Boooon, je m'y suis repris à trois fois mais je suis arrivé au bout de cette péloche.

c'est clair, c'est le pire film de zombies que j'ai jamais vu. Une incompétence rare, aucune peur, aucun sens du révulsif, ringardissime dès le générique. Positiviment nul. Quelques plans à sauver notamment ceux à la bougie, lorsque la bonne parcours les couloirs, en plan très rapproché. cela donne une impression macabre d'un joli effet.
L'érotisme reste très discret mais lorsqu'il est présent, il demeure éléphantesque. les personnages sont à peine dessinés, il n'y a guère que Mariangela Giordano qui s'en sorte professionnalement parlant. les autres, non content d'être tous d'un spectatculaire laideur, jouent comme des charentaises malodorantes. c'est repoussant.
Mais le film reste psychotoronique. Sous champis, il doit être cool. C'est aussi réjouissant de maladresse, d'amateurisme qu'effarant de vide. Un ien bel exemple de cinéma d'exploitation en fin de vie. Quelques éclairs de rebellion, avec cette relation incestueuse avec son fils qui veut tripoter sa mère comme quand il était enfant

sacré Bianchi

Mais le cinéma italien commençait déjà sa lente descente vers le néant créatif et subversif.
Les SFX sont pathétiques. Une scène reprend à son compte la scène de l'écharde dans l'oeil d'Olga Karlatos de L'Enfer des Zombies. Mais autabt le Fulci dégageait un malaise, ici c'est l'explosion de rire

. Bianchi se prend tellement au sérieux que ça en devient risible. c'est certes la meilleure arme pour apprécier le film mais même sur les 82 mn du métrage, ouhlalaalalalac'estdurdetenirjusqu'auboutsansbailler
Du Z, assurément. mais même si je suis content de l'avoir enfin vu et si je vais le garder (beau fourreau, belle jaquette et out et tou), cela ne m'empechera pas de le considérer comme non suelement mal fait mais pas transcendant en film culte. trop mauvais, c'est trop mauvais mais si c fun par (trop courts) instants. Je me suis bien fait chier, quand meme

J'en viens même à préférer Zombi Holocaust, c'est dire
Les sous-titres français donnent là aussi dans le n'importe quoi. Lors d'une nieme attaque des zombies, la blondasse indique en italien qu'il sont une trentaine, la sous-titrea nnonce une vingtaine. il faudrait savoir

d'autant plus qu'à l'écran il n'y en a pas plus de dix

.
SPOILER
Ceci dit, hasard ou non, en tripatouillant ma zapette, il suffit de cliquer trois fois sur version iatlienne Sous-titrée et la version anglaise se déclenche....et les sous-titres prennent tous leurs sens.
END SPOILER
Pour le bonus, ce sont apparemment ceux du Z1. Transfert assez moche. Mariangela Giordano a du mal à se souvenir du film (elle parle même de "bonzis" pour parler de "zombies"

). Le type qui fait les interviews est quand même à hurler, les questions sont limites inintéressantes.
Celle du priducteur est du même accabit. c'est dommage car le type aurait de schoses à dire.Il fait d'aileurs qq remarques sur le cinéma artisanal qu'il faisait versus l'industrie actuelle qui ne sont pas dénuées de sens. sur le fait qu'ilétait possbile il y 25 ans de faire travailler l'imaginaire avec peu de moyens.
Une chose qu'il indique et qui me fait iquer, c'est qu'il choisi l'acteur nain car la législation italienne interdisait d'utiliser des enfants pour des films d'horreur. Là je comprend pas vu les Fulci, genre la maison près du cimetière?
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?