ca tombe bien car je voulais reouvrir les threads sur le sword and sandal et les ersatzs de Caligula de Brass. En voici le premier!
First, la version Hollywood est cut en effet..
Un film de d'Amato ne laisse jamais indifférent, ce Caligula ne fait pas exception à la règle.
Malheureusement, le film souffre d'un budjet dérisoire et nous offre des décors plutot cheap. Le palais impérial est réduit à un ridicule coin de studio gris et terne d'où est rigoureusement absente toute décoration. Un rideau, une colonne et un buste seront les seuls objets ornant la pièce unique où l'empereur et sa garde, soit quatre figurants, trônent. Seules les toges et jupettes romaines tissées dns un quelconque rideau témoignent de l'époque où on est censé se trouver.
Le miracle est que ce roublard de Joe d'Amato sait comme d'accoutumée compenser tous ces défauts par un sens aiguë du macabre, de la violence exacerbée, de l'érotisme choc et quelques touches quasi fantastiques, frisant l'onirisme.
Une voix off nous annonce le ton résolumment grave du film et le parti parfaitement sérieux qu' à choisi le réalisateur. Trés vite, on reconnait la griffe de d'Amato:
-Décapitation,
-arrachage de langue,
-visages défoncés à coup de fléau,
-viols,
-on projette même un bébé à terre,
-le sang gicle à flots lors d'un combat de gladiateurs
-et clou du spectacle, le pauvre Gabriele Tinti à qui on enfonce une lance dans l'anus qui ressortira parle torse!
Joe d'Amato parsème en toute froideur son film de viols et massacres et reste fidèle à sa réputation quant aux scènes érotiques souvent assez hard, Caligula se laissant ici aller de temps à autre à quelques déviantes homosexuelles.
On connaissait le penchant du réalisateur pour la zoophilie et les étalons , c'est ici une esclave qui sera douloureusement possédée par Incitatus, le cheval de Caligula lors d'une orgie.
On retiendra surtout de Caligula, la véritable histoire quelques scènes particulièrement efficaces et presque belles comme le massacre des vestales mais avant tout les séquences où l'empereur en pleine crise de démence se voit en rêve courir sur une triste plage balayée par le vent et jonchée de cadavres et la fabuleuse scène finale où, hystérique, Caligula se voit poursuivi par les fantômes de tout ceux qui l'a tué, une voix surgie d'outre tombe l'attirant à lui.
Ces images, comme la plupart de celles où le despote est en proie à ses cauchemars dégagent un certain charme vénéneux, quasi onirique et on reconnait la marque funeste de d'Amato.
A ce niveau, ce Caligula devient fort attachant.
Ajoutons une excellente interprétation de David Cain Haughton alias David Brandon qui incarne un Caligula tout à fait inquiètant, donnant une réelle dimension de terreur à ce personnage.
Laura Gemser n'est malheureusement pas super mise en valeur ni en beauté.
En résumé, un must du genre pour les amateurs de sword and sandal et de jupettes romaines.. Du bon D'Amato.
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