http://www.imdb.com/title/tt0065496/
Gianni Macchia .... Gian
Françoise Prévost .... Clarissa Renos
Michel Bardinet .... Silvio Renos
Monica Strebel .... Marina
Danika .... Aunt Bice
Anna Pagano .... Monica
Franca Sciutto
Miriam Alex
María Luisa Sala
Marco Veliante
Ettore Geri
(more)
Also Known As:
Burn, Boy, Burn (1969) (UK)
Woman on Fire, A (1969)
Runtime: 92 min
Country: Italy
Language: Italian
Color: Color (Telecolor)
Sound Mix: Mono
Certification: USA:X
Brucia, ragazzo, brucia de Fernando Di Leo (1969)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Brucia, ragazzo, brucia de Fernando DiLeo (1969)
Pur produit cinématographique de la révolution culturelle de 1968, le film condamne la rigidité des mœurs bourgeois de l'époque tout en militant pour l’émancipation sexuelle de la femme. Pas vraiment du cinoche d'exploitation donc, même si, à y regarder de plus près, le film n'a rien d'une incongruité dans la filmo de Di Leo. Ce sont là des thèmes que le cinéaste retravaillera tout au long de la décennie suivante, au moins jusqu'à Avere vent'anni.
Maintenant, on pourra peut-être préférer à cette approche frontale un rien verbeuse, limite prétentieuse, le cinéma plus discrètement militant que pratiquera par la suite Di Leo, mixant alors ses obsessions à des récits policiers autrement plus divertissants. Ici, seul le dernier quart d’heure – fonctionnant d’ailleurs quasiment sans dialogue – parvient vraiment à impliquer émotionnellement son spectateur.
Très ancré dans son époque, un film qui a sans doute perdu aujourd'hui une petite partie de son aura provocatrice et relève à mon goût de l'opus mineur pour son auteur.
Maintenant, on pourra peut-être préférer à cette approche frontale un rien verbeuse, limite prétentieuse, le cinéma plus discrètement militant que pratiquera par la suite Di Leo, mixant alors ses obsessions à des récits policiers autrement plus divertissants. Ici, seul le dernier quart d’heure – fonctionnant d’ailleurs quasiment sans dialogue – parvient vraiment à impliquer émotionnellement son spectateur.
Très ancré dans son époque, un film qui a sans doute perdu aujourd'hui une petite partie de son aura provocatrice et relève à mon goût de l'opus mineur pour son auteur.