Land of the Dead de George Romero (2005)

[dario carpenter]

Un scénario nul. Franchement le coup des missiles c'est digne d'un VanDamme.

arrête malheureux,tu me rappelles de mauvais souvenirs!!...je savais pas si je devais rire ou pleurer!
je partage ton avis,et celui d'Adamir et Candyboy...ce film,c'est un peu le "ghosts of Mars" de Romero (encore que je préfère largement le Carpenter )...

[Superwonderscope]

J

Tout cela me parait déjà bien simpliste, mais surtout c'est un discours qu'on a déjà entendu et ré-entendu, vu et re-vu.

Où? Dans quel film? C'est le premier film depuis le 11/09/2001 à établir une connexion sur le réel. Et si c'est simpliste que cela, pourquoi personne d'autre ne le fit auparavant?

Subversif? peut etre plus autant qu'on le souhaite. C aussi un film de studio -Universal-, ne l'oublions pas. Le cinéma est devenu une économie plus qu'une machine à faire rêver. Beaucoup plus depuis l'avènement de Bush au pouvoir et la prise de pouvoir progressive des lobbys ultra sur Hollywood.
Transgressif, plutôt.

Et fly quand tu dis

"Si c'était pas Romero tout le monde à Hollywood aurait pu torcher ce film sur le plan mise en scène. "

C'est limite une insulte à l'intelligence. Rattner aurait fait la même chose? Bay aussi peut etre? Chandrasekhar? Joe Roth? ? Non, chacun a son style, qu'il s'agisse de mise en scène ou de réalsiation.
Et aucun de ceux cités n'ont de véritable discours à la fois visuel et social. Sur le mode de narration, on n'est pas non plus sur la même longueur d'onde. Ce film, seul Romero aurait (et a) pu le pondre. et personne d'autre!

et là :

"Y'a quand même de trucs tellements énormes qui ne passent pas chez d'autres réals mais ici comme c'est Romero on ferme les yeux."

Euh là tu n'as pas bien lu les dix dernières pages. C'est justement parce que c'est Romero que le film s'en prend plein les dents . Et bien plus qu'il n'aurait du.

Enfin bon, une chose de positive, le film provoque débat ét échange d'idées. Il ne laisse pas indifférent et c'est tant mieux.

Mais je me demande quand même ce que certains recherchent en regardant un tel film. Comme si beaucoup avaient quoiqu'il en soit envie de ne pas aimer le film quoiqu'il arrive Chais pas, mattez voir un film de zombies allemand, un truc de Schnaas, vous verrez la différence sur la forme et le fond. y'aura plus de cul et plus de gore, c'est certain. Mais le cinéma n'y aura rien gagné et les neurones encore moins.

[dario carpenter]

C'est justement parce que c'est Romero que le film s'en prend plein les dents

ben oui,j'aime beaucoup "dawn" et day" et le ciné de Romero en général,c'est sûr que je n'ai pas les mêmes attentes devant ce film que devant le nouveau Ron Howard ou Brett Rattner,et je suis peut être plus dur devant l'oeuvre d'un cinéaste que j'apprécie quand ses personnages cette fois-ci me paraissent inconsistants,son scénario plus lourd et explicatif,quand il abuse de certaines facilités (les effets de fausse peur et les quelques punchlines cités plus haut),ou quand il nous balance un conclusion bien moins radicale que dans ses opus précédents.

[Zecreep]

[Mais je me demande quand même ce que certains recherchent en regardant un tel film. Comme si beaucoup avaient quoiqu'il en soit envie de ne pas aimer le film quoiqu'il arrive.

On a surtout l'impression que soudainement le public se met à vouloir des films politiques pointus. Visiblement ils ne peuvent pas se contenter du message du Romero, trop peu subtils, ils veulent mieux. J'imagine que dans Massacre à la tronçonneuse 2003, L'armée des morts , Star Wars 3 ou Le seigneur des agneaux, ils ont eu mieux. A quant la rubrique Films politiques sur Devil. Lâchez vos exigences les gars, il est certain que des films sur des tours menacées par des missiles après le 11 septembre 2001, on va en voir beaucoup dans les prochains mois.
Quant à ceux qui trouvent qu'il n'y a pas d'enjeux dramatiques dans LOTD, c'est sûr que Day of the dead, et ces quelques militaires et scientifiques piégés daans un sous-sol, l'enjeu était énorme. MAis bon, quand l'enjeu est l'humanité, c'est sûr, c'est tellement gros, que le spectateur peut passer à côté.

[Zecreep]

Beaucoup de clichés pour un discours qui n'en vaut finalement pas la peine.

