The Locals - Greg Page (2003)

[rusty james]

Bon bein moi çà m'a distrait.
Cà fait très amateur, les perso. sont complètement nawak et expédiés mais le décalage fantastique est pas mal, on peut penser un peu à Bienvenue en enfer (SPOLIER les deux mondes qui se cotoient, le pont à la L'antre de la folie...FIN DU SPOILER), en moins déjanté et en moins débridé.
Pas convaincant mais honorable...

[Manolito]

Ce que j'en pense...

Ayant débuté dans la publicité et le vidéo-clip, Greg Page a choisi, comme Peter Jackson au temps de Bad Taste, de placer son premier long métrage sous le signe du fantastique. Bad Trip prend d’abord la forme d'un survival lorgnant vers Délivrance et Massacre à la tronçonneuse. Deux jeunes citadins tombés en panne dans une campagne hostile se retrouvent traqués par un groupe d'hommes armés et prêts à tout pour les éliminer.
Toutefois, Greg Page prend habilement les spectateurs au dépourvu en orientant son récit vers le fantastique au beau milieu du métrage. Bad Trip devient alors une histoire de fantôme marchant sur les traces de Carnival of Souls ou de Sixième Sens de Night M. Shyamalan. Malheureusement, il se perd alors dans des rebondissements surnaturels donnant lieu à des explications incomplètes et confuses.
Bad Trip est aussi un film d'ambiance, un long métrage que son producteur Steve Sachs décrit, à juste titre comme un "film gothique du XXIème siècle". Plongé dans une oppressante atmosphère nocturne, les prairies et les forêts verdoyantes de la campagne néo-zélandaise deviennent d'inquiétants paysages lunaires. De plus, Greg Page enchaînant les péripéties sur un rythme alerte, Bad Trip s'avère un long métrage ne laissant que peu de place à l'ennui.

Un honnête petit film, quoi...

Le test du zone 2 sur DeVilDead !

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1113

[Superwonderscope]

Vu sur le DVD Z2 Britannique de chez Mosaïc (dispo à pas cher sur play.com). 16/9 mais une durée de 85 mn (au lieu des 88 indiquée sur l'éditon française). curieux, car je ne vois aucune coupe spécifique ni dans les ffets ni dans les dialogues..

c'est en effet un produit carré au carrefour de plusieurs influences comme l'indique si bien la chronique d'Eric Dinkian sur le test du Z2 Fr.

On se situe en effet un cran au desus des produits de série US, tant l'effort sur la mise en image est évident -le film ne passe sur une seule nuit , ce qui a du compliquer les choses-. Même dans les scènes diurnes, la mise en images est élégante. A noter la copie du Z2 britannqiue, splendide. Les scènes nocturnes où apparait le sang démontre un piqué de couleurs saisissant. très belle compression.

Egalement un effort sur le scénario, histoire de le corser au fur et à mesure et ne pas rester sur le pitch de base déjà bien usité ces dernières années.

Je reste un petit peu sur ma faim concernant les tentatives d'explications du pourquoi du comment de la réaction de Bill (le fermier paternel) et son attachement à "sa terre" et sa volonté de domination de l'ensemble des "locaux". C'est un peu court sur pattes.

Mais l'ensemble se voit vraiment sans déplaisir, bien au contraire.

Syndrome XXIe siècle, obligation de coller des hurleurs inaudibles en série sur une chanson de générique de fin

Une chose est sûre : la version originale sans sous-titre a été délicate pour moi car l'accent néo-zeélkandais est parfois à la limite de l'inaudible. Surtout lorsque le langage des 80's se dtéléscope avec celui du XXIe siècle, les expressions ayant quelque peu changé.