A noter que son petit nom au pays du camenbert, c'est "Force de frappe". La classe. Encore une fois, on trouve ça chez Prism, l'éditeur pirate qui fait chaud au coeur.
C'est quoi l'histoire aujourd'hui ?
Ce nouvel opus nous transporte directement en Afrique alors qu'une équipe Delta force peine à fuir, traquée qu'elle est par des Ninjas Bleus sanguinaires. Le gouvernement Américain, connu comme étant plutôt intraitable avec les Ninja bleus, envoi alors ses meilleurs éléments sur place pour libérer les otages, éliminer les schtroumphs cagoulés et bien sûr détruire une arme nucléaire qui se trouve là. Pas de chance, les américains n'ont pas lu ma critique de Americain Ninja 3 et envoient donc Sean (David Bradley) pour cette entreprise périlleuse. Une fois sur place, il se trouve très vite confronté à des individus qualifiés de " sâles rats ", " porcs " (et je fais l'impasse gentillement sur les injures raciales) mais aussi des Ninjas bleus, jaunes, rouges et noirs !! La totale ! Face à tout ce beau monde, bien évidemment, David Bradley ne fait pas le poid (je l'avais dit…) et se fait capturer avec tous ses amis. Cette fois, les Américains sont desespérés, lisent ma critique (relation de cause à effet ?) et comprennent que leur meilleur élément, c'est en fait bel et bien Michael Dudikoff alias Joe Armstrong qui avait pourtant raccroché le kimono. Et là mes amis, ça ne rigole plus. Michael décide de me faire honneur et de latter tout le monde en prenant d'assaut une forteresse imprenable (notez, mine de rien, que je viens de placer une oxymore) dans le but sans doute inavoué de prouver qu'il est meilleur que David - la muscu le ralenti - Bradley et donc de me donner raison. Et je ne pense pas trop vous gâcher le plaisir en vous disant que oui, j'avais raison…
Et ce nouveau volet il vaut quoi ?
Après un troisième volet en petite perte de vitesse, on était en droit d'être un peu inquiet quant à la qualité de ce nouvel épisode. C'est donc plutôt une bonne surprise qui nous attend car oui, American Ninja 4 innove. Le lieu reste exotique et le concept du coup de tatane dans la tête des Ninjas reste bien sûr d'actualité mais le scénario se voit ici coupé en deux parties : Une dédiée à Bradley et la seconde à Dudikoff. Deux manières de mener un même combat avec d'un côté l'esprit bovin mais réjouissant (voir Bradley faire un grand écart devant son arc pour comprendre mon propos) et de l'autre la subtilité bourrine avec une phase d'infiltration suivie d'un assaut à la " Mad Max 2 ". Car oui, plus qu'une soirée pijama colorée, American Ninja 4, c'est aussi un exercice de révision de ses classiques avec du " Rambo 3 " (ben oui, relisez le scénario), une pincée de " Portés Disparus " et une bonne dose de " Delta force ". Cocktail séduisant qui fonctionne la plupart du temps même si cet épisode reste qualitativement légèrement inférieur aux 2 premiers volets de la série, faute de cascades vraiment spectaculaires et de méchants charismatiques. Quoiqu'il en soit, la vie est ainsi faite et il faudra accepter que cet épisode soit le dernier American Ninja sympathique. Car oui, il y a une suite, mais non, elle n'est pas bonne. Je vous suggère donc de vous en assurer en passant avec moi au pays des Ninjas Chirurgiens Dentistes !
American Ninja 4: The Annihilation (1990) Cedric Sundstrom
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MadXav
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American Ninja 4: The Annihilation (1990) Cedric Sundstrom
Modifié en dernier par MadXav le jeu. nov. 24, 2005 2:11 pm, modifié 1 fois.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Fulgentius
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Un très bon Cannon. Le film est mou, fauché, raciste, vulgaire, mais il regorge d'idées bis, les ninjas ont pris de très belles couleurs (bleu, jaune) et on apprécie de retrouver Joe Armstrong, qui a pris sa retraite "avec les pacifistes", dixit le film. En plus, maintenant, c'est clair : Joe est meilleur ninja que Sean !
