
Hellraiser Le pacte
Lorsque la fuite d'un débauché tout droit sorti des enfers provoquent l'explosion totale d'une petite cellule familiale recomposée...
Novateur pour son époque, Hellraiser reste encore et toujours LE grand film d'horreur anglais des années 80, mais aussi la troisième tentative cinématographique de Clive Barker. A la manière de Coscarelli pour ses Phantasm, Barker crée son univers, sa mythologie, son monde infernal à lui : celui des cénobites et de ce rubik's cube maléfique, ouvrant et fermant les portes de l'enfer. Ecorché vif, Plaisir et douleur, massacre à coups de marteau, marâtre fatale, demons décharnés, resurection, vengeance... Un maelstrom de visions putrides et violentes absolument déléctables, ouvrant la voie à un nouveau petit maître du genre.

Hellraiser 2 : Les écorchés
En voulant aider son père soi disant prisonnier des enfers, la pauvre Kristie devra affronter une fois de plus sa terrible belle-mère, les cruels cénobites, et parcourir les couloirs labyrinthiques de l'enfer...
Suite directe de Hellraiser premier du nom, "HellBound" reprend à la lettre le monde moite et suintant de Barker, cet fois dirigé par Tony Randell. Une atmosphère et des personnages plus ou moins crédibles sauvant un film parfois maladroit (morts idiotes, décor en carton pâte en demi teinte...) mais parfaitement baroque et gorissimie dans l'horreur qu'il emploit : la censure frappera le film, difficile à dénicher dans sa version uncut (Anchor bay Uk l'a d'ailleurs brillamment apporté). C'est dans ses excés que ce Hellraiser là plait, et en devellopant l'univers du premier film. Pinhead trouve une place plus importante, plus gentille malheureusement. Notez que deux scènes coupées restent toujours introuvables : un gros plan sur un Chatterrer gueulard et des Cénobites en tenu de médecins.

Hellraiser III : l'enfer sur terre
Pinhead est prisonnié d'une sculture appartennant à présent à un jeune riche arroguant. Son but ? L'enfer sur terre evidemment...
Pas loin du navet, ce troisième opus abandonne les bases intéressantes des deux premiers volets pour s'appuyer sur une histoire archie-molle, idiote, et sans éclat. Acteurs fades, Pinhead blagueur (Freddy a du lui donner quelques conseils malheureux), histoire stupide (la dernière partie est édifiante de connerie). Reste une long segment consacré au massacre dans une boite de nuit et à une poursuite aboutissant dans une église. Là encore, malgré le fun et les idées (des nouveaux Cénobites très Comics), la médiocrité transparait (les murs en carton de l'église qui tremblent sous l'explosion des vitraux). Et ne parlons pas de ce coté Terminator (Pinhead liquide, poursuite explosive dans la rue...) assez surprenant... Mauvais.




Le 4 m'interesse beaucoup, je vais m'y tenter malgré sa réputation peu flatteuse. Par contre le reste...




