Après le desatreux, regardable, mais quand même desastreux Conan the destroyer, voilà que Fleischer remet le paquet pour un nouvelle aventure pas si éloignée de celle de Conan. En tout cas si vous remplacez le nom du personnage de Kalidor par Conan, y aura pas beaucoup de différence
Un talisman, que seul les femmes peuvent toucher, tombe entre les mauvaises mains de la Reine Gedren, qui a d'ailleurs massacrée de nombreuses prêtresses sur son passage. La mort de ses parents ayant été causée par celle-ci, la belle Sonia la Rousse s'empare de son épée favorite pour partir à l'aventure. Elle rencontre Kalidor, un guerrier de grand chemin, et deux personnages loufoques : le trop jeune Prince Tarn et son serviteur Falkon.
Personnage également créé par Howard, Red Sonja (Sonia la rousse en v.f
) bénéficie enfin d'une adaptation cinématographique, très proche des deux autres Conan. Problème majeur : le film tangue entre le film de Milius (univers soigné et violent, deux héros fascinants...) et le second opus moins glorieux (notes d'humour, fautes de gouts...). Cependant je fais parti des grands défenseurs de ce film et Kalidor n'est pas un nanar !!!! 
Oui c'est dit, c'est fait...Brigitte Nielsen endosse avec perfection la tenue très légére de Sonia, véritable Conan féminin, la belle et trop rare Sandahl Bergman incarne une méchante toute en sadisme et puis Paul L.Smith, le maton psychopathe de Midnight Express, opte pour un role assez branque, orienté vers le burlesque, Arnold Schwarzenegger ne bouge pas son jeu habituel d'un iota
Mais l'univers d'Howard est bien retranscrit, les décors sont beaux, certains passages bien palpitants (le final dans le chateau, l'attaque du monstre marin...), l'ensemble tient assez bien la route, la musique de Morriconne est superbe
Dommage que certains Fx ont pris un sacré coup de vieux 
(l'araignée, les disparitions flash de la reine...)Et puis une saleté mioche qui envoit un gros lard sous une roue géante c'est jouissif
Notez aussi que la bande annonce originale devoilait des scènes coupées du prologue.
qui vaut surtout pour son interprétation très Fay-Spain-iesque de Sandahl bergman dans le role de la reine 
