Hugo a écrit :
Oui, il ya a "l'ellite" dans son petit cocon qui se fait attaquer, hopper qui explique en gros "du pain et des jeux" etc...mais par rapport au reste où on voit des zombies en train d'attaquer et se faire tirer dessus, il y a peu de politique et social.
Non mais ça s'arrête pas là, franchement, réfléchis un peu à ce que représentent les feux d'artifice, la façon dont est représentée le bombardemement, la relation entre Hopper et Leguizamo etc etc. Même dans les scènes zombiesques ça va plus loin que le simple etripage, c'est rempli de sous-texte jusqu'à la gueule (sans que ce soit jamais lourdingue ou intrusif).
Intéressant. C'est aussi l'impression que j'ai eu, je pense même que je n'ai pas tout capté à la première vision (d'ailleurs je retourne le voir cet après-midi ). Le discours est simple, c'est toujours le même depuis 1969, et ça fonctionne parfaitement, à mon avis car comme tu le dis Romero ne s'appesanti pas dessus.
Fatalis rex a écrit : Pour Denis Hopper, je ne comprend pas très bien tout ce qu'on peut faire comme parallèle avec le gvt Bush : j'ai juste vu un énième boss lâche qui chie dans son froc dès que ça tourne mal et qui se tire avec le pognon. Ca on l'a tous vu 1000 fois dans 1000 films, mais du moment que c'est Roméro il y a tout une interprétation à faire... Mouais.
George Romero a indiqué ce rapprochement à plusieurs reprises, notamment lors de la discussion à la Fnac Cannes en mai 2005 le lendemain de la projection des 20 mn en avant première au Palais des Festivals. Sans compter les diverses interviews, même celles de Dennis Hopper.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
La plupart des scènes "gores" se passent dans la pénombre, en arrière plan ou carrément hors champ.
D'autres sont gachées par des effets Z. J'avais trouvé le coup de la tête à moitié arrachée très drôle dans Braindead, mais là on est pas dans une comédie.
D'une manière générale, on sent pendant tout le film la volonté d'alléger l'horreur pour l'adapter au grand public.
Mais l'essentiel n'est pas là (certains films ne sont pas gores mais très efficaces quand même). A mon sens, le plus grand défaut du film (et qui est finalement la conséquence de tous ses défauts) c'est tout simplement qu'il ne fait pas peur.
"Par le grand marteau de Grabtar, par les fils de Warvan, je jure que j'aurais ma revanche."
Superwonderscope a écrit :George Romero a indiqué ce rapprochement à plusieurs reprises, notamment lors de la discussion à la Fnac Cannes en mai 2005 le lendemain de la projection des 20 mn en avant première au Palais des Festivals. Sans compter les diverses interviews, même celles de Dennis Hopper.
Il essayait pas aussi de faire plaisir aux journaleux français ? Parce que j'ai remarqué que c'est très à la mode chez les acteurs/artistes américains, dire qu'on aime pas Bush, que la guerre c'est mal, etc. Tout de suite tu captes l'attention et l'oreille des frenchies
Après que Romero soit pas trop orienté Républicain ça n'est que cohérence avec le reste de son discours, bien sûr, je ne l'accuse pas une seconde d'être de mauvaise foi ou opportuniste.
Là-dessus, je suis d'accord. "Le jour des morts-vivants" était lui aussi loin d'être terrifiant, mais les deux premiers contenaient des scènes terriblement éprouvantes. Là-dessus, Romero abdique les séquences de terreur et favorise avant tout la partie action...
Manolito a écrit :Là-dessus, je suis d'accord. "Le jour des morts-vivants" était lui aussi loin d'être terrifiant, mais les deux premiers contenaient des scènes terriblement éprouvantes. Là-dessus, Romero abdique les séquences de terreur et favorise avant tout la partie action...
D'ailleurs il n'a de cesse de répéter que pour lui Dawn est aussi un gros film d'action, un comic book live, je ne pense pas qu'on puisse le réduire à un cinéaste strictement politique.
Bon, vivement ce week-end, vos réactions me mettent encore plus l'eau à la bouche
Fatalis rex a écrit : Pour Denis Hopper, je ne comprend pas très bien tout ce qu'on peut faire comme parallèle avec le gvt Bush : j'ai juste vu un énième boss lâche qui chie dans son froc dès que ça tourne mal et qui se tire avec le pognon. Ca on l'a tous vu 1000 fois dans 1000 films, mais du moment que c'est Roméro il y a tout une interprétation à faire... Mouais.
