Karate Cop (1991) Alan Roberts

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MadXav
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Karate Cop (1991) Alan Roberts

Message par MadXav »

Je suis aujourd'hui parmi vous pour vous parler un d'un petit Prism de derrière les fagots à base de post-apo, de dingo et de seins fermement séquestrés, le tout proposé en 4/3 1.33...

Apocalypse now
Un film qui commence donc comme je les aime : Dans un futur pas trop proche (mais pas trop loin non plus, on sait pas trop en fait), une horde de barbares traquent 2 filles sans qu'on sache pourquoi. La pas belle meurt (une Grace Jones blanche, elle m'a fait peur, j'ai cru qu'on allait la voir pendant tout le film) et la mignonne aux seins qui pointent est sauvée par James Traps, flic de l'ancien temps qui erre dans ce monde désolé avec sa vieille voiture de patrouille et son chien/dingo (Mad Max 2 est passé par ici, il repassera par là). Outre mettre son convivial poitrail en avant, Rachel (elle a un nom, je le donne) s'occupe d'enfants délaissés qu'elle veut téléporter au loin, kekpart mais on sait pas trop où, juste pour être plus tranquille. Très avouable mais le hic, c'est que le téléporteur ne marchera qu'avec un cristal rose plutôt agréable à l'oeil. Le caillou couleur malabar fraise se trouve bien entendu ailleurs (entendez par là "pas à côté du téléporteur parce que sinon c'est trop simple") et il faudra aller le traquer dans la cité détruite contrôlée par Lincoln, un punk grassouillet qui n'arrête pas de pointer son pouce vers le bas.
N'écoutant que le contenu de son slip, James l'inexpressif part donc en (qué)quête du précieux joyaux pour lequel il devra affronter une bande de sauvages peroxydés, un cuisinier plutôt rat (David Carradine ! Te revoilà dans un rôle de merde !) et un genre de zombie gladiateur affublé d'un casque de Dark Vador...

Il est bien ce film ?
Bien, c'est pas le terme adéquat. Sympathique, drôle et divertissant me semblent être des termes plus à propos.
Je m'explique.
Passé le scénario plutôt étrange (se téléporter sans savoir où on va mais pour être plus tranquille) qui ne me gène pas plus que ça, on se trouve face à un film qui n'ennuie pas une seconde et qui cumule les situations réjouissantes quoique décalés. On assiste par exemple à 2 scènes de danses lascives réalisées par une demoiselle généreusement dotée par la chirurgie. Aucun interet si ce n'est le pur plaisir de l'oeil avec en prime un goût pour le déphasé puisqu'elles interviennent sans prévenir, quand on les attend le moins... Le réalisateur semble d'ailleurs être un amoureux du silicone si j'en juge la manière dont il filme son héroine bustée.
M'enfin bon, je passe pour embrayer sur les punks. Magnifiques. Tous. Ca va du mec avec la gueule brulée à moitié jusqu'au petit gros avec des cheveux blancs dressés en passant par un idiot sur lequel on a posé une prothèse ridicule occupant discrètement la partie supérieure du visage. Chapeau bas le prothésiste. Le jeu d'acteur nous rappelle assez celui de Ken le survivant live avec un surjeu et un maquillage outrancier qui n'est pas sans me déplaire...
Je fais un petit détour pour vous parler du héros qui, comme je les aime, ne possède absolument aucune expression. Enfin oui, il en a une qui est celle que son visage a au naturel et qui semble immuable mais honnetement, je ne saurai pas associer un sentiment ou une émotion à cette face. Donc non, l'homme n'a pas d'expression, ce qui fait une de moins que Steven Seagal qui lui n'adopte que le faciès "pas content". Acteur de l'extrème donc tant il est mauvais, l'homme est aussi un karateka molasson qui me laisse à penser qu'il s'est entrainé seul, chez lui, en regardant Chuck Norris à la télé.
Les décors sont bien entendu cheap mais sont plutôt d'à propos va t'on dire.
On sera supris par quelques scènes qui ne manqueront pas de provoquer le rire. Rire qui se manifestera du reste dès le début du film quand on constate que les actrices et enfants sont manifestement doublés par une seule et même personne. J'aime beaucoup.
Je relève aussi la présence de Carradine, totalement anecdotique et alimentaire mais qui lui en voudra ? Il faut vivre et tant qu'à tourner, autant le faire dans des films plutôt enjoués et positifs.

Bilan donc plutôt honnete, pas en raison de la qualité du film qui frise le néant mais plutôt en raison du fun omniprésent et de l'ambiance décontracté et conviviale qui règne.
C'est comme chouette les post-apo !
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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