Les rescapés d’un naufrage échouent sur une île. Bientôt certains vont être agressés par des créatures hideuses. Continuant leur découverte de l’île, ils vont rencontrer Amanda Marvin, la compagne du maître de l’île, Edmond Rackham, et fille du biologiste Ernest Marvin qui crée pour Rackham des hommes poissons capable d’aller chercher les trésors engloutis de l’atlantide…
Largement inspiré par l’île du Dr moreau et dans une moindre mesure par les récits de Jules Verne (voire Hergé comme pourrait l’attester le nom du maître de l’île), « le continent des hommes poissons » est un film d’aventure fantastique classique. Peut être même trop classique. Réalisé avec soin et savoir faire par Martino, on peut lui reprocher son manque de rythme et son caractère un peu désuet. Un brin d’érotisme (à oilp Barbara Bach ! ) et un peu plus de gore aurait s’en doute permis au film de sortir du lot des productions bis. Heureusement les hommes poissons, rejetons dégénérés de la créature du lac noir relèvent un peu la sauce. Mais le film manque de sel ce qui est un comble pour une aventure maritime!
Un film que j'aime bien ! Le professionalisme de Sergio Martino au service d'une histoire de SF-aventure rafraichissante, de sympathiques vedettes internationales, des monstres, un laboratoire de savant-fou, des maquettes d'une cité sous-marine perdue, et pas une once d'ennui. Que demander de plus ?
Manolito a écrit : de sympathiques vedettes internationales, des monstres, un laboratoire de savant-fou, des maquettes d'une cité sous-marine perdue, et pas une once d'ennui. Que demander de plus ?
tout ce que j'aime! ...et ça fini par une éruption volcanique au moins???
Cette affiche me fait phantasmer depuis mes 10 ans!
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...on le trouve quelques part sinon?
Très moyen pour ma part également, ça manque sérieusement d'entrain et c'est plombé de longueurs. Si le film mérite le coup d'oeil, c'est principalement pour Barbara Bach, et les tenues des hommes poissons.
Un Martino que j'ai tjs bien aimé, une fort belle distraction. Voila ce que j'en ecrivais alors en substance:
Réalisé en pleine vague de films d'aventures exotiques, L'isola degli uomini pesce est une belle et plutôt attachante série B fleurant bon les romans de Jules Vernes qui soyons en sûr n'aurait pas renié ce continent mysyterieux.
Ambiance moite, atmosphère lourde et soleil de plomb tout est là pour créer un certain malaise d'autant plus que quelque chose de terrible semble vivre dans ses forêts et marécages, quelque chose d"abominbale entrevu lors du premier meurtre.
La rencontre avec une mystérieuse amazone menera nos naufragés chez un étrange professeur dont la demeure est gardée par des indigènes belliqueux.
On songe au Docteur Moreau. Particulièrement hostile à leur présence, on songera encore plus au bon Docteur lorsque Martino nous montrera les horribles expériences auxquelles ils se livrent sur les êtres humains, tentant de créer des êtres hybrides amphibies mi-homme mi-poissons sous couvert scientifique.
Il croit en effet detenir la solution contre le manque de nourriture sur Terre et la surpopulation, allant chercher aux fonds des mers les ressources necessaires à la survie de l'homme.
On sent evidemment l'ombre du capitaine Nemo se dessiner dans ce professeur, flagrante lors du final explosif dans les pronfondeurs d'une grotte sous-marine.
Martino déploie avec bonheur toute une imaginerie "Vernesque" dont ce sous-marin étonnant où le professeur et le lieutenant s'affronteront alors que les eaux montent menaçant de tout engloutir, ce trésor caché remontant à l'Atlantide, l'eruption du volcan ou la révolte des créatures contre leur maître.
Le continent des hommes-poissons reserve également d'autres moments de plaisirs visuels comme la découverte du laboratoire où sont crées ces monstres, instant à la fois empreints d'émotion et d'horreur ou la trés belle séquence quasi féerique où les mutants sortant de l'onde vénèrent la fille du professeur, quelque part sur une plage isolée sous le clair de lune.
