Cartes sur table - 1966 - Jesus Franco

[Manolito]

Titre espagnol : Cartas boca arriba



En Europe, des attentats sont commis par des tueurs étranges qui, une fois arrêtés, se comportent comme des robots. Découvrant que ces criminels sont tous de groupe sanguin resus zéro, Interpol décide d'utiliser comme appât son agent Al Pareira, qui a la même caractéristique physiologique...

Un mélange d'espionnage et de science-fiction qui, hélas, vise fortement le domaine de la comédie balourde. Eddie Constatine vient faire l'espion pour rire tandis que Fernando Rey apparaît le temps de quelques plans pour incarner un méchant peu motivé. Les scènes dans l'antre des vilains sont intéressantes par leur visuel raffiné et leur ambiance étrange, mais pour le reste, c'est une potacherie plutôt creuse...

Vu sur cineFX, copie très honnête poyur une diffusion sur le câble, 1.66, noir et blanc, VF (le film est une coproduction franco-espagnole, tournée en Espagne...).

[Kerozene]

Je l'ai trouvé insupportable ! Presqu'aussi insupportable que le ALPHAVILLE De Jean-Luc Godard...
Ca doit être la faute à Eddie Constatin

[manuma]

Je connais très mal toute cette série de films d’espionnage décontractés mettant en vedette Eddie Constantine, n’ayant vu sur le lot que le Lemmy pour ces dames de Bernard Borderie sans en avoir gardé le moindre souvenir, bon ou mauvais. Mais j’ai trouvé ce Cartes sur table plutôt sympa, incontestablement boosté par la personnalité et le talent de Franco à la réalisation et JC Carrière à l’écriture.

Côté scénario, le ton parodique est souvent bienvenu, à l’exception de quelques blagues ethniques visant, époque oblige, les Chinois de Mao. Et côté réal, Jesus Franco soigne son ambiance fantastique, n’oubliant pas de saupoudrer l’ensemble d’un zeste d’érotisme et d’un nuage de sadisme, avec cette émouvante séquence d'une jolie fille enchaînée et plongée dans un grand tube qui, rien qu’en faisant de la fumée, la transforme en 2 temps 3 mouvements en tueur zombie lobotomisé.

Faut être un peu dans le trip, je le conçois, mais ça mérite largement le coup d’œil.

[Tentakulokans 2]

Trrente-trrrois... Quatrre-vingt douze.... Soixante-six...
C'est ainsi que les ordres sont transmis aux robots. Plutôt amusant.

Il n'y avait pas Françoise Brion dans la distribution ? J'aimais bien Françoise Brion.

[Superwonderscope]

le film est disponible en Blu ray français chez Gaumont.

[Stilleben]

Perso, j'avais bien aimé ce Franco.
A noter que la bande annonce sert de générique à l'émission radio Culture prohibée des Films de la Gorgone.