Rosemary's Baby de Roman Polanski (1968)
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Rosemary's Baby de Roman Polanski (1968)
Malgré les conseils de leur vieil ami Hutch, Guy Woodhouse et sa jeune femme, enceinte, s'installent dans un immeuble new-yorkais vétuste, considéré par leur ami comme une demeure maléfique. Aussitôt, leurs voisins, Minnie et Roman Castevet, vieux couple d'Europe centrale, imposent leur amitié et leurs services. Si Guy accepte facilement ce voisinage, Rosemary s'en inquiète...
Adapté d'un livre de Ira Levin (CES GARCONS QUI VENAIENT DU BRESIL), le film est une véritable horlogerie faisant monter la pression crescendo d'une manière implacable, jusqu'à la révélation finale qui fait basculer le film dans l'horreur.
Si le déroulement de l'histoire en lui-même peut-être interprété de diverses façons, fantastiques ou réalistes, la dernière scène ne laisse plus aucun doute. Et l'horreur naît, comme souvent chez Polanski, de l'humour noir, de l'ironie, mais ce qui paraîtrait ridicule chez n'importe quel réalisateur fout avec lui une trouille de tous les diables (c'est le cas de le dire).
Or le fait que Polanski et l'auteur, Ira Levin, soient juifs, joue un rôle capital dans l'impact du film : comme il l'avouera à plusieurs reprises, Polanski ne comprend pas la théatralisation et l'imagerie du catholicisme, et juge ces histoires d'anges et de diable ridicules. Et ce qu'il aborde comme une comédie noire prend, chez les chrétiens élevés dans ce background chrétien resté inconsciament ancrés dans leurs esprits, des allures terrifiantes de sabbat.
SPOILER
La dernière scène du film, où l'on découvre que l'explication la plus évidente, que le spectateur avait pourtant rejetée tout du long, s'avère la bonne, ne fait en effet rien de moins que nous monter un berceau abritant le fils du diable, enfanté par Mia Farrow ! Pire encore, et c'est là que l'humour provoque l'horreur : un diable qui nous est décrit comme un diablotin de cartoon (Regardez ces griffes... Et ses cornes !).
Cette scène tétanisante, qui a bien du faire marrer Polanski, ne fait pourtant rire aucun spectateur, ou alors jaune, grâce à tout ce qu'elle implique dans notre culture où, qu'on le veuille ou non, l'on craint tous le Diable. "Le diable est parmi vous !", s'amuse à nous dire Polanski, qui n'y croit pas une seconde. Et nous rions jaune, tout en regardant ce berceau dandiner, tout en regardant Mya Farrow accepter d'élever ce monstre qui, après tout, est son fils, l'instinct de mère s'avérant le plus fort.
Un des films les plus traumatisants jamais tourné.
Adapté d'un livre de Ira Levin (CES GARCONS QUI VENAIENT DU BRESIL), le film est une véritable horlogerie faisant monter la pression crescendo d'une manière implacable, jusqu'à la révélation finale qui fait basculer le film dans l'horreur.
Si le déroulement de l'histoire en lui-même peut-être interprété de diverses façons, fantastiques ou réalistes, la dernière scène ne laisse plus aucun doute. Et l'horreur naît, comme souvent chez Polanski, de l'humour noir, de l'ironie, mais ce qui paraîtrait ridicule chez n'importe quel réalisateur fout avec lui une trouille de tous les diables (c'est le cas de le dire).
Or le fait que Polanski et l'auteur, Ira Levin, soient juifs, joue un rôle capital dans l'impact du film : comme il l'avouera à plusieurs reprises, Polanski ne comprend pas la théatralisation et l'imagerie du catholicisme, et juge ces histoires d'anges et de diable ridicules. Et ce qu'il aborde comme une comédie noire prend, chez les chrétiens élevés dans ce background chrétien resté inconsciament ancrés dans leurs esprits, des allures terrifiantes de sabbat.
SPOILER
La dernière scène du film, où l'on découvre que l'explication la plus évidente, que le spectateur avait pourtant rejetée tout du long, s'avère la bonne, ne fait en effet rien de moins que nous monter un berceau abritant le fils du diable, enfanté par Mia Farrow ! Pire encore, et c'est là que l'humour provoque l'horreur : un diable qui nous est décrit comme un diablotin de cartoon (Regardez ces griffes... Et ses cornes !).
Cette scène tétanisante, qui a bien du faire marrer Polanski, ne fait pourtant rire aucun spectateur, ou alors jaune, grâce à tout ce qu'elle implique dans notre culture où, qu'on le veuille ou non, l'on craint tous le Diable. "Le diable est parmi vous !", s'amuse à nous dire Polanski, qui n'y croit pas une seconde. Et nous rions jaune, tout en regardant ce berceau dandiner, tout en regardant Mya Farrow accepter d'élever ce monstre qui, après tout, est son fils, l'instinct de mère s'avérant le plus fort.
Un des films les plus traumatisants jamais tourné.
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Un film que j'aime beaucoup, bien que dans le même genre, je préfère "Le locataire", également de Polanski.
Cependant, cette ambiance ou l'on ne sait jamais si les événements vécu par les personnages sont bien réels ou si il s'agit juste de leur imagination s'avère toujours aussi prenante et angoissante, même des années et des dizaines de films fantastiques très réussit après, que se soit pour "Rosemary'baby" ou pour "le locataire".
Dans cette atmosphère pesante, certaines scène qui pourraient paraitre plutôt comique devienent soudain extrement effrayante, comme lorsque l'on aperçoit, par exemple, des individus marcher sur la pointes des pieds dèrrière Rosmary, dans son appartement.
Cependant, cette ambiance ou l'on ne sait jamais si les événements vécu par les personnages sont bien réels ou si il s'agit juste de leur imagination s'avère toujours aussi prenante et angoissante, même des années et des dizaines de films fantastiques très réussit après, que se soit pour "Rosemary'baby" ou pour "le locataire".
Dans cette atmosphère pesante, certaines scène qui pourraient paraitre plutôt comique devienent soudain extrement effrayante, comme lorsque l'on aperçoit, par exemple, des individus marcher sur la pointes des pieds dèrrière Rosmary, dans son appartement.
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Je me demandais d'ou sortait cette chanson traumatisanteFatalis rex a écrit :Moi j'étais traumatisé à vie dès le générique de début, chanté par Mya Farrow, avec les titres en rose. Des génériques comme ça ça vous marque.
EDIT : d'ailleurs, ce générique a été repris dans un épisode des SIMPSONS où Homer va au ciné voir un film super flippant avec Bart et Lisa terrorisés.


