Cobra (George P. Cosmatos / 1986)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- Messages : 1911
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 2:16 pm
- Localisation : "There's evil on this island."
En fait tu parles d'un point de vue symbolique et je suis ok avec toi... mais je parle des raisons en elles-mêmes, au premier abord dans le film ne sont pas expliquées: en fin de compte les motivations du routier de Duel ne sont jamais expliquées, c'est au spectateur de l'interpréter comme il l'entend (à propos des oiseaux un analyste éclairé disait que les attaques des bestioles correspondaient aux frustrations amoureuses des 2 protagonistes).
Moi ce que j'ai pas compris dans Cobra ce sont les plans de traviole sur un groupe de gens qui brandissent des haches dans un hangar avec une chorégraphie des all-blacks. Mais je soupçonne la chaîne de diffuser une version tronquée.
Moi ce que j'ai pas compris dans Cobra ce sont les plans de traviole sur un groupe de gens qui brandissent des haches dans un hangar avec une chorégraphie des all-blacks. Mais je soupçonne la chaîne de diffuser une version tronquée.
Tout à fait.Kevorkian a écrit :En fait tu parles d'un point de vue symbolique et je suis ok avec toi... mais je parle des raisons en elles-mêmes, au premier abord dans le film ne sont pas expliquées: en fin de compte les motivations du routier de Duel ne sont jamais expliquées, c'est au spectateur de l'interpréter comme il l'entend (à propos des oiseaux un analyste éclairé disait que les attaques des bestioles correspondaient aux frustrations amoureuses des 2 protagonistes).
Disons qu'au delà du symbolisme je prends ces films dans leur globalité, c'est souvent comme ca qu'on y trouve du sens, plus qu'en isolant les données internes d'un film, et si COBRA est porteur d'un sens quelconque dans le moteur des défiances qu'il met en avant, à mon avis il témoigne avant toute chose d'une Amérique reaganienne qui se contente beaucoup des effets, le nez collé sur la recette en omettant les finitions. L'effet CANNON. Le message pue moins quand on peut plaisanter dessus et qu'on voit ce qui constitue ses rouages internes tant ils sont caricaturaux et visent avant tout l'impact. C'est puéril et rigolo, le tout c'est de le reconnaître.
Même phénomène sur le dvd.Moi ce que j'ai pas compris dans Cobra ce sont les plans de traviole sur un groupe de gens qui brandissent des haches dans un hangar avec une chorégraphie des all-blacks.
Encore une fois ce qui compte c'est l'effet. L'effet ici c'est d'induire une sorte de secte générique d'extrêmistes de toutes sortes le plus vite possible, de susciter une image évocatrice et on l'a. Quand on veut on savoir plus, on se retrouve donc le bec dans l'eau et COBRA pousse le bouchon très loin dans le genre. Résultat on a des mecs qui tuent dans des garages sous-terrains en grognant et c'est tout. L'idéologie sous-jacente hallucinée de ces films là est tellement aveuglée qu'elle fait souvent l'impasse sur les motivations des contrevenants.
Mais c'est le côté défouloir primaire de ces films qu'est sympa et nous interpelle quelque part nan ?