George Romero a indiqué ce rapprochement à plusieurs reprises, notamment lors de la discussion à la Fnac Cannes en mai 2005 le lendemain de la projection des 20 mn en avant première au Palais des Festivals. Sans compter les diverses interviews, même celles de Dennis Hopper.
Oui ça je sais, moi aussi je l'ai lu partout. Seulement je pense que, si on veut vraiment faire une satyre de l'administration Bush, ça devrait être bien plus complexe et subtil qu'une simple caricature comme celle de Hopper déclarant "on ne négocie pas avec les terroristes" ou se tirant avec une valise pleine de biftons quand tout s'écroule autour de lui... Pour un peu on dirait M. Burns dans un épisode des Simpsons.
Fatalis rex a écrit : Pour Denis Hopper, je ne comprend pas très bien tout ce qu'on peut faire comme parallèle avec le gvt Bush : j'ai juste vu un énième boss lâche qui chie dans son froc dès que ça tourne mal et qui se tire avec le pognon. Ca on l'a tous vu 1000 fois dans 1000 films, mais du moment que c'est Roméro il y a tout une interprétation à faire... Mouais.
George Romero a indiqué ce rapprochement à plusieurs reprises, notamment lors de la discussion à la Fnac Cannes en mai 2005 le lendemain de la projection des 20 mn en avant première au Palais des Festivals. Sans compter les diverses interviews, même celles de Dennis Hopper.
Oui ça je sais, moi aussi je l'ai lu partout. Seulement je pense que, si on veut vraiment faire une satyre de l'administration Bush, ça devrait être bien plus complexe et subtil qu'une simple caricature comme celle de Hopper déclarant "on ne négocie pas avec les terroristes" ou se tirant avec une valise pleine de biftons quand tout s'écroule autour de lui... Pour un peu on dirait M. Burns dans un épisode des Simpsons.
A la différence près que je ne l'ai pas lu, j'y étais
Entre maintenant ce qui devrait être fait pour plaire à tous, c'est une autre histoire.
Enfin, je vais le voir ce soir aux Halles, je vais enfin voir plus que les 20 mn vues il y a 3 mois
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Adamir de Hautlieu a écrit :La plupart des scènes "gores" se passent dans la pénombre, en arrière plan ou carrément hors champ.
D'autres sont gachées par des effets Z. J'avais trouvé le coup de la tête à moitié arrachée très drôle dans Braindead, mais là on est pas dans une comédie.
D'une manière générale, on sent pendant tout le film la volonté d'alléger l'horreur pour l'adapter au grand public.
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Attends on peut pas reprocher au film de ne pas être aussi gore qu'un film des années 70 ou 80! Il s'agit d'u film de studio, et surtout le flim de studio le plus gore de l'histoire du cinéma. Le film abonde de plans chocs. On est en 2005, pas en 1985 !
Modifié en dernier par Zecreep le ven. août 12, 2005 4:17 pm, modifié 1 fois.
Sans compter qu'en 2005, ça ne servirait a rien de faire du gore comme dans les années 70. Cela serait choquant ? Non ! Par contre, on n'aurait droit a "Putain, Romero, il vieillit comme une patate !". Je prefere "Putain, Romero, il nous a fait un bon putain de film !".
Soit dit en passant, c'est super gore, je pige pas... Tete coupee, tete eclatee, ecorchage dans tous les sens... Mais heureusement, le film ne se resume pas a ça !
Adamir de Hautlieu a écrit :La plupart des scènes "gores" se passent dans la pénombre, en arrière plan ou carrément hors champ.
D'autres sont gachées par des effets Z. J'avais trouvé le coup de la tête à moitié arrachée très drôle dans Braindead, mais là on est pas dans une comédie.
D'une manière générale, on sent pendant tout le film la volonté d'alléger l'horreur pour l'adapter au grand public.
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Attends on peut pas reprocher au film de ne pas être aussi gore qu'un film des années 70 ou 80! Il s'agit d'u film de studio, et surtout le flim de studio le plus gore de l'histoire du cinéma. Le film abonde de plans chocs. On est en 2005, pas en 1985 !
Film de studio le plus gore de l'histoire du cinema, tu pousses un peu non ? Rien que le remake de "Dawn" est plus gore il me semble et sf erreur c pas une prod independante...
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "