Au cœur de la nuit - 1945 - Alberto Cavalcanti

[gregore]

Réalisateurs :
Alberto Cavalcanti
Charles Crichton
Basil Dearden
Robert Hamer

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=231



Un architecte se rend chez un client. Une impression de déjà-vu l'étreint dès qu'il arrive en vue de la maison. Déconcerté lorsqu'il rencontre l'homme qu'il vient voir et encore plus une fois qu'il se retrouve au milieu des personnes présentes dans la maison. Il est en train de vivre le cauchemar qu'il fait chaque nuit. Expliquant cela, les personnes présentes en viennent chacune à raconter une histoire surnaturelle pour convaincre un psychiatre sceptique…

Un film qui m'a etonnement étonné c'est dire ...

Plus de 50 ans et pas une ride, la mise en scene est tres efficace, les acteurs tres bons, le scenar parfait meme si aujourd'hui avec notre culture cinématographie on se doute rapidement de la chute mais a l'epoque je pense qua ça a du faire son petit effet...

Pour le dvd canal je rejoint un eu l'avis de la chronique avec un Philippe Haudiquet qui se demande ce qu'il fout là... ça a l'air pas un poil preparé ou alors il a vraiment les chocotes du coup c'est pas tres clair

[Kerozene]

Impeccable en bien des points, sans aucun doute l'inspirateur majeur des séries Au-Delà du Réel, La Quatrième Dimension, voire même Les contes de la crypte ou les films à sketch de l'Amicus....

Et étonnemment, AU COEUR DE LA NUIT supporte mieux le poids des ans que tous ses descendants.

[milton arbogast]

Le sketch du ventriloque est le metre-étalon de tout les avatars qui ont suivit par brouettes entiere sur le theme de ces infernales marionettes aux sourires glaçant.
J'aime bcp l'ambiance du conte de noêl aussi, qui n'est pas sans evoquer LE TOUR D'ECROU, et la gueule du mec dans le corbillard dans la premiere histoire.
L'histoire des golfeurs est un peu plus laborieuse par contre.

Et puis le twist final, aussi repris sans fin depuis lors, fait son petit effet.

[fatfreDDy]

je cherche ce film en dvd depuis un bail a un prix raisonnable si quelqu'un connait un bon plan ou veut s'en debarrasser
MP

merci

[Manolito]

Un classique bien sur. Comme tous les films à sketchs, il a ses hauts et ses bas. Mais il reste quand même un modèle du genre. Ce qui ne veut pas dire qu'il s'agit du premier film d'épouvante à sketchs, bien entendu (Le cabinet des figures de cire, Unheimliche Geschichten de 1919...), mais il pose vraiment, et avec beaucoup d'avance, les bases de ce que ce genre va devenir, que ce soit pour la télévision ou le cinéma.

Le premier sketch, sur un pilote de course automobile hanté par la vision d'un corbillard, est classique, certes, mais efficace. Le second, dans lequel des enfants joue à cache-cache dans une maison hantée est très belle (SPOILERS et contient déjà le twist "révolutionnaire" de "Sixième sens"FIN SPOILERS). La troisième histoire, liée à un miroir mystérieux, tient bien la route aussi. Le quatrième, une coquasse histoire d'ange gardien, est un peu plus anecdotique ; c'est de la comédie fantastique sans plus. Le dernier sketch de la marionnette mérite sa réputation de classique. Et n'oublions pas l'épisode de liaison qui est, à mon sens, celui qui a le plus d'avance sur son temps.

Etrange et belle anthologie, film soigné et représentant de l'épouvante anglaiss à une époque à laquelle ce genre n'était pas très prisé dans ce pays. A avoir vu au moins une fois dans sa vie si on aime le cinéma fantastique...

[bluesoul]

Sans doute vu de par le passe mais pratiquement aucun souvenir a part une scene de-ci, de-la.

Sequence de rattrapage grace a Prime.

Au final, ca tient bien la route pour un film qui va sur ses (quand meme) 80 ans.

Bon, il faut dire qu'en 80 ans, et a cause d'un nombre pas possible de re-interpretations ou variations sur les memes sujets ou des sujets similaires l'impact est amoindri mais ne boudons pas notre plaisir, il n'y a pas de doute que le film a du faire son petit effet a l'epoque.

A posteriori (ave 80 ans de recul donc), les sketches se tiennent plutot bien, meme si certains font donc tres eventes depuis.

Ler premier avec un pilote de courses de voitures fait de nos jours uber-classique, mais tient la route (sans jeu de mots). Le deuxieme avec une partie de cache-cache entre enfants est tinte de merveilleux et, effectivement, M. Night Shiyamalan lui doit beaucoup(!). Un troisieme met en scene un miroir qui ne reflete pas la realite. Ici, les ouvertures sont nombreuses, jusqu'a ce qu'on explique le pourquoi et la, ca devient limpide (et previsible) pour un public moderne mais l'atmosphere generale du metrage marche tres bien. Le quatrieme met en scene une hantise plutot.,,fantasque. C'est drolatique, TRES british, et pour le public de l'epoque, une detente sans doute bienvenue apres le sketch precedent, je dirais). Le cinquieme est sans doute l'un der premiers (mais je ne pense pas LE premier recit avec un ventriloque ayant bien des problemes avec sa marionette. Tres efficace.

Je suis moins convaincu par le fil conducteur. Mais bon, c'est la faute a 80 ans de recul. A l'epoque, ca a (de nouveau) du faire son petit effet.

Un classique, certes amoindri par tout ce qui est venu apres (et qu'on a decouvert souvent avant Dead of Night, ce qui handicappe ce dernier), mais un classique neanmoins.

A decouvrir ou a revoir sans moderation.