WoodstoK a écrit :Mais comment quelqu'un a pu produire ca, rien qu'en lisant le scénario
Mais c'est très simple: Quelqu'un = Luc Besson.
Ca explique tout.
Rarement lu plus con sur un forum de cinéma.
Déjà d'une je vois en quoi le scénario pose problème. Le film est complexe et alors ? Quant à Besson je vois pas ce qu'il vient faire là-dedans. Je trouve même qu'il a eu des couilles de produire ce film pas facile. Il faut arrêter aussi de tout lui mettre sur le dos. Et bien moi j'ai plutôt aimé le film et je reposte ici ma critique que j'ai laissé sur un autre forum :
Incroyable que ce film sorti mercredi dernier soit autant ignoré et conchié. Je ne sais pas si Guy Ritchie paye le désastre de A la Dérive mais je ne vois absolument pas pourquoi ce film sort aussi mal et surtout pourquoi tout le monde chie dessus comme si c'était l'étron le plus immonde vu sur un écran de cinéma.
Or Guy Ritchie vient de réaliser ce qu'on appelle le film de la mâturité. Ca sonne comme un cliché idiot mais pourtant force est de constater que Revolver est une espèce d'antithèse à Snatch ou autre Arnaques, Crimes et Botanique (pas vu le Madonna). A ces premiers polars ultra-référencés et qui privilégiait un esprit de déconne et de second degré Revolver oppose un polar diablement complexe et sérieux, totalement psychologique et introspectif et une forme qui s'éloigne sensiblement de la gratuité référentielle. Le résultat est sans conteste un des films les plus stimulants de cette rentrée mais aussi l'un des plus obscurs. Le film déroule dans une élégance folle (partie d'echec raffiné, airs d'opéra...) l'histoire de l'ex-taulard Mr Green (Statham qui se sort très bien d'un rôle beaucoup pmus "dramatique" qu'il n'y paraît) qui règles ses comptes avec Mr D. (Ray Liotta, impérial ici dans le rôle d'un directeur de Casino véreux aussi ridicule que puissant). Mais au-delà de ce postulat simple Guy Ritchie se concentre surtout sur la présence invisible d'un certain Sam Gold qui semble tirer les ficelles de tout cela et de deux gangsters aussi différents qu'amis qui font travaille Green sous leur contrainte. Enfin, une vraie complexité qui m'a vraiment surpris et que j'ai plutôt apprécié jusqu'à un final trop complexe et embrouillé pour que l'on s'y retrouve vraiment.
Enfin le film est véritablement à découvrir et ne mérite certainement pas le rejet qu'il semble susciter. Au-delà d'un visuel superbe et encore uen fois très élégant même dans ses "scènes d'action" le film contient une vraie problématique, un vrai mystère et surtout une vraie émotion. Un de mes coups de coeur de la rentrée contre toute attente.
PS : Par contre j'ai rarement vu un titre aussi peu approprié puisqu'il n'est à aucun moment question de Revolver dans le film.
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