le film a été tourné en SCope mais reste dispnible uniquement en pan & scan.
le dvd UK présente une bande annonc en scope, annonce le film en scope sur sa jaquette mais c'est bien une saloperie de plein cadre qu'on a
sinon , la dernière Production 2002 de David DeCoteau, les loups de la finance sont en réalité de vrais loups-garous, prédateurs ultimes. Réalisé sous une autre bannière que sa société Rapid Heart Pictures, le film n’en porte pas moins ses marques de fabriques.
On y retrouve un pack de jeunes acteurs excessivement bien foutus (dont Bradley Stryker, le blondinet musclé de The Brotherhood 1 et Final Stab), les scènes déshabillées en boxer lycra moulant (noir ou blanc, c’est toujours au choix, sachant que le gentil de l’histoire ne porte que du blanc). Toujours filmé en format Cinémascope, esthétique très léchée, éclairages savants et caméra qui lèche les corps dénudés de ses acteurs et toujours prompte à capter le moindre morceau de boxer qui dépasse d’un sac de couchage.
Les victimes sont pratiquement toutes féminines (hasard ou coïncidence?) mais on ne s'y trompe pas, la caméra s'en désintéresse complètement. La scène où les quatre brokers se déshabillent puis arrachent leur tshirt pour ramper en boxer lycra afin de renifler leur victime est à ce titre assez édifiante. La camera n'a d'yeux que pour la plastique des acteurs, fixant allègrement son objectif là sur une poitrine gonflée puis ici sur un postérieur masculin cambré, puis deux, trois et quatre postérieurs. On y aperçoit aussi Eric Roberts uriner du sommet d'un building devant ses jeunes recrues afin de marquer son terrtioire puis recommencer sur le héros peu de temps après...histoire de montrer qui est le maître. La transmission du savoir loup-garou du maitre vers l'élève se fait entre hommes, par une morsure dans le cou et notre héros se voit affublé d'un tuteur qui va jusqu'à assister à ses ébats. Troublant, non?
On sent néanmoins que David DeCoteau n'a pas la même liberté de ton qu'avec les films sortant de sa société. Une romance entre le héros et la jeune tenancière de bar s'avère inintéressante. La présence d'éléments féminins, plus importants qu'auparavant, ne masque pas le fait que nos amis brokers finissent toujours par se retrouver en sous-vetements et pas leurs compagnes. Une scène assez amusante, quoique courte, apporte un peu d'épice : lors d'une crise de transformation, notre héros voit s'amener derrière lui un jeune homme vetu de latex qui sort d'une bouche de métro. Le sourire aux lèvres, il s'approche de lui pour le draguer...mais notre broker se retourne et lui saute à la gorge. Il y a plus simple pour déclarer sa flamme, quand même.
Le parallèle entre la meute de loups et l'équipe de brokers est plutôt bien trouvée, tant le comportement est quasi-similaire. Prédateurs du monde financier avide d'argent, de pouvoir, de sexe, les brokers se comportent en meute suivant leur mâle alpha dominant.
Le changement amorcé dans sa carrière depuis Brotherhood 3 se confirme ici : moins d'horreur, plus de sensualité : un film résolument tourné vers un marché plus jeune. Pas une trace de transformation lycanthrope,pas de geysers de sang, pas l'ombre d'un poil : rien, nada, nichts, nothing. C'est un poil dommage (voire deux!) et ce n'est pas le final précipité qui viendra aider le propos.
Wolves of Wall Street est sorti en DVD Zone 2 britannique. Il est hélas en format plein cadre (pas de 16/9eme,donc ), en VO non soustitrée, bénéficiant de la bande annonce (en Cinémascope) et une galerie de photos.
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