Le Chevalier Blanc (1957) - Giacomo Gentilomo
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Le Chevalier Blanc (1957) - Giacomo Gentilomo
J'ouvres le sujet de discussion liés a la critique DVD d'Emmanuel Denis.
(Dorénavant, un sujet sera créé en liaison avec les critiques si le film n'en a pas encore un déjà dédié dans le Forum).
Le Chevalier Blanch (Sigfrido)
Le texte d'Emmanuel : http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1191
(Dorénavant, un sujet sera créé en liaison avec les critiques si le film n'en a pas encore un déjà dédié dans le Forum).
Le Chevalier Blanch (Sigfrido)
Le texte d'Emmanuel : http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1191
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Serait-ce enfin ce film que j'ai vu etant gamin (sur fr3 je crois) et que je cherche depyuis comme le Rosebud de Kane???
...N'y a t-il pas eu une autre version allemande a peu pres dans ces eaux là (en deux parties, ramenées a une pour son exploitation international) ou bien je m'emmelle les pinceaux et c'est ce CHEVALIER BLANC
Dans mon souvenir, il y a un truc avec un manteau maléfique qui envoute Brunhilde ou Kriemild et qui devient toute gentille quand elle ne l'a plus, et vers la fin, une histoire avec une charette remplie d'un fabuileux tresor qui bascule dans une rivierre (l'or du rhin??)
...tout c'est tres loin et tres brumeux, mais ce film m'avait fait une sacrée impression à l'époque!
...N'y a t-il pas eu une autre version allemande a peu pres dans ces eaux là (en deux parties, ramenées a une pour son exploitation international) ou bien je m'emmelle les pinceaux et c'est ce CHEVALIER BLANC
Dans mon souvenir, il y a un truc avec un manteau maléfique qui envoute Brunhilde ou Kriemild et qui devient toute gentille quand elle ne l'a plus, et vers la fin, une histoire avec une charette remplie d'un fabuileux tresor qui bascule dans une rivierre (l'or du rhin??)

Ce n'est pas cette version.
Par contre, il existe bien une version des années 60 en deux parties, co-production allemande-yougoslave réalisée par Harald Reinl, à l'époque où le cinéma allemand revisitait ses classiques du muet (Tombeau hindou, Mabuse...). Avec Terence Hill et Herbert Lom dans des rôles secondaires. Il en existerait bien une version condensée en un film, si j'ai bien compris.
Partie I :
http://akas.imdb.com/title/tt0060749/combined
Parrtie II :
http://akas.imdb.com/title/tt0060750/combined
Version condensée :
http://akas.imdb.com/title/tt0060949/combined
Sorti en vidéo en France (premier volet ou version condensée ?) sous le titre "Siegfried l'invincible" (un visuel de VHS Survivors):

Ce diptyque a bonne réputation, mais il se fait rare. Il mériterait bien une réédition en DVD, lui aussi...
Par contre, il existe bien une version des années 60 en deux parties, co-production allemande-yougoslave réalisée par Harald Reinl, à l'époque où le cinéma allemand revisitait ses classiques du muet (Tombeau hindou, Mabuse...). Avec Terence Hill et Herbert Lom dans des rôles secondaires. Il en existerait bien une version condensée en un film, si j'ai bien compris.
Partie I :
http://akas.imdb.com/title/tt0060749/combined
Parrtie II :
http://akas.imdb.com/title/tt0060750/combined
Version condensée :
http://akas.imdb.com/title/tt0060949/combined
Sorti en vidéo en France (premier volet ou version condensée ?) sous le titre "Siegfried l'invincible" (un visuel de VHS Survivors):

Ce diptyque a bonne réputation, mais il se fait rare. Il mériterait bien une réédition en DVD, lui aussi...
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Il était gaulé comme sur la jaquette Terrence Hill dans le filmManolito a écrit : Sorti en vidéo en France (premier volet ou version condensée ?) sous le titre "Siegfried l'invincible" (un visuel de VHS Survivors):
Ce diptyque a bonne réputation, mais il se fait rare. Il mériterait bien une réédition en DVD, lui aussi...

