Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

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tomfincher
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Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

Message par tomfincher »

Qui connait ce film, diffusé il y a une dizaines d'année sur TF1 (pas rediffusé depuis sur les chaînes hertziennes il me semble), et dont je ne me rappelle plus le titre français.
imdb a écrit :A psychotic man, armed with a hunting rifle and acting alone, goes on a sniping spree during the Superbowl and is hunted by the police and a SWAT team...
Vraiment bien. Le film n'est pas un chef d'oeuvre, mais de nombreux éléments font qu'il fonctionne plutôt bien. Il ne se passe à peu près rien pendant la première heure, et pourtant la tension monte : les embouteillages pour arriver au Superbowl, le tueur qui se prépare méticuleusement... Puis l'explosion de violence dans la dernière demi-heure où le sniper fait un "carton" dans le stade. Dès les premiers coups de feu, c'est la panique. La sécurité du stade et la police se mettent à le chercher.
Le film a le mérite d'être vraiment tendu, et donc une fois que la tension est là, elle ne nous lache plus jusqu'à la fin. De plus, le cast est réellement solide (Charlon Heston, John Cassavetes, Beau Bridges) mais arrive à se fondre suffisamment dans la foule du Superbowl pour qu'aucun ne remporte la mise. Un bon point supplémentaire.
La réalisation se rapproche du style documentaire, et colle donc bien à l'ambiance du film, sert la montée de tension tout au long du film.
Le film a été nominé au Oscar 1977 pour le meilleur montage.

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Bref, une belle petite réussite, un peu oubliée il me semble, et c'est fort dommage. Le DVD n'est pas cher du tout et est même trouvable sur amazon.fr (dans les 5 euros). Bon ben, m'en vais peut-être le commander moi... 8)
Manolito
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Message par Manolito »

pas vu, mais le titre français est : Un tueur dans la foule.

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tomfincher
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Message par tomfincher »

Manolito a écrit :pas vu, mais le titre français est : Un tueur dans la foule.
Ah oui, exact. Je cherchais plutôt du côté de "Un tueur au Superbowl", ou quelque chose dans le genre. :wink:
milton arbogast
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Message par milton arbogast »

Ai vu y'a quelques années à la télé (une chaine belge sans doute)
Très bon film mixant de façon originale le shema des films-catastrophes en vogue à l'époque -avec une de ces figures de proue en tête de distribution, merci Charlton!-
Toute la fin avec les scenes de panique dans le stade est vraiment efficace et impresionante (moi qui suit agoraphobe en plus, ça aide!)
A rapprocher du climax de BLACK SUNDAY de Schlesinger
manuma
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Message par manuma »

BLACK SUNDAY de Schlesinger
C'est de Frankenheimer, Black Sunday. C'est vrai que les deux films présentent quelques similitudes même si Un Tueur dans la foule se revendique plus ouvertement de la vague catastrophe que Black Sunday, thriller parano davantage axé sur le thème du terrorisme international.

Il y eu d'ailleurs à l'époque une petite compétition entre les deux films, qui tourna un peu au désavantage de Black Sunday. Censé être prêt avant Un Tueur dans la foule et prévu pour casser la baraque au box office de l'année 77, le film de Frankenheimer connu plusieurs reports de sortie, liés à des problèmes rencontrés dans l'élaboration des effets spéciaux de son final, et ne sortit finalement qu'après le film de Peerce, le privant, selon Frankenheimer, d'une partie de son public potentiel - celui ayant été voir Un Tueur dans la foule et pensant retrouver un film thématiquement identique.
Modifié en dernier par manuma le dim. janv. 08, 2006 6:25 pm, modifié 1 fois.
milton arbogast
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Message par milton arbogast »

manuma a écrit :
BLACK SUNDAY de Schlesinger
C'est de Frankenheimer, Black Sunday.
...oui, enfin, j'y etait presque, c'est un un truc en "ER" quoi! :lol: :oops: :roll:
hitcher
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Message par hitcher »

Tout gamin, je l'avais loupé à la TV et toute l'ecole en parlait (en tres bien) le lendemain.
Y a fallu la sortie du DVD Z1 (20 ans apres) pour que je le decouvre enfin.
C'est chiant, il se passe rien, c'est mal construit.
Une vrai purge ce film!
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Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes. §£
Et pourtant...
manuma
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Message par manuma »

C’est en effet pas vraiment mémorable, plein de péripéties convenues et de personnages bien typés. Reste quelques moments de suspense corrects, un ou deux petits éclairs de violence et une distribution bigarrée assez sympa. Mais dans l’ensemble ça ne sort pas du lot des films catastrophe de l’époque.

