Shawn se retrouve à passer l'été à Hollywood pour assurer un p'tit boulot ingrat dans la boite de son oncle après avoir changé les deux O du célèbre lettrage de la forêt sacrée par deux E. Hu Hu. Ca lui apprendra.
Albert, son oncle donc, est le roi de la baignoire et du bain bouillonnant dans les collines huppées alentours. La fine équipe de la PME en difficultés va aller de quiproquos en quiproquos avec les clients et aligner les situations érotico-comiques à un rythme... ahem... pas vraiment effreiné.
La sainte mecque de l'industrie du ciné est ici dépeinte avec le faste des années 80. Ses habitants s'y avèrent tour à tour lubriques, débiles et profondemment creux, il est vrai que cela sert mieux une comédie qui se veut généreuse en personnages rocambolesques.
Un échantillon représentatif de la sexy comédie 80 US branche teenagers (avec des teenagers pas trop teenagers quand même) ou les jeunes mâles plein d'hormones se dandinaient au milieu de vieilles peaux bien tapées, peu avares en cellulite. Tous les gags tournent autour du cul, comme ca c'est clair.
Bête et vulgaire, le film déclenche un élan de sympathie lorsqu'il fait débarquer au milieu de tout ce beau monde, une horde de bikers revêches et pas contents. On ne saura d'ailleurs jamais pourquoi.
Le réalisateur Chuck Vincent, qui aura évolué un temps dans le porno (une esthétique dominante ici) avant de mourir prématurement, se dépatouille comme il peut d'un budget qu'on devine ridicule, en multipliant les personnages et les situations qui se veulent scabreuses mais rien n'y fait... ce truc ne dépasse jamais ce qu'il est : un bouche-trou.
