Grâce à de faux registres dentaires apportés par son ex-voisin et ami Nicholas "Oz" Oseransky (MATTHEW PERRY), Jimmy a simulé sa mort et adopté un nouveau mode de vie fait de petits bonheurs domestiques : décoration d'intérieur et activités culinaires en compagnie de sa femme Jill (AMANDA PEET), aspirante tueuse à gages actuellement sur une nouvelle affaire.
Du jour au lendemain, un pan de leur passé réapparaît chez eux : Oz, désespéré et sans recours, les supplie de sauver sa femme Cynthia (NATASHA HENSTRIDGE) de la mafia Bulgare.
Mais Jimmy n'est pas prêt de retomber dans ces histoires de règlement de compte. Alors qu'il refuse d'aider Oz, de nouveaux visiteurs indésirables refont surface. Le Boss de la mafia Bulgare, Lazlo Gogolak (KEVIN POLLACK) et ses fouines ont traqué le pauvre Oz de L.A jusqu'au repère de La Tulipe. A présent, Lazlo, fraîchement sorti de prison, ne pense plus qu'à venger son fils préfére tué par Jimmy et à remecier Oz pour l'avoir amené jusqu'à la Tulipe.
Jimmy, Jill et Oz vont devoir à nouveau cohabiter pour déjouer les pièges de cette envahissante Mafia. Syno : Warner.
Profitons des films Franchise Pictures tant qu'il en est encore temps !

(c'est vrai leur logo tonitruant pête bien et il va nous manquer si un drame arrive)
C'est donc la suite de MON VOISIN LE TUEUR comme son nom le suggère habilement. Jonathan Lynn passe la main à l'un de ces réalisateurs mythiques d'Hollywood la grande, le légendaire, l'éternel, l'universel Howard Deutch, l'immense auteur de ROSE BONBON (John Hugueserie Ringwaldienne) LES GRINCHEUX 2, DROLE DE COUPLE 2 et surtout un RENDS LA MONNAIE PAPA avec Ted Danson et Macauley Culkin à jamais gravé dans les mémoires.
C'est donc avec une certaine émotion que je découvre son nom en ouverture de ce film qui reprends assez fidèlement les principaux caractères du premier. On la fait pas à Howard, coutumier des suites.
Howard pas aidé, puisque dans le casting manque à l'appel Rosanna Arquette qui était quand même la cerise sur le gateau du premier film ne s'est heureusement pas laissé impressionner par ce désistement. Il se rattrape à la tache en faisant trébucher Matthew Perry tous les trois pas (l'une des principaux ingrédients du succès de l'original, Howard la bien compris) et apporte une profondeur toute singulière au film (RENDS LA MONNAIE PAPA n'avait-il pas un regard doux amer sur les idéaux d'une jeunesse produit inconscient du grand capitalisme ?) en tissant un sous texte oedipien tout à fait fascinant et imprévisible. Sacré Howard.
Un regard plein de drôlerie et d'humanisme sur les tueurs professionnels, grosse farce attendrissante sur les gangsters hongrois, ôde qui s'ignore au boulevard des grands jours.


Kevin Pollak en gangster hongrois, genéreux de cocasserie.

Matthew encore tombé par terre ! Lui alors !!

Bruce pas content après Matthew qui vient d'écraser sa poule préférée. Bah oui c'est un tueur, alors qu'on lui tue sa poule et qu'il soit pas content, c'est un gag quoi !

Matthew le maladroit joue les tueurs défroqués avec une brosse à dents dans la bouche. Délire !!