
Encore un film culte en puissance, un chef d'oeuvre oeuvre monumental confondant avec un infini talent tous les grandes genres du cinéma : drame, horreur, comédie, film musical, fantastique...
PHENNNNNNIIIIXXXX
Quand un simple compositeur se fait jeter en prison par un Maitre de la musique, la vengeance ne peut être que terrible : mais notre bien gentil héros y perdra son visage...
Devenu le Fantome de l'Opéra Rock de son tortionnaire, bien nommé Swan, il terorise à présent le lieu, tombant sous le charme de la douce Phénix...
Si son esthétisme seventies a pris un sacré coup de vieux, la maitrise impeccable de DePalma est parfaite, tout comme le film d'ailleurs. Trio d'acteurs aussi marginales qu'impeccabbles, Paul Williams (un grand monsieur au physique androgyne particulièrement dingue), William Finley (fragile et dechainé) et Jessica Harper (mon amour

Et puis le grand atout du film est surtout sa bande son, variée, puissante et émouvante, flirtant avec de nombreux styles de musiques. Le groupe chouchou de Swann emprunte systématiquement à différents groupes à chaque de leur apparitions : groupe 50's, Beach Boys, Kiss sont largement pointés du doigt, ainsi que Alice cooper pour le personnage dejanté de Gerrit Graham (qui pourra oublier cette rockstar gay et joyeusement gauche ?). La plupart des sonorités transpire une tristesse abosolue, romantique, imparable.
On capte sans cesse de nouvelles richesses dans le chef d'oeuvre de DePalma, en particulier grâce à ses références littéraires ou cinématographiques (Le fantome de l'opéra, Faust, les Giallo, Le portrait de Dorian Gray...). Summum d'émotions, POP (remarquez bien l'abrégé


Vision cruelle du show biz et carrément agressive du public (un public hypnotisé, prêt à tout...), POP utilise avec subtilité les grandes techniques de DePalma (ecran separé, vue subjective...) et pare le fantome du titre d'un look dément, hésitant entre le monstre gothique et le tueur Giallesque.
On attend toujours la soi disante édition speciale de Opening, vu que la Fox a distribué une galette honteuse de très vilaine mémoire.

Voir un tel film à 11 ans, ça marque et pendant trèèèès longtemps. MON film, tout simplement...
