Keane - Lodge Kerrigan (2005)

[guncrazy]

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Pour l'instant la plus grosse baffe de l'année, en ce qui me concerne.

New York. Une fillette de six ans disparaît. Six mois plus tard l’enfant n’a toujours pas été retrouvée. Son père, William Keane, tente d’accepter sa disparition.
Keane se lie d’amitié avec une mère célibataire et sa petite fille. Leur cachant sa propre histoire, il tente de prendre un nouveau départ auprès d’elles.

Damian Lewis ne joue pas un schizophrène: il EST schizophrène. La caméra de kerrigan ne le lache pas pendant 90 minutes (Il est vraiment dans TOUS les plans). Sans concession, que se soit dans le scénar (aucun miserabilisme) ou dans la mise en scène (pas de musique, ni voix off), Keane est parfois étouffant et inconfortable, mais lorsque arrive le générique de fin totalement muet, on reste abassourdi par une telle experience cinématographique jusqu'au boutiste.

Mention spéciale à la petite Abigail Breslin dont l'interpretation enterre tous les pseudo jeune prodige récent.

[whale-rider]

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Mention spéciale à la petite Abigail Breslin dont l'interpretation enterre tous les pseudo jeune prodige récent.

Découverte dans Signe, elle était déjà excellente et bien le seul atout du film de shibadabda

[Shinji]

J'ai beaucoup aimé. Un film poignant tant ce que ressent Keane - principalement de la souffrance - transparait à chaque instant.

[whale-rider]

Un film magnifique sur la perte d'un enfant! Tout est superbe dans ce film, dérangeant et fascinant!

Je voulais aller voir Alice après, un autre film qui traite d'un sujet similaire (disparition d'un enfant et la descente dans la folie du père) mais j'étais encore sous l'effet de Keane et j'ai préféré renoncer pour plus tard.

[Zecreep]

Je suis totalement passé à côté, un bon film qui n'est vraiment pas du goût de tout le monde. Entre ceux qui quittent la salle, et ceux qui poussent un cri de soulagement au mot fin, peu on apprécier le film parmi les spectateurs. C'est terriblement aride, et on se sent peu concerné par la douleur des personnages. Bref, après Land of plenty, il ya une Amérique qui attend toujours de trouver une voix au cinéma...

X

[The Wall]

American schizo. Sentiment mitigé devant ce "Keane" dont les qualités sont nombreuses, mais pas toujours suffisantes. Le cinéaste décide de suivre pas à pas son personnage principal qui révèle rapidement ses fêlures et son caractère obsessionnel. La caméra le suit dans ses moindres mouvements, portée à l'épaule, donnant ainsi pas mal le tournis. D'autant que l'homme en question est particulièrement speed, totalement défoncé et schizo / parano. Cela dure au moins trente minutes et on commence à se demander à quoi rime le fait de filmer un homme qui disjoncte. Puis, lorsque celui-ci rencontre la femme et sa petite fille et qu'on voit bien qu'un transfert est en train de s'effectuer, notre intérêt redécolle. Toutes les scènes avec la gamine sont très réussies et l'émotion finit par passer dans les dernières minutes du métrage, peut-être un peu tardivement tout de même. En attendant, on se sera pas mal ennuyer, même si l'acteur principal est particulièrement bluffant de naturel. C'est donc un bon film, magistralement interprété, à la mise en scène assez épurée, mais qui ne dépasse malheureusement jamais l'exposition d'un cas clinique. On attendait mieux vu le concert de louanges autour du film.

XX

[whale-rider]

On attendait mieux
XX

"On"

Tu as un petit coté Alain Delon toi

[The Wall]

Il vous en prie

[Maxcrom]

Vu à l'occasion sur le zone 2. Et je n'ai jamais réussi à m'intégrer à l'histoire ni même à être touché . Le réal nous balance trop directement dans l'enfer et la paranoia de Keane; alors oui, c'est un point de vu louable pour nous mettre au même niveau que le perso. Mais, du coup, je n'ai jamais su à quoi me raccrocher et suis resté sur la touche. Pour moi, c'est vraiment l'archétype du film concept qui ne s'ouvre pas assez au spectateur et fini par se regarder le nombril.

[John-Trent]

Revu ce soir ce film magnifique. J'avoue que j'avais un peu peur de le revoir me demandant si le film pouvait subir un deuxième visionage sans perdre ce qui fait sa force. Et bien non, le film ne perd rien, il n'en devient que plus fort les prestasion des trois acteurs principaux étant toujours aussi belle.

A revoir, sans fin.

[dario carpenter]

Film assez dur et aride oui mais expérience forte qui retranscrit avec brio les souffrances du personnage principal...en outre,Damian Lewis est très convaincant.