-
- Messages : 7723
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 10:19 am
Très intéressant tout ça.Haribo a écrit :Tout à fait.Kevorkian a écrit :En fait tu parles d'un point de vue symbolique et je suis ok avec toi... mais je parle des raisons en elles-mêmes, au premier abord dans le film ne sont pas expliquées: en fin de compte les motivations du routier de Duel ne sont jamais expliquées, c'est au spectateur de l'interpréter comme il l'entend (à propos des oiseaux un analyste éclairé disait que les attaques des bestioles correspondaient aux frustrations amoureuses des 2 protagonistes).
Disons qu'au delà du symbolisme je prends ces films dans leur globalité, c'est souvent comme ca qu'on y trouve du sens, plus qu'en isolant les données internes d'un film, et si COBRA est porteur d'un sens quelconque dans le moteur des défiances qu'il met en avant, à mon avis il témoigne avant toute chose d'une Amérique reaganienne qui se contente beaucoup des effets, le nez collé sur la recette en omettant les finitions. L'effet CANNON. Le message pue moins quand on peut plaisanter dessus et qu'on voit ce qui constitue ses rouages internes tant ils sont caricaturaux et visent avant tout l'impact. C'est puéril et rigolo, le tout c'est de le reconnaître.
Même phénomène sur le dvd.Moi ce que j'ai pas compris dans Cobra ce sont les plans de traviole sur un groupe de gens qui brandissent des haches dans un hangar avec une chorégraphie des all-blacks.
Encore une fois ce qui compte c'est l'effet. L'effet ici c'est d'induire une sorte de secte générique d'extrêmistes de toutes sortes le plus vite possible, de susciter une image évocatrice et on l'a. Quand on veut on savoir plus, on se retrouve donc le bec dans l'eau et COBRA pousse le bouchon très loin dans le genre. Résultat on a des mecs qui tuent dans des garages sous-terrains en grognant et c'est tout. L'idéologie sous-jacente hallucinée de ces films là est tellement aveuglée qu'elle fait souvent l'impasse sur les motivations des contrevenants.
Mais c'est le côté défouloir primaire de ces films qu'est sympa et nous interpelle quelque part nan ?

Mais.... mais oui, voyons, tout est clair à présent, c'est bien ça !!!Fatalis rex a écrit :N'empeche que l'affiche déchire bien quand même

Cobra, c'est un peu le Che Guevara Etatsunien. Je me penche sur ce dossier brûlant et je vous expose ma thèse prochainement.
Par contre, il fait un peu pitié cobra avecson cure-dents...
cobra est un film génial!
cobra rempli le contrat passé avec son spéctateur
que promet l'affiche de cobra?
un film avec styvester stalonne avec un flingue, donc de l'action, des coups de feu, une blonde, de la violence plus ou moins gratuite, une décervautisation simple et temporaire, un peu (ou beaucoup) de spéctaculaire (des voitures qui explosent, des cascades...)
cobra est un bon produit, sans surprise mais qui accompli le but, l'objet du film, au même titre que bridjet jones des années plus tard.
cobra doit être redécouvert
vous avez vu l'estétique de ce film, ces voitures, ces coupes de cheveux (en particulier lors de la scéance photo), tout cela semble être sorti tout droit de "gta vice city", mis à par les jeux vidéo il serait impossible aujourd'hui de refaire une telle estétique, musique comprise autant "année 80", non cela est impossible et au titre de cette estétisme cobra doit être redécouvert.
cobra est un futur classique
comme retour vers le futur, le flic de beverly hill et bien d'autre films ( et en particulier ceux avec madonna) de cette époque,des années 80 qui sont finies. Il est impossible de recréer cet époque, les films complétement représentatif de cela ne sont pas si nombreux, et cobra a l'avantage de remplir un "contrat tacite avec le sspéctateur", comme les films de la hammer, comme les film noirs ce genre aura ses classiques plus ou moins connu, cobra en fera parti, il est impossible de prévoir à quel titre mais il en fera parti
(je suis sous l'effet de l'alcool à l'heure ou j'écri ces lignes mais je suis scincère dans mon propos)
cobra rempli le contrat passé avec son spéctateur
que promet l'affiche de cobra?
un film avec styvester stalonne avec un flingue, donc de l'action, des coups de feu, une blonde, de la violence plus ou moins gratuite, une décervautisation simple et temporaire, un peu (ou beaucoup) de spéctaculaire (des voitures qui explosent, des cascades...)
cobra est un bon produit, sans surprise mais qui accompli le but, l'objet du film, au même titre que bridjet jones des années plus tard.
cobra doit être redécouvert
vous avez vu l'estétique de ce film, ces voitures, ces coupes de cheveux (en particulier lors de la scéance photo), tout cela semble être sorti tout droit de "gta vice city", mis à par les jeux vidéo il serait impossible aujourd'hui de refaire une telle estétique, musique comprise autant "année 80", non cela est impossible et au titre de cette estétisme cobra doit être redécouvert.
cobra est un futur classique
comme retour vers le futur, le flic de beverly hill et bien d'autre films ( et en particulier ceux avec madonna) de cette époque,des années 80 qui sont finies. Il est impossible de recréer cet époque, les films complétement représentatif de cela ne sont pas si nombreux, et cobra a l'avantage de remplir un "contrat tacite avec le sspéctateur", comme les films de la hammer, comme les film noirs ce genre aura ses classiques plus ou moins connu, cobra en fera parti, il est impossible de prévoir à quel titre mais il en fera parti
(je suis sous l'effet de l'alcool à l'heure ou j'écri ces lignes mais je suis scincère dans mon propos)
-
- Messages : 6532
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:41 am
Ah Cobra 
Autre film emblématique des 80, pendant que ma soeur allait pleurer devant une steven spielbergerie, j'assistais à ce beau spectacle
Sa bagnole, son allure décontracte avec son allumette dans la bouche.
Sa première intervention du style "Laissez faire les gars je m'en charge", et les autres de se fendre d'un "Il va pas y aller tout seul quand même
". Le coup de la canette bien sûr. La brigade des zombie, rien que le nom çà me fait tripper ! Le coup du crochet. Et Jean Beauvoir bien sûr !
Beaucoup moins de phrases chocs que dans Commando et une atmosphère limite mélancolique de temps en temps comme souvent chez Stallone (Rocky IV).