Bizarre d’avoir choisi le spécialiste du mélo télé et ciné Larry Peerce pour ce film (j’imagine que les producteurs ont pensé à lui parce qu’il avait signé dix ans auparavant The incident, suspense urbain dans lequel deux psycho terrorisent les passagers d’une rame de métro new-yorkaise)
bluesoul
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Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

Message par bluesoul »

Pendant la finale de football american, le Superbowl, un homme arme d’un fusil a lunette prend place dans une des tours surplombant le stade. La police, avertie par les equipes de television boucle le perimetre et prend place egalement. La rencontre sportive durera moins de deux heures. 33,000 personnes sont prises en otages sans le savoir…

UTdlF est un film atypique a plusieurs niveaux. C’est justement ce cote, en plus d’une campagne-marketing mal centree et renforcant une attente erronnee, qui a mene a son echec au box-office en son temps, ce qui ne l’empeche pas d’etre un film des plus interessants. De plus, la version la plus diffuse sur le cable US a par la suite ete completement “tronquee” (et est d’ailleurs reniee par le realisateur), renforcant ainsi l’image d’un film “bancal” dans l’opinion public.

Si l’on ramene le metrage a son casting et croit le marketing de l’epoque, tout portrait a croire qu’il s’agissait d’un film-catastrophe se deroulant dans un stade. Loin de la…

Dans les annees 70s, les catastrophes en tous genres fleurissent sur grands ecrans. Des casting prestigieux sont ainsi embarques sur des navires somptueux qui chavirent, loges dans des tours gigantesques qui s’enflamment, vivent dans des villes sujettes a des tremblement de terre devastateurs ou montent a bord d’avions en route pour l’apocalypse.

D’un point de vue pitch de depart et casting, le contrat semble rempli, et pourtant.

Si dans le film-catastrophe type, les personnages sont a peine presentes que la catastrophe se dechaine, forcant tous les survivants a se reveler face a l’epreuve dans leurs travers ou leurs forces.

UTdlF fait exactement l’inverse; revele les personnages en attente d’une catastrophe qui aura lieue—ou pas(!), et qui si elle a lieue, prendra place a la fin du metrage. Pour le spectateur de l’epoque, le casting devait avoir tout l’air de s’ennuyer ferme dans les gradins a grignotter des hot-dogs en plein soleil pendant le tournage…

Cette approche peut paraitre surprenante, si l’on part evidemment de l’idee qu’il s’agit bien d’un film-catastrophe, et non, comme c’est en fait le cas; d’un film a suspense. Le marketing d’Universal a en plus enfonce le clou dans la mauvaise planche en vendant le film comme film-catastrophe, ce qui a du frustrer plus d’un spectateur en son temps…

Une autre entorse au genre “catastrophe” serait les “heros” mis en scene. Dans le recit-type, des gens “comme les autres” deviennent heros, alors que les figures d’autorite se revelent bien souvent impuissantes. Dans le metrage present, et comme dans tout bon suspense “policier”, les personnages mis en avant sont des officiers de police.

Partant, par contre, sur la bonne idée de ce qu’est vraiment le metrage, l’on se rend compte que les acteurs livrent de bonnes performances, l’on pourrait juste reprocher que des tetes de gondoles aussi prestigieuses n’etaient pas forcement necessaires et que des acteurs moins connus auraient pu servier le recit tout aussi bien, et peut-etre plus, car l’idee de base du recit est, que cela peut arriver n’importe ou, n’importe quand, a n’importe qui.

A ce titre, le film etait a la fois temoin et prophete en son temps. “Temoin”, car se situant a une periode-charniere dans l’histoire de la criminalite aux USA. Rappel de quelques fait-divers ayant defrayes la chronique de l’epoque ou des annees precedentes et de leur impact sur les medias.

1957 – Ed Gein, le necrophile-traversti-cannibale immortalise par Massacre a la Tronconneuse enterre a jamais l’image du monstre facon Dracula, Frankenstein, Momie et autres. Le monstre moderne ne sera plus surnaturel, mais genere par la societe, nourri en son sein, habitera la maison voisine et sera “un si gentil garcon”…
1966 – Charles Whitman monte sur une tour a l’universite de University of Texas et tire les personnes des environs comme des lapins 14 personnes et en blesse 32.
1968 – Peter Bogdanovich realiste “Targets” avec Boris Karloff, et s’inspire tres nettement de l’histoire de Whitman.
1974 – Tobe Hooper realise Massacre a la Tronconneuse et choque le monde entire.
1975 – The Deadly Tower, un film-tv avec Kurt Russell met en scene le massacre perpetre par Whitman.
1976 – Two Minute Warning reprend l’idee de Targets, mais localise l’action dans un stade et rajoute un casting de premier ordre pour se differencier.