Chef d'oeuvre d'ailleurs, derengeant et malsain jusqu'au bout de son final mythique. Imparable.
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LE film fondateur du fantastique moderne.
Deuxieme chapitre de la très non-officiele "trilogie des appartements" de Polanski aprés REPULSION et avant LE LOCATAIRE.
Precurseur de L'EXORCISTE et LA MALEDICTION a bien des point (si ce n'est la subtilité, pas le point fort de ces deux oeuvres).
...Et aussi -hélas!- le premier clou enfoncé dans le cercueil de la Hammer!
Le film en lui même? entre satire mordante de "l'american way of life",
sorte de "soap-opera pou Doris Day" (dixit Polanski) et film d'angoisse, qui subtilement, lentement vire au cauchemar paranoïaque.
le film qui dans les mains de son producteur William Castle aurait pu n'etre qu'une joyeuse pantolonnade sur fond de folklore satanique devient un modele de construction et de finesse, pour arriver à nous mener à une scene finale qui ne tient le coup que par cette construction d'horloger, cette accumulation de details anodin, ce lente glissade vers la folie.
Une oeuvre a analyser plan par plan dans les ecoles de cinéma, tant la maitrise de Polanski est foudroyante.
Que se soit dans la composition des scenes, le soin des decors, magnifiquement "banal", "quotidien"; la perfection absolue du casting, tout fait de ce film un chef-d'oeuvre du fantastique d'ambiance comme LA MAISON DU DIABLE ou LES INNOCENTS.
Pour LES INNOCENTS il reprend cette meme vision a la premiere personne.
Toute l'histoire nous est montrée par le regard de Rosemary, au spectateur de recomposer apres le puzzle des scenes "manquante" (...la meilleur etant la scene ou Guy part chercher des cremes glacées après le coup de fil mysterieux de l'ami de Rosemary qui voudrait la mettre en garde. Tendez bien l'oreille, vous entendrez sonner a la porte des voisins quelques secondes plus tard. Quand on a digeré le film en entier, on sais ce que veux dire ce coup de sonnette! c'est precisement le debut de la partie la plus effrayante du film:twisted: )
Un des coups de génie de ce film (qui n'en manque pas) c'est d'avoir fait de l'immeuble "la sinistre maison Bramford" un personnage essentiel du malaise qui plane tout le long du metrage.
Alors que l'immeuble n'est vu de l'exterieur que dans le premier et dernier plan, son interieur devient une veritable entité maléficieuse d'où Rosemary semble, malgré tout ses efforts, ses pitoyables efforts, ne pouvoirs s'extriquer.
Un des points interessants qui est bien sur moins perceptible maintenant, c'est que le film est tres precisement ancré dans un passés immediat (le film date de 1968 et le film se passe entre l'automne 65 et le 25 juin 66, et la couverture du Times avec "GOD IS DEAD" etait une reference très clair pour les spectateurs -americain du moins- de l'époque) quand le film sort, donc le spectateur devient le temoin d'une histoire etablie dont on ne peut plus rien changer!
La distribution comme je l'ai deja souligné est absolument impecable, et une grande part de la reussite de l'oeuvre tient dans la performance de Mia farrow, veritable revelation du film, qui rend l'insidieux malaise tout ce qu'il y a de credible et tangible, sa degradations physique et mentale, la lente perte de tout ses repers, la desintegrations de son univers douillet est vraiment impresionnante.
Mon coup de coeur reviens quand même a Ruth Gordon, merveilleuse Minnie Castevet, petite ouistiti a l'accent midwest (elle remporta l'oscar du meilleur second rôle feminin) absolument impayable et à Ralph Bellamy, l"adorable docteur Sapirstein
.
Polanski partage avec Tim Burton cette merveilleuse façon de filmer "les vieux"; pour l'inquietant entourage des "gentils" voisins, il a degoté toute une kyrielle de vieux de la vieille, ancienne demi-gloire de broadway ou d'Hollywood qui donne une touche comique aussi subtile qu'irresistible a ces affreux comploteurs.
Bon allez, je ne vais pas vous faire trois pages non plus, vous l'avez compris: J'adore ce film!


