Je déterre !!! ce film vaut quoi !!!! sur le plan angoisse épouvante ???
j'ai vu DOG SOLDIERS du sieur MARSHALL !!! pas mal vu le budget mais celui là, bénéficie d'une pub sur TF1 au journal !!!
alors c une daube ou ce film va révolutionner le genre ???
thanks
Enorme! J'ai adore, le film d'horreur de l'annee, super intense et gore avec une excellente musique et de bonne actrices qui prennent leurs role au serieux.
J'avais deteste Dog Soldiers mais la Marshall excelle.
A ne pas rater, et vaut mieux le voir sans rien savoir aussi.
Idem, un des meilleurs films d'horreur que j'ai vu depuis un bail. Totalement premier degré, dénué de tout cynisme et punchlines foireuses à la con.
J'ai vraiment adoré.
Ca sort aujourd'hui et c'est effectivement excellent ! Je suis assez d'accord avec A pour dire que c'est, d'une bonne tête, le meilleur film d'horreur sorti en France ette année. Evidemment, on peut pinailler sur des monstres qui ressemblent un peu trop aux orcs du Seigneur des anneaux, ou sur quelques personnages un brin schématique.
Et pourtant, quelle efficacité ! "The Descent", après la présentation des personnages devient très vite prenant, et ne lâche plus le spectateur, distillant une peur et une noirceur qui ne se dissiperont jamais jusqu'à son dénouement tétanisant. C'est certainement à Alien qu'on pense leplus pour son jeu sur la clastrophobie et la peur du noir, pour la lente descente dans l'horreur. Si on ajoute à cela un brin de personnage féminin dépressif dans la tradition de "La maison du Diable" ou du "Cercle infernal", on obtient un film d'horreur sans aucune concession ou faute de goût. Un film qui restera...
Du bonheur ! Comme ça fait du bien d'avoir enfin un film d'épouvante brut, sans aucun humour !
La grande force de The Descent tient tout d'abord à la manière dont N.Marshall parvient à maintenir le spectateur dans l'obscurité pendant la quasi totalité du film. L'obscurité tient presque du concept. Un peu comme Carpenter faisait du brouillard le "personnage" principal de "Fog", dans "The descent", les ténèbres deviennent un personnage à part entière"... On s'identifie donc parfaitement à cette peur du noir et avec les héroïnes l'on cherche constamment à distinguer les formes, à cligner des yeux, à deviner ce qu'on ne voit pas... il exploite à merveille cette force du fantasme, de l'angoisse et de l'imagination... peur des ombres, peur des échos, peur des mouvements... ce qui donne un étonnant mélange d'horreur pure et de suggestion comme si le poisseux d'un Tobe Hopper se mélait au classicisme d'un Robert Wise. Le gore lui-même - parfaitement intégré - devient quasiment abstrait car là encore, l'identification fonctionne à merveille lorsque les corps à corps ne permettent pas de voir grand chose ou d'identifier totalement la nature de la blessure...
Neil Marshall fait le choix d'un fantastique primitif, sauvage, presque païen, un fantastique qui conduit aux entrailles de la terre, dans le monde dans bas... c'est une sorte rencontre entre Delivrance et Lovecraft.
De plus il fait preuve d'un sacré sens de la mise en scène et la photo est magnifique.
Modifié en dernier par infernalia le jeu. oct. 13, 2005 9:25 am, modifié 1 fois.
c une daube ou ce film va révolutionner le genre ???
