Le jour de son onzième aniversaire, Harry Potter, un orphelin qui vit depuis qu'il est bébé avec son oncle et sa tante, apprend qu'il est le fils d'un couple de grands sorciers assasinés par le maléfique Valdemort. Le géant Hagrid vient le chercher pour l'accompagner à Poudlard, la plus fameuse école de magie du Royaume Uni !
C'était en 2001 que sortait le premier volet cinématographique de Harry Potter, produit par la Warner sous le ferme contrôle de JK Rowling, la créatrice des romans, qui exige notamment, et intelligemment, que le film soit tourné en Grande-Bretagne avec des comédiens britanniques. Chris Columbus s'attèle à la tâche, et, globalement, ce premier épisode avait beaucoup pour séduire.
La mise en scène de Columbus s'avère des plus classqiues, mais néanmoins solide et appropriée au film. Les comédiens enfants sont bien choisis (même si Emma Watson est un peu crispante dans cet épisode : ne soyons pas vaches, elle n'avait que onze ans !).
Surtout la beauté des décors, la musique entraînante de John Williams et toute une formidable galerie de comédiens anglais (Richard Harris, Maggie Smith, Robbie Coltrane, Alan Rickman, Warwick Davis, John Hurt !) soutiennent la qualité du film.
Film qui s'avère malheureusement terriblement ennuyeux en fin de compte ! La faute sans doute à un récit extrêmement laborieux, dans lequel deux heures de temps se voient consacrées à l'exposition et à peine une petite demi-heure à l'action proprement dite. Je veux bien que ce soit le premier volet d'une longue saga, mais tout de même...
Regrettons encore quelques SFX qui n'ont pas forcément bien vieilli (le dénouement devant le miroir), voire qui ont été totalement baclés faute de temps (comme l'admettra Columbus à propos du jeux de Quidditche (orthographe ?)). Heureusement, certaines séquences, comme celle du jeu d'échec, réalisent tout de même le potentiel de cet Harry Potter. C'est hélas trop peu...
Revu sur le DVD français collector, très correct, même si l'on se rend compte que nos exigences en terme de télécinéma et de compression ont tout de même augmentées en quatre ans ! Les suppléments sont avant tout dédiés à des jeux et autres gadgets, mais l'on trouve tout de même des scènes coupées et une featurette d'info.
Trop carré, trop gentil, trop gamin comparé aux épisodes suivants, ce premier volet se laisse voir gentiment mais se révèle trop véritablement poli pour susciter un grand intêret. La touch "dark" est nettement plus présente vers la fin du film cependant...
eh oui...
OUI 
oui mais j'étais déjà bien différent 
(en fait, il était à 6.99€ mais inexplicablement, il est passé dans mon panier à 4.99€!)