Nico l'arnaqueur - 1977 - Bruno Corbucci

[picknick2000]

bon ben voila vu hier soir ..thomas milian et david hemmings en vedette..de bruno corbucci..vhs fr de 1989....j'ai vraiment apprecie...c'est plutot leger....des rebondissements peut etre tires qq fois par les cheveux..un rien grossier.....et MILIAN/HEMMINGS CA LE FAIT BIEN....VOILA...

[picknick2000]

desole pour l'oubli de l'annee et du real. ...vu sur internet 2 autres films avec nico "le flic le plus con d'italie" ...existent ils en dvd?

[Manolito]

Troisième aventure de Nico Giraldi, alias le flic en jeans, "Nico l'arnaqueur est effectivement sympa. Oh, ç an e vole pas toujours très haut, comme le prouve cette séquence où Nico "infiltre" une boite gay en se livrant à force mimiques du genre "Michou Bidou". Mais le film va vite, les poursuites sont efficaces et le tandem dépareillé formé par Milian et Hemmings fonctionne bien. Il me semble qu'une bonne partie du film est tourné à san Francisco ?

Excellente musique des De Angelis...

[masterbator]

J'aime beaucoup ce mix de comédie et d'action un peu gras (ce n'est pas pour me déplaire), mais nerveux et très entrainant (grâce à Milian vraiment fun avec son look de clochard) avec une musique excellente qui passe d'un registre à l'autre (du bal du village sous amphets au rock typé polar seventies)...des passages vraiment sympas notamment quand Milian et Hemmings s'adonnent à toutes sortes d'arnaques en ville...et la scène en "Club pour homme" est tellement fine que (à croire que c'était un passage obligé des polars et comédies d'Italie, de France et d'ailleurs dans les années 80, faudrait les recenser tiens )

De la même série je n'ai vu que Brigade Anti-Mafia, sympa aussi mais beaucoup moins de rythme et de conneries.

[DPG]

A peu près pareil que les autres !

Sympathique petite comédie policière que ce "Nico l'arnaqueur". On a donc un flic, Nico, joué par un Thomas Milian des grands jours, qui va faire équipe avec un flic de Londres (David Hemmings) pour déjouer une arnaque à l'assurance impliquant la Loyds.

On va donc suivre une enquète pepere ds le milieu des arnaqueurs en tous genres, de la petite combine de rue au détournement de millions de lires. C'est frais, bien rythmé, pas toujours d'une grande finesse mais le tandem Milian / Hemmings fonctionne bien. Et puis rien que le look de Milian vaut le détour, coupe flower power, bandana ou casquette pourrie, le tout accompagné d'un bleu de travail du plus bel effet en guise d'uniforme, IL LE FOOOOOOOOOOOOOOOOOO !! Des poursuites, des gags, qques coups de feu à droite à gauche, un bout de film à San Francisco, un bon ptit divertissement

[Superwonderscope]

Pour ma part, ce Squadra Antitruffo m'a quelque peu laissé sur ma faim. Ca tire méchamment en longueur et malgré la volonté des rebondissements, la plupart très superficiels, le film devient languide. Un scénario-prétexte à surtout mettre en avant les dialogues en argot romain (dont d'ailleurs Milian s'est fait doubler en Italie pour la série des 11 films autour de son personnage de Giraldi) de cet alter-ego de Monezza.
On sent quand même que Corbucci et Amendola savent qu'ils tiennent un bon filon et ça commence sérieusement à essayer de traire jusqu'à plus soif. Cette histoire d'escrocs ne tient pas debout, et quelque part, les auteurs savent bien que les spectateurs qui viennent voir Nico Giraldi s'en tamponnent.
il y a un peu plus d'argent, et ça permet à l'équipe d'aller tourner des cascades gratuites dans les rues de sf. C'est d'ailleurs assez spectaculaire et compense les interminables trois saynètes d'escroquerie à la petite semaine menées par Milian et Hemmings (qui avait indiqué s'être passablement ennuyé sur le tournage, par ailleurs). les 95mn du dvd italien m'ont parues durer une heure de plus.
C'est gentiment inconséquent, stéréotypé à l'extrême (la scène du bar gay est quand même assez lamentable, mais au diapason de ce que italiens ont mis sur images pendant deux ou trois décennies sur le sujet. Un sujet que Corbucci aimait bien, puisque la 11e et dernière aventure cinéma de Giraldi se repassera dans un bar gay "Delitto al Blue Gay" où on retrouve il me semble un ou deux personnages de cette squadra Antitruffo.
Amusant par instants, b-plutot bien troussé pendant une heure pour pédaler dans lia semoule dès l'arrivée aux USA _ AU FINAL totalement dispensable.

PS : RIEN n'aurait été possible sans l'apport financier de... Fernet Branca. la marque est en gros plan pas moins de 6 ou 7 fois, cité par Giraldi quand il va boire un coup au café (scène totalement gratuite), ainsi que l'eau minérale Pejo, elle aussi mise en avant par Giraldi un placement produit en cascade, sans aucune honte : il ya carrément deux minutes de publicités télévisuelles filmée par la caméra de corbucci, qui réussit à placer trois produits supplémentaires à la volée (dont Segrafreddo). Je n'avais jamais vu de placements aussi grossiers à cette époque là. Ca en devient marrant tellement c'est grotesque. Le placement j&B des Gialli est écrasé à coups de 38 tonnes ici!