Alors que le genre était moribond, Enzo Milioni tournait en 1978 son érotico-hard giallo La sorella di Ursula. Faisant fi des temps, il récidive en 1989, perpetrant un genre mort désormais depuis une bonne décennie, avec Fuga dalla morte qui tente de renouer avec les vieux standards d'hier.
Luna di sangue repose sur les bases classiques du giallo en tentant d'y méler celle du slasher et du gore.
Anna, soignée pour troubles mentaux, découvre son mari atrocement assassiné. Elle court prévenir son medeçin traitant mais le cadavre a disparu. On retrouve une lettre écrite de la main de l'époux disant qu'il est parti au loin faire le point sur sa vie. Si Anna feint de croire à cette explication c'est pour ne pas être prise pour folle. Un matin, un inconnu sonne à sa porte, sosie de son époux. C'est le début d'une série de meurtres horribles tout autour d'Anna...
Rien de trés original dans cette histoire de machination diabolique maintes fois vue mais qui aurait pu avoir un minimum d'efficacité si Milioni ne s'était attardé comme ds La sorella di Ursula sur d'interminables scènes de dialogue qui au bout d'un moment finissent par faire décrocher et font basculer le film ds l'ennui.
Le problème est qu'il ne se passe rien dans cette Lune de sang- titre que rien ne justifie tout comme son titre original d'ailleurs.
On se parle, on échange d'interminables propos, Milioni en vain tente de créer un semblant de suspens par le biais de regards coupables ou accusateurs entre les protagonistes vivant tous dans la même luxueuse villa.
Passé cette 1ere partie assomante arrive la 2eme où Milioni se souvient qu'il est aux commandes d'un giallo horrifique.
Il présente donc l'indispensable silhouette gantée de noir à travers qques scènes gore dont une assez sulfureuse afin qu'on n'oublie pas que l'Italie fut jadis la reine du trash.
Entre deux têtes explosant violemment sous l'impact de balles, un visage défoncé dans une vitre, une petite décapitation à la faux, on a droit à une explosion de pénis par revolver en gros plan avec moultes morceaux e chair pendouillante alors que la victime se faisait sucer par sa propre fille, muette et attardée mentale.
Milioni massacrera tout son petit monde jusqu'au final qui verra la révélation du tueur, identité qui ne surprendra personne tant cela semble evident.
La mise en scène est d'une totale platitude, l'interprétation ne peut etre que correcte chacun jouant gentillement ce qu'on lui demande de jouer. Luna di sangue est un bien inutile retour au giallo, genre jadis si prolifique.
Si La sorella di Ursula faisait illusion avec ses scenes de sex hard, son tueur a phallus geant, son gore et la presence du Dieu Marc porel, le seul interet de ce film est son prodigieux casting, ex-gloires du bis translapin:
Zora Kerowa, bien defraichie qui n'a jamais autant ressemblé a une vieille maquerelle a lunettes, l'ex starlette du X Pamela Prati- la garce brune qui voulait la peau de notre transhumanoide Elvire Audrey ds La guerre du fer

Superfly tiens toi bien.... ANNIE BELLE, notre ANNIE... l'une des + belles sexy star du bis italien, divine, sublime Annie avec ces cheveux courts blanc neige et son corps de reve.. Annie frisant la 40aine, méconnaissable, bouffie par l'alcool, petite boule obèse, flasque et blafarde aux cheveux noir corbeau.. Son tout dernier film dt elle ne souvient pas du tout tant l'alcool à cette époque la ravageait.
Pauvre Annie!!

