Et accompagné de Rose Tyler (la surprenante Billie Piper), jeune londonienne embarquée incidemment mais volontairement dans ces voyages successifs à travers le temps.
Excellente série...bien que cela s'oriente désormais autant dans la SF que dans la science fiction visiblement.
Mes prochains lignes et posts de ce thread spoilent un max au fur et à mesure que je vois les épisodes (13 au total).
Donc commençons par....
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Episode 1: Rose
Rose (Billie Piper) est serveuse dans un grand magasin de vêtement sur Piccadilly Circus. Son petit ami est un black du nom de Mickey qui est très sympathique. Sa mère est une fana des procès en tout genre et cherche de l'argent partout.
Un jour, après la fermeture de l'endroit où elle travaille, elle se fait agresser par des mannequins de plastique revenus à la vie. Soudain, un étrange personnage se nommant "Le docteur" lui sauve la peau.

Secouée par la rencontre et sans emploi après l'explosion de son magasin, la jeune fille rentre chez elle avec un bras en plastique. Le lendemain matin, elle reçoit la visite chez elle du bon docteur venu récupérér le bras, toujours doué de vie.

Formidable début détonnant pour la nouvelle série. Ce nouveau Docteur Who a étonné les fans par son humour omniprésent, le tout ne se prenant pas trop trop au sérieux bien qu'étant premier degré. Christopher Eccleston joue un who féru de répartie cinglante, survitaminé et pourtant faillible.
Billie Piper que j'avais trouvé jouant comme un pied dans Spirit Trap joue extrêmement bien ici.
Le spectacle est assez rococo et spectaculaire pour attirer un public massif tout en évitant d'en faire trop et de s'aliéner les fans de base.

Le générique montrant la TARDIS (Time And Relatives Dimensions In Space - "Temps Et Dimensions Relatives Dans l'Espace" sorte de vieille cabine téléphonique des années 50 bougeant dans le temps et l'espace) voyageant en image de synthèse à travers le vortex temporel est superbe. Un grand come back!
Episode 2: The end of the world (la fin du monde)
Pour son premier voyage intergalactique, le docteur Who propose à Rose un voyage de cinq milliards d'années pour assister sur une plateforme protégé avec le gratin intergalactique... à l'explosion de la terre par expansion du soleil.

Mais la cérémonie tourne au désastre quand les "seigneurs de la méchanceté répétitive" offrent des cadeaux empoisonnés aux invités: des petits modules sur pattes ressemblant à ceux de "Minority Report" saboteurs.

Et Minority Report n'est pas la seule référence ici présenté. Je pense aussi à Dune, Brazil et à Star Trek superbement croqués ici.
Certains détails comme la dernière être humaine, rêvant d'être tellement plate qu'elle l'est littéralement, et hydratée en permanence par des serviteurs.

Magnifique épisode encore mélange d'humour, de malaise (c'est pas tous les jours qu'on voit détruire sa planète comme si de rien n'était) et messages sociaux finement glissés.
Deux épisodes pour l'instant et deux moments assez savoureux.