Synopsis :
Tout commence alors que d’innocents enfants découvrent le cadavre atrocement mutilé mais savamment ficelé du frère de Matt Sorenson (alias Dolph Lundgren), ex-boxeur mais surtout ex-flic. Terrassé par le désespoir pendant 30 secondes (syndromes du je-me-rase-pas-ce-matin et du je-me-balade-avec-une-bouteille-pour-faire-croire-que-je-sombre), Matt, qui glande rien de ses journées, va se faire un devoir de découvrir le responsable de ce crime odieux. Inutile de vous cacher qu’un cadavre retrouvé à poil, attaché et poignardé à 19 reprises dans les parties génitales laisse immédiatement à penser qu’il s’agit du crime d’un promoteur véreux… C’est bien sûr la piste que décide de suivre Matt – j’ai du yaourt dans la tête – Sorenson avant qu’une vidéo ne lui mette enfin les idées en place : Celle-ci montrant en effet son frère ligoté, la tête en bas, se faisant fesser, fouetter puis poignarder par une demoiselle dont la tenue vestimentaire mixe allègrement celle de Catwoman avec celle d’un Babybel (je vois que je viens de susciter l’intérêt chez toi, amateur de fromage artificiel). Ce nouvel indice va alors entraîner notre héro benêt dans le monde de la luxure, de la cellulite et de la perversion (se faire fesser par un Babybel avec une spatule à raclette, vous m’excuserez mais c’est pas uniquement de l’amour pour les produits laitiers) pour finalement ne jamais croiser de personnage nommé Jill (ils ont oublié le titre en route!)…
Mon avis qui vaut c'qu'il vaut :
C’est toujours avec un peu de crainte que je me lance dans le visionnage d’un Lundgren nouvelle génération. Pourquoi ? Parce qu’il semble avoir malheureusement tiré un trait définitif sur le côté bourrin qui avait son succès et surtout, pour lequel lui et son regard de mouton semblaient faits… Malgré tout et parce que je suis un grand fou, je lui laisse sa chance et tente une nouvelle fois l’expérience Dolph-new-age avec ce « Jill the Ripper » (renommé en France « Jill the Killer » parce que ripper, c’est mal et c’est puni par la loi). Et encore cette fois, je ne vais pas le cacher plus longtemps, c’est la déception. Le film nous livre un sous-« basic instinct » assez affligeant dans lequel rivalisent sans complexe les mauvais jeux d’acteurs, un scénario sans surprise (en plus d’être incohérent) et un érotisme qui me laisse pour ma part assez perplexe (bien qu’aimant le fromage).
Bien sûr, certain(e)s d’entres vous pourront être enchantés par la vision du grand Suédois ligoté tête en bas ou par celle d’une black-mama S&M qui cuisine ses clients, mais je persiste à penser que l’on touche là un minimum de clients.
N’étant pas friand moi-même de ce genre d’images, je n’ai donc pu retenir de ce brave navet que les effets spéciaux qui, rendons justice à l’honnête artisan, sont d’excellente qualité et cela même s’ils n’interviennent que trop rarement (lors de la découverte des corps).
C’est donc là une bien maigre consolation qui, une fois de plus, nous fera regretter l’époque où Dolph cognait, tranchait et flinguait sans autre souci que celui de divertir son public...
Jill the Ripper (2000) Anthony Hickox
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hum...il y a du y avoir un larguage sauvage car il existait déjà un threadà propos de ce film
Manolito, il faut arreter le schnapps
ce que j'en disais, c'est que le film a été coupé et remonté dans le dos d'Hickcox.
Pour mapar, c'est un de mes préférés de Dolph.
Sinon, c'est un Lundgren un peu différent, moins gros bras qu'à lhabitude, plus en rupture de son personnage habituel. Son persoannge d'ex flic end éorute, alcoolo est bien vu et bien interprété. le choix de la reconstitution hors de notre époque est inhabituelle (le film se déroule dans les années 70 - en 1977), ainsi qu'un visuel assez froid, soigné. Cela laisse à penser que le film était un poil au-dessu de la moyenne des DTV que Dolph enchaine ces derniers temps.
La rapidité de la résolution de l'affaire (au final) laisse en effet à penser qu'il manque pas mal de scènes d'exposition. L'ambition était toute autre mais le final n'a pas du plaire à la production qui a raccourci le film pour en faire un thriller un peu plus vendeur.


ce que j'en disais, c'est que le film a été coupé et remonté dans le dos d'Hickcox.
Pour mapar, c'est un de mes préférés de Dolph.
Sinon, c'est un Lundgren un peu différent, moins gros bras qu'à lhabitude, plus en rupture de son personnage habituel. Son persoannge d'ex flic end éorute, alcoolo est bien vu et bien interprété. le choix de la reconstitution hors de notre époque est inhabituelle (le film se déroule dans les années 70 - en 1977), ainsi qu'un visuel assez froid, soigné. Cela laisse à penser que le film était un poil au-dessu de la moyenne des DTV que Dolph enchaine ces derniers temps.
La rapidité de la résolution de l'affaire (au final) laisse en effet à penser qu'il manque pas mal de scènes d'exposition. L'ambition était toute autre mais le final n'a pas du plaire à la production qui a raccourci le film pour en faire un thriller un peu plus vendeur.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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On va dire que visuellement, c'est pas trop mal. Mais franchement à part ça...
Tu trouves Dolph crédible en tant qu'alcolique ? Ca dure 1 minute et il s'est juste pas rasé !!! A ce rythme, je suis un pochetron à vie moi !
Bref, je vais pas polémiquer mais je suis quand même assez supris par ton avis. Je pensais pas qu'il pourrait y avoir des adeptes...
Tu trouves Dolph crédible en tant qu'alcolique ? Ca dure 1 minute et il s'est juste pas rasé !!! A ce rythme, je suis un pochetron à vie moi !
Bref, je vais pas polémiquer mais je suis quand même assez supris par ton avis. Je pensais pas qu'il pourrait y avoir des adeptes...
Ben il en a au moins deux, des adeptes, car je l'ai bien aimé aussi ce Jill the ripper. Il y a en effet un gros effort de fait sur l'ambiance, la réalisation est très soignée et, dans un rôle nettement plus intéressant que ceux qu'il récupère habituellement, Dolph s'en sort assez bien, compte tenu de ses capacités d'acteur relativement limitées.
Ca manque un peu de tronches côté seconds rôles et le budget étriqué freine un peu l'ensemble mais ça reste pour moi ce que Dolph Lundgren a fait de mieux depuis L'homme de guerre.
Ca manque un peu de tronches côté seconds rôles et le budget étriqué freine un peu l'ensemble mais ça reste pour moi ce que Dolph Lundgren a fait de mieux depuis L'homme de guerre.