Le groupe est un croisement hybride entre King Crimson, Genesis, Pink Floyd, Porcupine Tree et.....Jacques Brel !!!!!!
Si vous voulez connaître ce groupe, voici un récapitulatif de tous leurs albums studios avec mes commentaires car le groupe n'a cessé de créer (souvent pour le meilleur, mais aussi pour le pire)
"Caricatures" (1972)

Premier album officiel du groupe et première pierre angulaire de l'oeuvre angélique. Le son caverneux et un rien pourrave ne doit pas désarçonner l'auditeur car cet album contient quelques bijous du rock prog avec deux pièces magistrales de plus de 10 minutes, à savoir "dignité" et "caricatures", sans oublier le classique "soir du diable". Les textes de Christian sont libertaires, anticléricaux, très soixante-huitards et anarchos.
9 / 10
"Le cimetière des arlequins" (1973)

L'album démarre avec la reprise de "ces gens-là" de Brel, une charge contre la bourgeoisie. Le son est toujours caverneux et assez mal mixé, mais les mélodies sont imparables et deux classiques du groupe se trouvent sur cette galette : "c'est la fête chez l'apprenti sorcier" et le titre qui donne son nom à l'album.
9 / 10
"Au-delà du délire" (1974)

Un classique immédiat du groupe car le son est bien plus travaillé, les textes sont très poétiques et le groupe multiplie les trouvailles et bonnes idées. On devrait citer tout l'album tant il est uniforme jusque dans son histoire-concept.
10 / 10
"Emile Jacotey" (1975)

La première face de ce disque est exemplaire et s'inscrit d'emblée parmi les meilleurs du groupe ("sur la trace des fées" est tout simplement grandiose), mais la deuxième semble moins travaillée et moins inspirée. C'est dommage, mais l'ensemble reste de très haute tenue.
9 / 10
"Par les fils de Mandrin" (1976)

C'est encore un album-concept hommage aux saltimbanques. Les textes sont inspirés, mais les musiques sont parfois moins convaincantes et l'album est finalement assez laborieux dans son ensemble. On y troue quand même des perles comme "des yeux couleurs d'enfants" et le long "hymne à la vie".
8 / 10
"Guet-apens" (1978)

Fin des années 70 et de la grande période angélique avec cet album en forme d'apothéose. Le son n'a jamais été aussi clair, les titres sont tous des classiques instantanés avec des paroles inspirées et des musiques toujours inventives.
10 / 10