J'ai dû mal à croire que quelqu'un ait pu écrire ceci. C'est sûr que cela n'en vaut aps la peine, tout se passe bien actuelleemnt dans le monde. On ferme les yeux, et on va se mater Furtif et Sherif fais moi peur.

[Lord Taki]

Le problème est qu'on ne ressent jamais cet enjeu humanitaire!
C'est pourtant paradoxal parce que Day Of The Dead avec moins de personnages et de zombies le fait très bien.

Gardons à l'esprit que tout ceci n'est que perception personnelle.

[Superfly]

Faut arrêter avec le truc des "grands studios". Faut vraiment être au courant pour voir une allusion à Bush. Y'a des phrases qui ressemblent à des clins d'oeils poussifs (les terroristes) et basta. Le mec est dans une ville qu'il contrôle avec 50 militaires. Mais il fait quoi. Rien. Il tue de temps en temps d'après ce que l'on voit 10s à l'écran. C'est rien comparé à Bush. Y'a des pauvres ? Comme partout et les riches on les voit 1 minutes. Ca m'avait même pas sauté aux yeux que ceux morts devant les fils électriques étaient des riches. A part le mec à la malette j'ai rien vu.
Miramax qui produit Fahrenheit 9/11 ... ca c'est fort
Dire après 5 ans de pouvoir et des milliers de morts que bush est un mec qui appauvri les gens ... c'est être en retard d'un métro.

Pour la réalisation ... ben au moins avec Bay ou Ratner on aurait peut être eu un truc fun à la Dawn of the Dead 2004. Là ca resemble à une grosse série B bien branlée certes ... mais pas ma datée.

Et aucun de ceux cités n'ont de véritable discours à la fois visuel et social. Sur le mode de narration, on n'est pas non plus sur la même longueur d'onde. Ce film, seul Romero aurait (et a) pu le pondre. et personne d'autre!

Discours visuel et social. Y'a rien de visuel dans son film à part quelques très beaux plans vu dans la bande annonce et le discours est quand même bien minable. Les riches veulent la peau des pauvres. Quelle nouvelle.

Quand à la naration. Le montage est parfois bien merdique. L'attaque de la ville qui est peut être ce que j'attendais le plus, est coupée dès le début pour nous retrouver dans l'intrigue des missiles à la con. C'est comme si une jolie fille commence à t'ouvrir la braguette ... pour ensuite peter un coup. Ca tue tout

Mais le cinéma n'y aura rien gagné et les neurones encore moins.

OUAIS .. que l'on montre ce film dans les écoles pour que nos enfants apprennent qui est Bush et ce qu'il fait

Mais en dehors de tout ca ... c'est quand même supra gore et donc je prendrais le dvd rien que pour ca. Surtout si il y'a un director's cut !!!
Peut être aura t'on un film mieux branlé (j'y crois pas) mais au moins qui se tient un peu plus.

[Superfly]

On a surtout l'impression que soudainement le public se met à vouloir des films politiques pointus. Visiblement ils ne peuvent pas se contenter du message du Romero, trop peu subtils, ils veulent mieux. J'imagine que dans Massacre à la tronçonneuse 2003, L'armée des morts , Star Wars 3 ou Le seigneur des agneaux, ils ont eu mieux. A quant la rubrique Films politiques sur Devil.

Mais c'est vous aussi qui foutez ce soit disant cinéma subversif en avant.

et après Creepoune (fan de romero)

C'est sûr que cela n'en vaut aps la peine, tout se passe bien actuelleemnt dans le monde. On ferme les yeux, et on va se mater Furtif et Sherif fais moi peur.

Alors film politique ou pas ... faut s'avoir

On dit juste ... que TOUT le monde sait que Bush est un voleur d'élection et que sa guerre n'a servi que pour rendre plus riches certaines personnes. Si un ricain n'a pas compris ca avec le film de Moore, il ne va pas le comprendre avec celui çi ...

A ce rythme là .. Demolition Man est un film subversif

[dario carpenter]

Quant à ceux qui trouvent qu'il n'y a pas d'enjeux dramatiques dans LOTD, c'est sûr que Day of the dead, et ces quelques militaires et scientifiques piégés daans un sous-sol, l'enjeu était énorme.

ben Romero arrivait quand même beaucoup plus à te foutre la pression,dans son huis clos claustro,que toutes ces scènes de blabla plombantes dans le truck ou l'appart de Kauffman.
le personnage de Sarah est aussi plus intéressant que celui d'Asia et de la nana qui conduit le "tank",de même que la relation entre Miguel amant frustré et Sarah est plus intéressante que cette ébauche de pseudo-romance entre les falôts Riley et Slack.
dans l'ensemble,Romero ici ne me parait pas beaucoup avancer plus dans ses thématiques ,à l'image de ce Big Daddy qui m'apparait comme un Bub poussif voir ridicule avec ses grognements qui rappellent inévitablement l'autre Big Daddy,là ou Romero réussissait à rendre fortes et même troublantes les scènes d'"apprentissage" et d'humanisation du zombie dans "day".
évidemment,juste mon opinion...