Si UTdlF reste heureusement une oeuvre de fiction, elle se situe dans un monde dont la realite a basculee. Gein a prouve que les “monstres” sont parmi nous, et Whitman qu’ils sont a chaque moment prêt a basculer dans la folie meurtriere a grande echelle.

Une des “tares sociales” du metrage est donc de fleurter un peu trop avec le realisme, une autre, cinematographique cette fois, pourrait etre de se limiter a essentiellement deux choix: la catastrophe arrive, et le film sombre dans une realite trop nihiliste pour l’epoque ou n’arrive pas, et le spectateur se demande pourquoi il aura passe deux heures dans une salle de cinema a regarder des acteurs dans des gradins croquer des hot-dogs…

A noter qu’en 1976, une autre grosse production qui allait avoir son final se deroulant dans un stade etait en production: Black Sunday, film qui a connaitra un nettement meilleur succes, malgre un histoire TRES tiree par les cheveux. Egalement un mélange entre suspense et film-catastrophe, ce film semble mieux avoir compense les attentes du public.

Au niveau prophetique, UTdlF annonce bien des massacres a venir, alors qu’actuellement le phenomene de “mass-shootings” tend a deborder sur d’autres pays et continents (US, Irlande, Angleterre, France, Allemagne, Suisse, voire a etre transcrits sous d’autres formes (toutes aussi lethales) tels les “mass-stabbings” en Chine ou au Japon. Il augurait indirectement aussi des phenomenes d’”office-rage” et “school-shootings” qui ponctuent les medias de nos jours.

Avec du recul, le traitement du film est aussi extraordinairement “moderne”. Les equipes de tele-retransmission du match qui assistant—impuissants—aux simagrees du forcene et au massacre final par le biais des postes de tele de leur cabine, ramenent le spectateur contemporain a la violence que vehicule les medias modernes dans leur quete incessante du “sensationnel”.

Si les equipes de tele de 1976 se retrouvent sans voix face a la violence en leur temps, il faudrait faire remarquer, que c’est justement au moment du (massacre) final que dans un eventuel re-make “moderne” du film, les equipes de reporters “chaufferaient a blanc” pour livrer le spectacle en pature au spectateur blasé. Decidemment, autres temps, autres moeurs.

A ce niveau, le film peut se re-lire comme un comparatif en l’image de la violence passee et contemporaine. A noter a ce tire , le show-down sauvage entre les S.W.A.T.s et le forcene qui a du rester en-travers de la gorge du spectateur de cinema lambda en 1976, et pourtant sonne “juste” au spectateur moderne.

Le final sera suivi de deux scenes qui renforce l’impression d’impuissance. D’abord, le constat desabuse de Heston quand a la foire mediatique qui s’annonce, ensuite les yeux aux bord des larmes de Balsam, alors qu’il contemple un stade, enceinte sacree de spectacle et de fete, souille a jamais par une violence aveugle…

Il est difficile de dire, si l’importance prise par le metrage au fur et a mesure des bouleversement de la societe etait “planifie” ou non, mais il reste indeniable, qu’a force d’avoir ete depasse par la realite, la fiction qui etait “trop reelle” (et a ete rejetee) en 1976, a repris sa place de “fiction” (et est mieux acceptee) en 2009.

Au niveau du casting, tous les acteurs donnent d’excellentes performances, meme si, comme mentionne precedemment, l’utilisation de vedettes pour parer a des roles si “basiques” peut paraitre un tantinet abscond…? Cassavetes est egalement excellent mais sous-utilise, son personnage reduit a un simple “rouage” du recit (comme les autres d’ailleurs). Tout aussi “fonctionnels”, les personnages campes par Heston et Balsam remportent cependant la main grace a un plus grand temps d’exposition.

A titre anecdotique, pour sa diffusion-tv, le film a ete ampute de 45 minutes et 30 minutes ont ete re-tournees pour re-ecrire artificiellement le film, et donner au tireur une justification (il n’en avait pas, et c’etait aussi un des points forts du realisme du film), fesant de lui une “diversion” censee couvrir le braquage d’une bijouterie.

Cette version, reniee par Peerce (qui n’etait pas implique), est celle de la version diffuse a la tv US (a l’etranger, la version-cinema est le standard). A titre de comparatif, il aurait judicieux, pour la sortie en dvd de la proposer en bonus, malheureusement l’editeur a manqué cette occasion.

