Spawn de Mark A.Z. Dippé (1997)

[hicks]

Je suis un peu dans le même cas, sauf que je n'aime aucun des passages. Mais je n'ai aucun souvenir de ce film si ce n'est la vision et quelle vision des enfers. En fait, je pense qu'il est tellement vide qu'il ne laisse aucune trace, je ne m'en rappelle plus, impossible de décrire une scène particulière ou même l'histoire...

[Superwonderscope]

Pour se refaire une idée 15 ans après, sortie du Blu Ray US:

http://www.blu-ray.com/movies/Spawn-Blu ... 75/#Review

Audio Commentary: "This is Mark Dippe, the director of Spawn, and you can blame it all on me."

[Dragonball]

Ah cool !

Il est sympa ce film !

[DPG]

J'avais trouvé ça nul quand je l'ai vu ado à sa sortie vidéo... Entre temps, j'ai lu un peu le comics, donc suis quand même tenté de le revoir, mais j'ai peur de trouver ça encore pire que la première fois !

[comte vonkrolock]

le seul Spawn correct et dans l'esprit du comics (j'ai bien dis l'esprit) reste celui de Eric Radomski l'un des créateurs de la série Batman The Animated Serie.



Ce Spawn reste un douleur souvenir en salle, non pas que j'ai trouvé que c'était une purge juste que le film donnais l'impression de se voir une galerie de SFX plus ou moins bien fait pour l'époque (certains catastrophiques) d'un réalisateur complétement inexperimenté dans la mise en scène.

Depuis il nous aura offert une vraie bonne série B horrifique le très bon FrankenFish.

A l'heure ou les remake reebot pulule, beaucoup comme moi attend désésperement que celui-ci fasse l'objet justement d'un traitement plus favorable.... Mais bon le coté commercial n'y étant pas on risque d'attendre très longtemps....

[bluesoul]

Vu a la tele teutonne et trouve que c'etait d'un vulgaire fini, mal interprete, sans histoire et avec des CGs facon degueli multicolore...

Ah oui, ce n'etait meme pas drole.

Entre le qualificatif "purge" et celui de "m...", mon coeur balance. Meme plus un nanar, juste un tres mauvais film

PS: Frankenfish est par contre sympa

[Fatalis rex]

Un court qui, en 8mn, enterre totalement le film de 97 !

http://www.comicsplace.net/2014/09/18/s ... ael-paris/

[Dragonball]

Revu récemment.

Contrairement à beaucoup de monde, je n'ai jamais détesté "Spawn", adaptation d'un comics que je ne connais quasiment pas !

Avec ce type de film, le temps s'avère généralement assez bénéfique, et c'est en effet ce qui ce passe ici. On connait les nombreux défauts du film, à commencer par certains passages en images de synthèse comptant parmi les plus dégueulasse jamais réalisé et une direction artistique bien crado !

Ne connaissant pas le comics, d'origine, difficile de dire pour moi ce qui relève de l’adaptation de celui ci et ce qui a été rajouté pour les besoin du film !

Mais déjà, rien que l'idée de faire vivre Spawn parmi des clodos, c'est quand mème assez bizarre comme idée !

Et encore un putain de personnage de gamin qui ne sert strictement à rien !

Quand au look assez; heu, spéciale de Clown/Violator, je suppose qu'il est quand même directement issue du comics !

Un personnage auquel faut quand même s'habituer et qui fait un peu, voir beaucoup, penser un pingouin de Batman !

Bon ben alors qu'est ce qu'il reste ?

Ben tout de même le réel plaisir pervers de matter un gros foirade et de très régulièrement se demander se qui a bien pu passer par la tète du réal ! (C'est con mais c'est toujours marrant !)

Quelques scènes sympa comme la baston contre violator, monstre plutôt bien fait malgré son design ultra chelou ! (Au passage, le maquillage de clown, sous lequel ou trouve John Leguizamo, est tout à fait satisfaisant hein !)

Et enfin le plaisir de retrouver Mindy Clark (Je que j'avais eu la joie de revoir la vieille dans "Le retour des morts vivants 3", encore plus sexy que dans le film de Yuzna !

C'est d'ailleurs vraiment dommage qu'on ne puisse pas en profiter jusqu’à la fin du film !

Donc voilà, aucune tentative de ma part de réhabiliter ce qui reste une belle bouse assez honte (Purée quand je pense qu'en 1994 on avait ue le droit à "The Crow" !), Spawn, c'était de la merde en 1997 et ça l'est toujours en 2020 !

Mais celà n’empêche pas bizarrement de prendre une certains plaisir à le revoir aujourd'hui !

[MadXav]

Contrairement à beaucoup de monde, je n'ai jamais détesté "Spawn", adaptation d'un comics que je ne connais quasiment pas !

Ah, tu t'es assagi avec l'âge parce que c'est toi qui à créé ce thread en disant que c'était une merde !

Mais je suis d'accord avec le Toi de 2020. Je l'ai vu au cinéma, ce n'était pas un grand film, les CGI sont archi-mauvais, mais ce n'est pas une merde. C'est juste un petit film inégal, mais pour lequel j'ai de la sympathie. Pour le coup, je connais très bien le matériau d'origine et quand je suis allé voir le film en 97, j'étais un über-fan du Comics. Et quoiqu'on en dise, c'est assez fidèle. La violence est amoindrie, mais ils ont fait quelque chose qui est parfaitement dans l'esprit du Comics.
A côté de ça Michael Jay White était au top de sa condition, pas encore monolithique comme il l'est aujourd'hui, et Mindy Clarke est excellente.
Et puis rien que pour cette punchline, le film est resté dans l'Histoire :
"Jessica Priest : It's a little early for Halloween, Simmons.
Spawn : Where you're going, every day's Halloween."

[Teurk le Sicaire]

C'était déjà pas jojo à l'époque de sa diffusion ciné (souvenir d'un mauvais choix honteux en famille) mais le temps n'a rien arrangé à l'affaire. La construction du film est aux fraises, avec une voix off qui a besoin de tout expliquer, quitte même à utiliser de flashbacks d'événements déjà vus il y a 10 minutes, sans pour autant rendre compréhensible le plan inutilement tortueux des méchants de l'enfer.

Le pauvre Michael Jay White tente de se donner une contenance (pas facile avec sa tête de bite de tortue en Spawn) tandis qu'en face il y a une démission généralisée, que ce soit Martin Sheen en evil bad boss générique ou un John Leguizamo douloureusement mémorable en machine à mauvaises punchlines hystérique (oui mais c'est "Violatooooooor !").

Et tout ce petit monde de se donner un air de badass ténébreux sur fond de fin des temps alors que l'apex des tensions narratives est la prise en otage du petit chienchien de Spawn ! La réalisation ne sauve pas grand chose, sauf pour les amateurs de transitions de plan ringards (dans la cape enflammée, dans une croix, etc.). Mais le gros morceau reste les CGI, pourtant argument marketing à la sortie du film (et ILM aux manettes) : c'est le festival de l'horreur médicale, de la coloscopie technoïde d'intro aux élans de blennorragies en enfer. Le summum est atteint avec Malebolgia, au design aussi catastrophique que son exécution 3D. On dirait tout bonnement du Jeff Leroy à plusieurs reprises... ce qui pourrait apparaitre comme un compliment, en fait.