Diffusion de la Loi de la violence de Gianni Crea ce mardi 30 août sur Cinextrême. Pas de référence dans la Saison cinématographique, ni dans les Officiels des cassettes vidéos. L'encyclo de Giré recense ce film sous le titre la Loi de la guerre (dans l'Officiel de la vidéo 1982 ce titre se référe à un film de guerre ...).
Une rareté à découvrir donc ?
La Loi de La Violence - Gianni Crea (1969)
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Un personnage sorti de prison s'empare du pouvoir dans une ville d'éleveurs, avec l'aval des notables de celle-ci et avec l'aide d'une bande de tueurs. Seul un shérif idéaliste pourrait rétablir l'ordre.
Un western bis italo-espagnol que l'on peut qualifier de minable et étriqué. Une production Alfonso Balcazar à la mise en scène téléfilmique.
Le scénario qui aurait du se révéler intéréssant n'est à aucun moment développé. Quel est le passé du truand ? Quels sont ses liens avec les riches du coin ? On ne le saura jamais. Les personnages interviennent selon les besoins des scènes sans réel lien de l'une à l'autre (un peu de racket, un peu d'amourette, un peu de lynchage, ...). D'ailleurs le déroulement n'est qu'une suite d'ellipses virant au trou narratif, contrebalancé en contrepartie de scènes à rallonge (la cavalcade du générique, le french-cancan et le strip-tease dans le saloon, la réception avec ses convives figés et assis autour de la pièce). Pas d'action, pas de rebondissements. Et ce n'est pas en faisant pénétrer une prostituée huppée et minaudant au sein d'une assemblée de vieilles rombières que l'on touche à la critique sociale ...
Les acteurs, parlons-en, sont rigides et propres sur eux, leur jeu n'étant que moue et grimaces forcées pour exprimer tel ou tel sentiment.
Les paysages font tout sauf américain. Les décors sont eux proprets et gentillets. Que dire des toiles peintes derrières portes et fenêtres ?
Reste une musique avec trompettes et orgue de Stelvio Cipriani qui, si l'on ferme les yeux, semble illustrer des événements grandiloquents. De la BO comme on les aime.
Et reste surtout une fin qu'on ne voit pas venir. Mais comment l'aurait-on pu tant elle semble illogique, tant du point de vue narratif que du comportement des personnages. Et puis c'est trop tard, elle ne résoudra définitivement rien, le spectateur s'en va comme il est arrivé ...
ps : Le film est également sous-titré dans le générique "Tous ou personne".
Un western bis italo-espagnol que l'on peut qualifier de minable et étriqué. Une production Alfonso Balcazar à la mise en scène téléfilmique.
Le scénario qui aurait du se révéler intéréssant n'est à aucun moment développé. Quel est le passé du truand ? Quels sont ses liens avec les riches du coin ? On ne le saura jamais. Les personnages interviennent selon les besoins des scènes sans réel lien de l'une à l'autre (un peu de racket, un peu d'amourette, un peu de lynchage, ...). D'ailleurs le déroulement n'est qu'une suite d'ellipses virant au trou narratif, contrebalancé en contrepartie de scènes à rallonge (la cavalcade du générique, le french-cancan et le strip-tease dans le saloon, la réception avec ses convives figés et assis autour de la pièce). Pas d'action, pas de rebondissements. Et ce n'est pas en faisant pénétrer une prostituée huppée et minaudant au sein d'une assemblée de vieilles rombières que l'on touche à la critique sociale ...
Les acteurs, parlons-en, sont rigides et propres sur eux, leur jeu n'étant que moue et grimaces forcées pour exprimer tel ou tel sentiment.
Les paysages font tout sauf américain. Les décors sont eux proprets et gentillets. Que dire des toiles peintes derrières portes et fenêtres ?
Reste une musique avec trompettes et orgue de Stelvio Cipriani qui, si l'on ferme les yeux, semble illustrer des événements grandiloquents. De la BO comme on les aime.
Et reste surtout une fin qu'on ne voit pas venir. Mais comment l'aurait-on pu tant elle semble illogique, tant du point de vue narratif que du comportement des personnages. Et puis c'est trop tard, elle ne résoudra définitivement rien, le spectateur s'en va comme il est arrivé ...
ps : Le film est également sous-titré dans le générique "Tous ou personne".