...pour moi une des scenes les plus angoissantes du film, le coup du "scrabble"!

...et pour finir, petit plaisir de cinephage, encore plus sinistre en "vrai", le sinistre Bramford, photographié par mes soins en fevrier 2001 à new-York(en fait le "Dakota", immeuble où fut assassiné John Lennon en 1980)

PS:...et on oubliera pas si on arrive a mettre la main sur une copie ou une redif' sur l'inenarable nanar qui fait suite a ce p***** de chef-d'oeuvre, à savoir QU'EST IL ARRIVE AU BEBE DE ROSMARY, assurement une des suites les plus grotesques jamais osées, faut le voir pour le croire!
Deuxieme chapitre de la très non-officiele "trilogie des appartements" de Polanski aprés REPULSION et avant LE LOCATAIRE.
Precurseur de L'EXORCISTE et LA MALEDICTION a bien des point (si ce n'est la subtilité, pas le point fort de ces deux oeuvres).
...Et aussi -hélas!- le premier clou enfoncé dans le cercueil de la Hammer!
Le film en lui même? entre satire mordante de "l'american way of life",
sorte de "soap-opera pou Doris Day" (dixit Polanski) et film d'angoisse, qui subtilement, lentement vire au cauchemar paranoïaque.
le film qui dans les mains de son producteur William Castle aurait pu n'etre qu'une joyeuse pantolonnade sur fond de folklore satanique devient un modele de construction et de finesse, pour arriver à nous mener à une scene finale qui ne tient le coup que par cette construction d'horloger, cette accumulation de details anodin, ce lente glissade vers la folie.
Une oeuvre a analyser plan par plan dans les ecoles de cinéma, tant la maitrise de Polanski est foudroyante.
Que se soit dans la composition des scenes, le soin des decors, magnifiquement "banal", "quotidien"; la perfection absolue du casting, tout fait de ce film un chef-d'oeuvre du fantastique d'ambiance comme LA MAISON DU DIABLE ou LES INNOCENTS.
Pour LES INNOCENTS il reprend cette meme vision a la premiere personne.
Toute l'histoire nous est montrée par le regard de Rosemary, au spectateur de recomposer apres le puzzle des scenes "manquante" (...la meilleur etant la scene ou Guy part chercher des cremes glacées après le coup de fil mysterieux de l'ami de Rosemary qui voudrait la mettre en garde. Tendez bien l'oreille, vous entendrez sonner a la porte des voisins quelques secondes plus tard. Quand on a digeré le film en entier, on sais ce que veux dire ce coup de sonnette! c'est precisement le debut de la partie la plus effrayante du film:twisted: )
Un des coups de génie de ce film (qui n'en manque pas) c'est d'avoir fait de l'immeuble "la sinistre maison Bramford" un personnage essentiel du malaise qui plane tout le long du metrage.
Alors que l'immeuble n'est vu de l'exterieur que dans le premier et dernier plan, son interieur devient une veritable entité maléficieuse d'où Rosemary semble, malgré tout ses efforts, ses pitoyables efforts, ne pouvoirs s'extriquer.
Un des points interessants qui est bien sur moins perceptible maintenant, c'est que le film est tres precisement ancré dans un passés immediat (le film date de 1968 et le film se passe entre l'automne 65 et le 25 juin 66, et la couverture du Times avec "GOD IS DEAD" etait une reference très clair pour les spectateurs -americain du moins- de l'époque) quand le film sort, donc le spectateur devient le temoin d'une histoire etablie dont on ne peut plus rien changer!
La distribution comme je l'ai deja souligné est absolument impecable, et une grande part de la reussite de l'oeuvre tient dans la performance de Mia farrow, veritable revelation du film, qui rend l'insidieux malaise tout ce qu'il y a de credible et tangible, sa degradations physique et mentale, la lente perte de tout ses repers, la desintegrations de son univers douillet est vraiment impresionnante.
Mon coup de coeur reviens quand même a Ruth Gordon, merveilleuse Minnie Castevet, petite ouistiti a l'accent midwest (elle remporta l'oscar du meilleur second rôle feminin) absolument impayable et à Ralph Bellamy, l"adorable docteur Sapirstein