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Superwonderscope
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Re: American Ninja 4: The Annihilation (1990) Cedric Sundstr
En effet, par rapport au 3, ça remonte la barre. Du Cannon post GolanGlobus, tourné au lesotho et avec un budget un peu plus important. Tout du moins qui donne une once d'impression qu'il y a du fric. Pas mal de plans aériens réussis (bon, ça c'est pas Sundstrom), une certaine ampleur dans la destruction finale... c'est un peu Mad Max au pays d'American Ninja 
99 mn qui tatanent assez peu , quand même. les combats en pyjamas sont plutôt rares, en fait le côté Ninja est même par moment carrément mis de côté. Bradley a quelques scènes de comédie qui rappelle (hem) les bonnes heures de allan Quatermain 2, mais c'est quand même une huitre côté jeu. Dudikoff s'en sort pas trop mal, très intériorisé dans son rôle de "foutez moi la paix, mais je repars au combat", mais il possède un charisme indéniable. Dommage que les combats soient filmés assez platement, ceux du 2 (dont je trouve le film repompe pas mal de concepts) étaient largement mieux torchés. Très bizarre aussi de voir Dudikoof mettre beaucoup de soin à faire un sabre... qu'on ne verra jamais utilisé
James Booth est un méchant parfaitement ignoble. Idéal, sans avoir la saloperie à l'oeil de John P. Ryan, mais c'est efficace, jusque dans son combat à la hache ( à 60 ans, il assurait le bougre!).
Le sidekick collé à Bradley fait vraiment pitié. Aucune présence, aucun rôle à proprement parler... ça fait vraiment regretter Steve James.
Au final, une séquelle "pas trop mauvaise", même si ça sent le filon à bout de souffle. Il y'a clairement une dynamique avec le changement de paysage, des décors larges bien utilisés, quelques scènes d'actions couillues.
Vu sur le Blu Ray UK de chez 88 Films. Une piste audio stéréo (le film étant mixé en Ultra Stereo à la base) toute molle, sans sta - et un accès par chapitre. Rien de plus. 1.78:1;
la copie est juste moyenne, mais assez propre, sans trop de poussières ou griffures. Je ne pense avoir l'avoir acheté seul, mais dans la Box du 1 au 4 qui était à bas prix, ce serait idiot de ne pas se faire canoniser pour si peu
99 mn qui tatanent assez peu , quand même. les combats en pyjamas sont plutôt rares, en fait le côté Ninja est même par moment carrément mis de côté. Bradley a quelques scènes de comédie qui rappelle (hem) les bonnes heures de allan Quatermain 2, mais c'est quand même une huitre côté jeu. Dudikoff s'en sort pas trop mal, très intériorisé dans son rôle de "foutez moi la paix, mais je repars au combat", mais il possède un charisme indéniable. Dommage que les combats soient filmés assez platement, ceux du 2 (dont je trouve le film repompe pas mal de concepts) étaient largement mieux torchés. Très bizarre aussi de voir Dudikoof mettre beaucoup de soin à faire un sabre... qu'on ne verra jamais utilisé
James Booth est un méchant parfaitement ignoble. Idéal, sans avoir la saloperie à l'oeil de John P. Ryan, mais c'est efficace, jusque dans son combat à la hache ( à 60 ans, il assurait le bougre!).
Le sidekick collé à Bradley fait vraiment pitié. Aucune présence, aucun rôle à proprement parler... ça fait vraiment regretter Steve James.
Au final, une séquelle "pas trop mauvaise", même si ça sent le filon à bout de souffle. Il y'a clairement une dynamique avec le changement de paysage, des décors larges bien utilisés, quelques scènes d'actions couillues.
Vu sur le Blu Ray UK de chez 88 Films. Une piste audio stéréo (le film étant mixé en Ultra Stereo à la base) toute molle, sans sta - et un accès par chapitre. Rien de plus. 1.78:1;
la copie est juste moyenne, mais assez propre, sans trop de poussières ou griffures. Je ne pense avoir l'avoir acheté seul, mais dans la Box du 1 au 4 qui était à bas prix, ce serait idiot de ne pas se faire canoniser pour si peu
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?