Autre film emblématique des 80, pendant que ma soeur allait pleurer devant une steven spielbergerie, j'assistais à ce beau spectacle
Sa bagnole, son allure décontracte avec son allumette dans la bouche.
Sa première intervention du style "Laissez faire les gars je m'en charge", et les autres de se fendre d'un "Il va pas y aller tout seul quand même


Beaucoup moins de phrases chocs que dans Commando et une atmosphère limite mélancolique de temps en temps comme souvent chez Stallone (Rocky IV).
-
- Messages : 1588
- Enregistré le : jeu. févr. 17, 2005 8:41 pm
- Localisation : là où il fait beau
Ah, COBRA...
Ca m'évoque des beaux souvenirs de bourrinage mongolo-régressif et apparement , je suis pas le seul....
Des méchants..."Mais pourquoi sont-ils si méchants?PARCE QUE!!!",Brigitte , Stallone et son alumette ets ses gros flingues qui se fritte avec toute la racaille de la planète (il se fait même emmerder par une bande de latinos qui veut lui piquer sa place de park!) et bute encore plus de bad guys que dans RAMBO 2 pourtant plutôt mètre-étalon dans le genre démastiquage de vilains à la chaine.
Ca dure 1h20 en tout et pour tout,c'est torché vite fait moyennement fait , ça ne laisse pas trop de séquelles sur le cerveau et...Et c'est énorme!
Ca m'évoque des beaux souvenirs de bourrinage mongolo-régressif et apparement , je suis pas le seul....

Des méchants..."Mais pourquoi sont-ils si méchants?PARCE QUE!!!",Brigitte , Stallone et son alumette ets ses gros flingues qui se fritte avec toute la racaille de la planète (il se fait même emmerder par une bande de latinos qui veut lui piquer sa place de park!) et bute encore plus de bad guys que dans RAMBO 2 pourtant plutôt mètre-étalon dans le genre démastiquage de vilains à la chaine.
Ca dure 1h20 en tout et pour tout,c'est torché vite fait moyennement fait , ça ne laisse pas trop de séquelles sur le cerveau et...Et c'est énorme!
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
Je viens de le revoir hier soir alors que cela faisait des années que je l"avais vu, et bien je dois dire que ce continue de se regarder avec une certaine nostalgie des films du genre des années 80.Un film comme "cobra" possède un certain charme.Le scenario est mince, certaines repliques sont franchement "neuneu",les méchants pas credibles, l'interpretaion de stallone et surtout de brigitte nielsen assez catastrophique, une fin surrealiste d'invraissemblance, mais bon , ce n'est pas grave , on laisse tout passer ou presque, et je dois avouer que j'ai vraiment passé un très bon moment devant un film qui au moins avait le mérite de ne pas se prendre pour plus que ce qu'il n'etait.
renan