A voir, pour le realisme dans la fiction, la fiction dans le reel, et le brouillage de tous les reperes moins de trente ans après sa sortie…

Two-minute Warning: 4.5 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Jérôme
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Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

Message par Jérôme »

un compte rendu assez complet du montage UTV us avec 40 minutes de plus
http://originalvidjunkie.blogspot.fr/20 ... da850a69d6
Sa place est dans un Blu-Ray !
bluesoul
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Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

Message par bluesoul »

Le tripatouillage est encore pire que je croyais! :shock:

En plus, la diffusion TV qui a entraine ce "grand detournement" a perdu la course a l'audimat ce soir-la contre Mork & Mindy et Laverne & Shirley. Bien fait! Le crime ne paie pas. 8)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

Message par Superwonderscope »

Ca ressemble structurellement parlant à un AIRPORT version Superbowl; avec tous les stéréotypes que cela comporte. Présentation des intervenants, des "stars" du moment (Pamela Bellwood de DYNASTIE!) voire de gloires passées (Walter Pidgeon, entre autres). Ca fait très formule à suivre. Maintenant, le traitement s'éloigne assez radicalement des SKYJACKED et autres HORIZONS EN FLAMMES. Pour culminer avec une des plus spectaculaires et violentes scène de panique jamais filmées. J'étais quand même rivé à mon siège dans le dernier quart d'heure. Très réaliste et avec impact indéniable.
J'ai été assez convaincu par la mise en scène de Larry Peerce, qui a su adroitement mêler réalisme, passage obligatoire de romance (qui rappelle Karen Black/Charlton Heston de AIRPORT 75 pour les démêlés entre David Janssen et Gena Rowlands), construction du suspense. car le film tient à cet équilibre fragile de la montée en puissance pour le quart d'heure final. Très 70's, car 40 ans après, on y aurait eu droit dès les deux premières minutes à grands coups de jump cut :D . le cadre est ample, les mouvements de caméras fluides et le montage ingénieux.

L'absence de raison du tueur résonne aussi très cruellement aujourd'hui suivant le massacre qui vient d'avoir lieu dans le Connecticut. J'ai de suite fait le rapprochement dans cette approche froide, calculée mais finalement aléatoire dans cette volonté de tuer. Ce qui le place au-delà du Targets de Bogdanovitch, offrant un aspect de violence plus universel. Plus terrible, aussi. Une violence sans visage (on ne voit que de courts 1/4 de secondes un semblant de visage), impitoyable. Ce TUEUR DANS LA FOULE est à mi-chemin entre du cinéma d'exploitation, du suspense-catastrophe hollywoodien et le solide thriller.

Vu sur le DVD britannique. 2.35:1 en 16/9e avec une compression proche du dégueulasse. dès le générique Universal, on voit très nettement la compression hideuse. Les couleurs apparaissent solides, mais c'est flou. Dommage qu'il n'y ait pas de traitement HD de prévu...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

Message par Superwonderscope »

Ca n'a pas été rondement publicisé, et je viens de me rendre compte que le film vient de sortir en Blu Ray chez Shout! (codé région A), le 28/06/2016

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Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

Message par Superwonderscope »

Et il y a une belle brochette de bonus, dont une interview nouvelle duréal + la fameuse version TV tripatouillée!

" Interview with Larry Peerce - in this brand new video interview, director Larry Peerce recalls how the idea for Two-Minute Warning emerged, and discusses the novel by George LaFountaine that inspired it, his interactions with Charlton Heston and some of the lies that were said about the legendary lies after he fell seriously ill, the contributions of the rest of the cast members, the visual style of the film and some of the challenges the shooting of the mass sequences at the end presented, the longer broadcast version of the film that aired later on, etc. (The director also mentions that his son, who works as an archivist for Warner Bros., is a huge Blu-ray fanatic). The interview was conducted exclusively for Shout Factory in 2016. In English, not subtitled. (26 min, 1080p).

Television Broadcast Version - presented here is the longer but inferior broadcast version of Two-Minute Warning. In standard definition. In English, not subtitled. (142 min, 480/60i).

Radio Spots - official studio radio spots for Two-Minute Warning. In English, not subtitled. (3 min, 1080p).

Theatrical Trailer - official theatrical trailer for Two-Minute Warning. In English, not subtitled. (2 min, 1080i).

Photo Gallery - a collection of stills and official promotional materials for Two-Minute Warning. (5 min, 1080p) "

Un achat pour moi !
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Jérôme
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Re: Two-minute warning - Larry Peerce (1976)

Message par Jérôme »

et le master a l'air tout neuf d'après blu-ray.com
Sa place est dans un Blu-Ray !
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