
lire : http://www.cine-studies.net/r9_2004_03.html
Ce qui me heurte le plus dans le film (surtout les 3 premiers quart d'heure) ce n'est pas ce problème d'identification face à des archétypes, mais bien le rapporte de l'homme à la nature. Les premiers moments de DELIVRANCE de Boorman, ces moments d'euphorie et d'excitation par rapport au retour à la nature me font bcp penser à la séquence du début (dans la foret) de Last House on the Left. Le même genre d'euphorie-utopie hippieAlors je pense que la question réellement soulevée par ce film est la suivante : Parmis ces quatre hommes, vous, lequel seriez-vous ?
Cette question et ces 4 personnages types sont valables quels que soit le contexte (entreprise, société, groupe d'amis...) et je pense que c'est ça le message délivré par délivrance... Tiens, Delivrance... Pourquoi ce titre ? Je ne crois pas que le choix soit anodin et fasse uniquement référence au soulagement final ressenti à la fin du film. Je l'ai dit, Délivrance est pour moi une aventure humaine et la vraie délivrance pour ces 4 hommes, c'est d'avoir été confronté à ce qu'ils sont vraiment, d'avoir eu la réponse quant à ce qu'ils sont et ce qu'ils sont capables de faire.

Re: "Délivrance" de John Boorman
C'est bien j'viens de me rendre compte que j'avais loupé le message et le but du film.Fatalis rex a écrit : Et là où Boorman tape dans le mile, c'est que le spectateur se trouve dans le meme état d'esprit : on s'attend au pires horreur, on s'attend à CANNIBAL HOLOCAUST à cause de l'ambiance malsaine, alors qu'en fin de compte le seul danger vient des 2 chasseurs pervers, dont un est mort et l'autre lachement disparu. Donc en fait, apres le viol, les 4 campeurs n'auraient plus rien à craindre s'ils ne se mettaient d'eux meme dans la pire des merdes
C'est vrai que je les ai attendu longtemps les redneck meurtrier et me suis senti lesé par leur absence plus tard dans le film en me disant que boorman avait raté un grand moment, mais en lisant ton commentaire je viens de me rendre compte de l'interet du film et de l'ambiance qu'il y a injecté. C'est clair que leur absence nous fait flipper et nous met à la place de Voight et la tension devient importante.
Ca m'inquiete tout ça, le fait que je n'ai pas compris le sens et le but du film...

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J'ai aussi profité de l'offre à 9,99 euros pour me le procurer il y a quelques mois.
Vu la réputation du film je m'attendais à un survival bien sec, tendu voire même un peu craspec.
Mais finalement j'ai été assez déçu, mis à part quelques passages assez malsains où règne une ambiance étrange (l'arrivée dans le village avec le passage où le gamin jour du banjo par exemple) et la scène du viol, le reste est quand même assez plan-plan. Heureusement il reste les décors naturels magnifiques et les prestations de Burt Reynolds et Jon Voigt, ça m'a sauvé de l'ennui.
J'en attendais trop je pense.
EDIT: joli texte MadXav
Vu la réputation du film je m'attendais à un survival bien sec, tendu voire même un peu craspec.
Mais finalement j'ai été assez déçu, mis à part quelques passages assez malsains où règne une ambiance étrange (l'arrivée dans le village avec le passage où le gamin jour du banjo par exemple) et la scène du viol, le reste est quand même assez plan-plan. Heureusement il reste les décors naturels magnifiques et les prestations de Burt Reynolds et Jon Voigt, ça m'a sauvé de l'ennui.
J'en attendais trop je pense.

EDIT: joli texte MadXav

Modifié en dernier par kookaburra le ven. juil. 29, 2005 9:59 pm, modifié 1 fois.