Hommage aux série B fantastiques des années 50 et 60, le film de Martino malgré son brassage de thèmes multiples est un agréable film d'aventures matiné d'horreur, un film où souffle bon le vent du mystère et de l'anticipation.
Fait avec des bouts de chandelles, le effets spéciaux sont tout à fait honorables et parfois même etonnants pour un si petit budget, le clou du spectacle étant bien sûr ces hommes-poissons plutot crédibles et tout à fait abominables, les combinaisons en latex surplantées de ces horribles têtes de poissons jouant tout à fait leur rôle.
Sans temps mort, mené à un rythme qui ne se relache presque jamais, L'isola degli uomini pesce est un petit must de la série B transalpine qui aujourd'hui encore fonctionne avec toujours autant d'efficacité et de plaisir.
On y retrouvera avec toujours Barbara Bach, la Bach tjs aussi veneneusement belle, les vetérans Richard Johnson et Joseph Cotten et le bellatre de service d'alors Claudio Cassinelli, déjà présent dans Le Dieu de la montagne cannibale.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Quand on a vu que la version M6 autrefois diffusée régulièrement, c'est bon ou pas ? J'avais trouvé sympa sans plus, avec pas mal de longueurs en effet.
J'ai le souvenir d'un très bon film mélange aventure et fantastique. Barbara Bach est sublime et les hommes poissons ont un look très sympa (on dirait des gros piranhas géant ! ).
Kevorkian a écrit :Quand on a vu que la version M6 autrefois diffusée régulièrement, c'est bon ou pas ? J'avais trouvé sympa sans plus, avec pas mal de longueurs en effet.
OUI, il ne me semble pas que M6 avait coupé quoique ce soit.. d'autant plus qu'l n'ya rien a coupé!!
par contre, aucun souvenir de l'image qu'ils proposaient.. en format respecté ou non.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Je lisais un article sur ce film hier soir et ai appris qu'il existait une version américaine de 83 minutes. Le film est sorti sous le titre Screamers par New World Productions de Corman.
Jusque là rien d'extraordinaire. Le plus intéressant, c'est que Corman pour exploiter le film a fait tourner de nouvelles séquences dont un pré générique avec Cameron Mitchell et Mel Ferrer.
Cette nouvelle version (édité en vidéo aux USA chez Embassy) serait plus axée sur les créatures et quelques effets gore. Pour cela Corman a fait appel à Chris Walas.
Mais le plus stupéfiant, c'est que Corman a engagé, pour tourner ces scènes, un réalisateur du nom de Miller Drake. si ce nom ne vous dit rien, sachez qu'il cache en fait l'identité d'un certain Joe Dante.
Si c'est pas de l'info ça
reste plus qu'à la chopper cette version qui semble avoir ses défenseurs
dont voici la jaquette :
"After a poorly-received release in the U.S. as "Something Waits In The Dark", New World Pictures re-released it as "Screamers", with a completely new (and mis-leading) marketing campaign promising "You will actually see someone turned inside out... while he's still alive!", with a newly-filmed trailer featuring just that. Though this scene was not in the actual film, New World were forced to splice the actual footage from the trailer into all existing theatrical prints, after riots occurred by angry drive-in customers who were mis-lead. Since the footage was never inserted into the film's negative print, the video version does not contain this scene."
Je viens de voir le film.
De facture honnête, à mon sens, sans plus. La seconde partie me semble plus intéressante que la première.
Il me semblait avoir vu, dans ma jeunesse (au moins 25 ans...), un film passé à la TV qui concernait des hommes poissons.
A mon souvenir, l'histoire devait se dérouler dans les années 50-60 et les hommes poissons se réfugiait dans une ville portuaire (européenne). Je me demande si mes hommes poissons ne l'étaient pas devenus à la suite d'une pollution quelconque.
Bref, "Le continent des hommes poissons" n'est pas le film auquel je pensais.
Est-ce que l'un d'entre-vous saurez me dire quel est le titre du film dont je viens de décrire quelques scènes ?
) et un peu plus de gore aurait s’en doute permis au film de sortir du lot des productions bis. Heureusement les hommes poissons, rejetons dégénérés de la créature du lac noir relèvent un peu la sauce. Mais le film manque de sel ce qui est un comble pour une aventure maritime!
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