[dario carpenter]

Le montage est parfois bien merdique. L'attaque de la ville qui est peut être ce que j'attendais le plus, est coupée dès le début pour nous retrouver dans l'intrigue des missiles à la con.

ouais,je trouve aussi...notamment la scène du parking (pas mal au demeurant ) qui est coupée maladroitement pour revenir sur l'autre falôt en train de faire le zouave sur le toit du truck!
et la fin ..."tu les a libérés" + le plan final= argh!

[Superfly]

Romero n'arrive jamais dans ce film à mettre autant de pression que la première scène de Day of the Dead ou celle de Zombie.

Et puis ses zombies ne font pas peur. Franchement, quand les mecs sortent ils butent un max de zombies en 30s et pourtant une trentaine arrivent à massacrer tout le monde dans la ville. C'est l'hallu.

[celia0]

je suis refroidi pour voir le film maintenant

[Superfly]

si faut le voir car les effets gores sont vraiment bons (malgré quelques effets numérique que j'aurais ne jamais voulu voir dans le cinéma de romero). A chaque fois c'est un pur plaisir et surtout y'a un nombre important de scène gores ... elles font peut être moins mal que ces précedents films ... mais elles sont carrément bonnes.

[Zecreep]

Ce qui m'agace dans les critiques que reçoit ce film sur ce forum, c'est le manque de discernement des détracteurs. Le film est jugé sur son gore (réducteur), systématiquement comparé aux précédents et à aucun moment perçu comme un film avec sa propre identité (désolé mais une comparaison appuyé avec un film des années 80, 70, ou 60, c'est risible).
Vous faites un procès à un film car vous vouliez voir un chef d'oeuvre, or Romero n'avait pas cette prétention. L'esbrouffe, c'est pas son truc. IL n' a pas cherché à réaliser un sommet de l'angoisse, ni à mettre une musique tonitruante pour marquer les esprits... IL ne cherche pas à impressionner les foules, mais à livrer un film cohérent, divertissant et surtout politique. IL est honnête envers lui-même et son cinéma. Les détracteurs cherchent des différences avec la trilogie, mais ne voient pas les points communs, pis, personne ne semble établir de lien avec le reste de son oeuvre (MArtin, Knightriders, Creepshow et Bruiser). La thématique s'y prête.
Personne sur ce forum a l'honnêteté de dire, ben ce film est sympa, pas mal... On a l'impression que le film est une daube finie, merci la comparaison avec du Mattéi, pour moi c'est tout à fait surréaliste. Ouvrez les yeux, et comparer ce film avec tous les films d'horreur de ces 15 dernières années, et vous verrez que ce n'est aps Wishcraft,n ni Cubbyhouse, nu Le peuple des ténébres, ni Darkness falls, ni Amityville 2005, ni Scream, Christina's house, Soudain l'été dernier, trouble jeu, la voix des morts, Anaconda 1 et 2, la maison de cire (et sa première soporiphique), ni Ring 2. Comparez un peu LOTD à toutes les merdes qu'on a pu voir à Gérardmer cete année, ou l'année dernière... Bref, arrêter de vivre avec le film que vous vous étiez fait, et comprenez qu'on est en 2005. Bush arrive aux pleins pouvoirs et tout combat contre cet homme et son administration est bon à prendre. Romero a eu le culot et le courage d'imposer son point de vue explicite au studio Universal, et est parvenu à cracher à la tête d'un systême qu'il désapprouve. Excusez le de ne pas avoir voulu réaliser Resident Evil, excusez le de ne pas avoir voulu imiter Brattner ou Bay. IL est simplement resté égal à lui même, avec aussi peu de subtilité que dans les années 70/80 (désolé mais le message de Zombies sur la société de consommation est tout aussi ENORME quand il situe l'action dans un centre commercial et je ne parle pas de la critique antimilitariste de Day et du salut militaire de Bub), mais avec toujours autant d'efficacité et de sincérité. Et pour cela j'aime le bonhomme, son oeuvre y compris son dernier opus.

[Lord Taki]

En même temps je me fais peur car je viens de tilter pour les deux tours

Euh bon sérieusement zecreep, on dit pas que c'est une daube, on dit que vu le passé zombiesque de Romero on était en droit d'attendre quelque chose de mieux.