Polanski partage avec Tim Burton cette merveilleuse façon de filmer "les vieux"; pour l'inquietant entourage des "gentils" voisins, il a degoté toute une kyrielle de vieux de la vieille, ancienne demi-gloire de broadway ou d'Hollywood qui donne une touche comique aussi subtile qu'irresistible a ces affreux comploteurs.
Bon allez, je ne vais pas vous faire trois pages non plus, vous l'avez compris: J'adore ce film!



...pour moi une des scenes les plus angoissantes du film, le coup du "scrabble"!

...et pour finir, petit plaisir de cinephage, encore plus sinistre en "vrai", le sinistre Bramford, photographié par mes soins en fevrier 2001 à new-York(en fait le "Dakota", immeuble où fut assassiné John Lennon en 1980)

PS:...et on oubliera pas si on arrive a mettre la main sur une copie ou une redif' sur l'inenarable nanar qui fait suite a ce p***** de chef-d'oeuvre, à savoir QU'EST IL ARRIVE AU BEBE DE ROSMARY, assurement une des suites les plus grotesques jamais osées, faut le voir pour le croire!
Un film exceptionnel bien sûr, peut-être le meilleur Polanski (mais la compétition est si serrée entre ses nombreux chefs-d'oeuvres...) et un grand représentant de l'excellent cru fantastique 1968, une année qui vit tout de même sortir "2001", "La planète des singes", "Les vierges de Satan" et "La nuit des morts-vivants" !
"Rosemary's Baby" a cela en plus des deux autres films d'"immeuble hanté" de Polanski d'être carrément devenu une des oeuvres les plus représentatives de la culture populaire de la fin des 60s. Dans sa production on croise autant d'icônes (Bob Evans, William Castle) d'Hollywood que devant la caméra : Mia Farrow ou Cassavetes, bien sûr. Et puis le Dakota, la berceuse, un film qu'il est aussi presque impossible de dissocier du drame qui attendait Polanski l'année suivante, là aussi une date de la pop culture... à sa façon.
Le test du DVD zone 2 sur le site :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1025
Le texte que j'avais fait sur le film pour tentacules.net :
http://tentacules.net/toc/misc/cine_fiche.php?id=207
"Rosemary's Baby" a cela en plus des deux autres films d'"immeuble hanté" de Polanski d'être carrément devenu une des oeuvres les plus représentatives de la culture populaire de la fin des 60s. Dans sa production on croise autant d'icônes (Bob Evans, William Castle) d'Hollywood que devant la caméra : Mia Farrow ou Cassavetes, bien sûr. Et puis le Dakota, la berceuse, un film qu'il est aussi presque impossible de dissocier du drame qui attendait Polanski l'année suivante, là aussi une date de la pop culture... à sa façon.
Le test du DVD zone 2 sur le site :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1025
Le texte que j'avais fait sur le film pour tentacules.net :
http://tentacules.net/toc/misc/cine_fiche.php?id=207
Modifié en dernier par Anonymous le lun. sept. 26, 2005 7:46 pm, modifié 2 fois.
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- Messages : 412
- Enregistré le : dim. janv. 09, 2005 8:28 pm
la planète des singes est sortie 2 fois cette année làManolito a écrit : une année qui vit tout de même sortir "2001", "La planète des singes", "Les vierges de Satan" et "La planète des singes" !



