
Cette adaptation d'un célèbre roman de James M. Cain a au moins un handicap : il passe derrière trois adaptations déjà brillantes (Le dernier tournant, Ossessione et Le facteur sonne toujours deux fois version 1946). Dès lors, on est un tenté de se demander ce que ce nouveau film avait à apporter... L'histoire paraît rabaché, et, si le couple Nicholson-Lange peut se permettre des ébats un peu plus explicites que les oeuvres précedentes, en terme de vraie sensualité, d'alchimie passionnelle entre les deux personnages, il reste tout de même très en deça du Visconti.
Une adaptation pas indispensable, mais qui s'en sort tout de même correctement grâce à une photo, une mise en scène et une reconstitutionn historique de grand luxe, ainsi qu'à sa distribution charismatique.
Vu sur TCM dans un beau télécinéma 16/9 (format 1.85, VM anglais mono d'origine) diffusé correctement sans plus, comme souvent sur TCM (définition et contrastes un peu émoussés notamment). Malheureusement, il y a le logo de la chaîne