Il souffre du même syndrôme que Bruce Campbell sur l'affiche de Evil Dead 3 !
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En SuperCineScope, s'il vous plait
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Joli packaging, en effet. Il est vraiment dommage que la copie soit si terne et d'une stabilité des couleurs chancelante.
Le film est plutôt agréable à suivre, malgré un Siegfried en effet balourd et passablement ridicule dans sa tenue en moumoute blanche des montagnes. Il ne manque plus que la lisière d'or!
Une chose m'a géné au début, c'est l'extrême naïveté du propos, même pour l'époque. Serait-ce du aurespect de l'oeuvre ne présence?
Ce que je retiens de plus, c'est la mise en image. les décors sont parfois somptueux et il est clair qu'ils ont été construits dans un souci de perspective, spécifiquement pour le format scope. la profondeur des décors, la multitude des détais aux cotés de l'écran... il y a des plans vraiment magnifiques!
La politique éditoriale des bonus est en effet une excellente chose. Seul regret, le côté "intervention" des spécialistes hstoirques qui, meme si on ne nie pas l'interet, reste en deça de ce que je peux attendre sur un film. La vraie perle, c'est l'interview de l'interprète pirncipale et les anecdotes de Luigi Cozzi.
En paralnt SFX, le dragon est plutot sympa. Ce qui reste étonnant, ce sont les geysers de sang qui s'écoulent de la blessure, l'oeil crevé
pour 1957, c'est rare -du moins dans mon échelle de connaissance!-
En tous cad, un beau pari pour un éditeur indé.

Joli packaging, en effet. Il est vraiment dommage que la copie soit si terne et d'une stabilité des couleurs chancelante.
Le film est plutôt agréable à suivre, malgré un Siegfried en effet balourd et passablement ridicule dans sa tenue en moumoute blanche des montagnes. Il ne manque plus que la lisière d'or!
Une chose m'a géné au début, c'est l'extrême naïveté du propos, même pour l'époque. Serait-ce du aurespect de l'oeuvre ne présence?
Ce que je retiens de plus, c'est la mise en image. les décors sont parfois somptueux et il est clair qu'ils ont été construits dans un souci de perspective, spécifiquement pour le format scope. la profondeur des décors, la multitude des détais aux cotés de l'écran... il y a des plans vraiment magnifiques!
La politique éditoriale des bonus est en effet une excellente chose. Seul regret, le côté "intervention" des spécialistes hstoirques qui, meme si on ne nie pas l'interet, reste en deça de ce que je peux attendre sur un film. La vraie perle, c'est l'interview de l'interprète pirncipale et les anecdotes de Luigi Cozzi.
En paralnt SFX, le dragon est plutot sympa. Ce qui reste étonnant, ce sont les geysers de sang qui s'écoulent de la blessure, l'oeil crevé

En tous cad, un beau pari pour un éditeur indé.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Bon je la remet donc!!
Le chevalier blanc / Sigfrido, la leggenda dei Niebelunghi est une superbe adaptation de la légende des Niebelungen.
Sigfrido est un beau conte, cette fois ci en scope et technicolor, au charme totalement désuet qui saura encore aujourd'hui emerveiller petits et grands.
Ce sont 96 minutes d'aventures dans de tres beaux décors tant naturels- notamment les prairies verdoyantes et primesautières ou la forêt où se déroule la chasse à courre- que studio absolumment kitch certes mais d'une totale maîtrise pour l'époque qui derrière le sourire qu'ils peuvent provoquer parfois cache l'admiration.
Au fil des péripéties de Sigfrid, on croisera différents personnages plus coquaces les uns que les autres et un éventail de créatures fantastiques dont le dragon Fafnir dans le sang duquel Sigfrid se baignerera afin d'atteindre l'invulnérabilité, séquence qui ravira les amateurs d'effets spéciaux disons le osée pour l'époque comme le dit mon bon SWS.
Entre trahison, haine et determination, c'est l'amour qui est le fil conducteur de cette fable médièvale se déroulant dans les Terres froides d'Islande et les Terres fleuries Burgondes, véritables chatoiement de couleurs tant dans les sublimes costumes que les décors eux mêmes.
Sigfrido, c'est une tranche d'histoire médièvale bien recrée par Gentilomo dont la réalisation est ici assez alerte, faisant fi des moyens qu'on devine peu énormes.
Véritable hommage au Nibelungen de Fritz Lang dont il reprend des plans entiers, le film est rythmé par La marche funèbre de Sigfrid que reprendra John Boorman dans Excalibur.
C'est Carlo Rambaldi qui signa les effets spéciaux dont le fameux dragon, Sigfrido étant le premier film sur lequel le futur maestro travailla.
On pourra regretter l'interprétation fade de Sebastian Fisher en Sigfrid, bellâtre blond au physique nigaud et pariculièrement pataud dans son jeu, Sebastian qui connut une trés courte carrière.
Toute légende a ses princesses. Ici, c'est Ilaria Occhini qui prête ses charmes à la reine Krimhilde aux cotés de la reine de glace Katharina Mayberg, Ilaria qu'on reverra trés souvent dans le cinéma italien chez Corbucci, Risi, Giovanni, Tognazzi...
Un beau DV donc malgré quelques imperfections niveau couleur mais qu'on oublie vite
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
Le site "Péplums, Images de l'antiquité" met "Le chevalier blanc" à l'honneur à travers un dossier comme toujours ultra-complet sur la légende de Siegfried et ses transpositions ciné, télé, manga, etc.
http://www.peplums.info/pep45a.htm
http://www.peplums.info/pep45a.htm