"Le poker est un jeu d'argent, le but du jeu : c'est l'argent."
"Le poker est la chose la plus violente que l'on puisse faire assis."
"Le poker est la chose la plus violente que l'on puisse faire assis."
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Rien à redire sur ce qui a été dit ici...
Un chef d'oeuvre du fantastique et sans nul doute la pièce maitresse de Polanski, un film qui aura été à la source de bon nombre de films du genre par la suite.
Un film effrayant, tout en atmosphère, où on navigue sans cesse entre la folie de l'heroine et cette vérité qu'on refuse jusqu'au final..
Un summun d'horreur atmosphèrique doté d'un casting foudroyant dt bien sur la frele Mia et notre petite vieille adorée Ruth Gordon.
Un film qui aujourdhui fonctionne tjs aussi bien.. même si j'ai tjs eu du mal à le faire apprécier à mon entourage, décu car il ne se passe rien justement.. Quels sots!
Un chef d'oeuvre du fantastique et sans nul doute la pièce maitresse de Polanski, un film qui aura été à la source de bon nombre de films du genre par la suite.
Un film effrayant, tout en atmosphère, où on navigue sans cesse entre la folie de l'heroine et cette vérité qu'on refuse jusqu'au final..
Un summun d'horreur atmosphèrique doté d'un casting foudroyant dt bien sur la frele Mia et notre petite vieille adorée Ruth Gordon.
Un film qui aujourdhui fonctionne tjs aussi bien.. même si j'ai tjs eu du mal à le faire apprécier à mon entourage, décu car il ne se passe rien justement.. Quels sots!

Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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- Messages : 1588
- Enregistré le : jeu. févr. 17, 2005 8:41 pm
- Localisation : là où il fait beau
Rien à redire,chef d'oeuvre incontesté du cinéma fantastique.
La scène de "fécondation" est démente (j'en fais encore des rêves la nut!),j'avoue que tout est tellemtn rythmé et a un niveau de perfection hallucinant dans ce film que je ne peux que conseiller à tous de le voir et le revoir et le rerevoir...
Allez,je retrouve le DVD et hop là c'est reparti!
La scène de "fécondation" est démente (j'en fais encore des rêves la nut!),j'avoue que tout est tellemtn rythmé et a un niveau de perfection hallucinant dans ce film que je ne peux que conseiller à tous de le voir et le revoir et le rerevoir...
Allez,je retrouve le DVD et hop là c'est reparti!

"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
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- Messages : 1564
- Enregistré le : ven. août 20, 2004 7:37 pm
- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
...et à l'écoute de la magnifique BO du film (et celle non moins sublime du BAL DES VAMPIRES) on ne peut que se desoler de la disparition de Krzysztof Komeda - ami et colaborateur de longue date de Polanski- aprés un stupide accident de ski qui entrainera un hématome cérébral fatal, peu aprés la sortie de ROSEMARY'S. 

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- Messages : 1564
- Enregistré le : ven. août 20, 2004 7:37 pm
- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
...doux euphemisme, le pauvre!phibes a écrit :en effet , la sortie de rosemary's baby , à été la source de bien grands malheurs pour polanski .

Ca semble s'etre calmé depuis quelques temps heureusement cette enchainement invraisemblable de casseroles toute plus dramatique les unes que les autres! ...à croire qu'il avait pissé sur un totem indien ou un truc du genre!
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- Messages : 1564
- Enregistré le : ven. août 20, 2004 7:37 pm
- Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque
je me rappelle qu''un trou-duc des "inrock" ou quelques trucs du genre avait pendu un article pour la sortie de LA JEUNE FILLE ET LA MORT ou LUNE DE FIEL, où il deplorait que cette serie de malheurs enchainés se fusse calmée car elle avait donné naissance au plus grand chef-d'oeuvre de Polanski, et que sa sereinité retrouvée, il n'enfilait plus que des navets (des navets comme FRANTIC, LUNE DE FIEL et LA JEUNE FILLE ET LA MORT, j'en veux tout les jours moi!)
PS:...cette andouille excluait donc de la liste "LE BAL DES VAMPIRES", puisqu'il fut réalisé pendant une periode particulierement souriante de la vie de l'auteur!!!
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PS:...cette andouille excluait donc de la liste "LE BAL DES VAMPIRES", puisqu'il fut réalisé pendant une periode particulierement souriante de la vie de l'auteur!!!
